Peut-on parler de la charia sans tabous ?
A nos spécialistes de l’Islam :
Peut-on parler de la Chariâ sans tabous ???
La Charia « light » est-elle compatible avec les Droits de l’Homme ???
Ces mêmes Droits de l’Homme sont-ils universels ???
Peut-on parler de la Chariâ sans tabous ???
La Charia « light » est-elle compatible avec les Droits de l’Homme ???
Ces mêmes Droits de l’Homme sont-ils universels ???
En hommage à deux courageuses militantes tunisiennes, Souhayr Belhassen et
Nadia El Fani, qui rappellent, dans l’émission MOTS CROISES (lundi 1-er
novembre) à Hubert Védrine, à Mathieu Guidère et à Gérard Longuet, qu’elles se
battent pour des valeurs humaines qu’elles considèrent comme universelles.
Concernant le Printemps arabes et les révolutions tunisiennes, libyennes ou
égyptiennes, j’aimerai proposer cette mise au point suite à cette émission de
France 2 et à l’article de Monsieur Mathieu Guidère « Droit de réponse de
Mathieu Guidère à Pascal Hilout » en réponse à la publication par Pascal Hilout
dans Riposte Laïque de «Mathieu Guidère, islamologue ignorant ou manipulateur ?
»
L’Islam, le Coran et la Charia dans les Constitutions des pays musulmans.
En premier lieu, je tiens à préciser que le rejet de la laïcité et les articles qui impose « Islam comme religion d’ État », ainsi que le « Coran et Charia comme principales sources de lois », ne sont guère spécifiques au CNT libyen ou au parti Ennahda tunisien, mais figurent officiellement dans les Constitutions de l’immense majorité des pays arabo-musulmans.
En premier lieu, je tiens à préciser que le rejet de la laïcité et les articles qui impose « Islam comme religion d’ État », ainsi que le « Coran et Charia comme principales sources de lois », ne sont guère spécifiques au CNT libyen ou au parti Ennahda tunisien, mais figurent officiellement dans les Constitutions de l’immense majorité des pays arabo-musulmans.
Ensuite, j’aimerai demander à Monsieur Mathieu Guidère quelques précision
sur les soi disant versions « light » de la Chariâ et les « aspects
positifs » de certaines de ses prescriptions comme la polygamie.
En espérant revenir dans une autre contribution sur les discriminations que
représentent les prescriptions du Coran et de la Charia comme l’inégalité
homme-femme, l’inégalité musulman-infidèle ou l’homophobie, j’ai retenu la
présentation des femmes de Mahomet à une conférence que fera Mathieu Guidère.
Les femmes de Mahomet.
Concernant cette présentation des « femmes de Mahomet », j’aurai espéré connaître la position de Mathieu Guidère sur les points suivants :
Concernant cette présentation des « femmes de Mahomet », j’aurai espéré connaître la position de Mathieu Guidère sur les points suivants :
L’Islam autorise non seulement la polygamie, mais également l’utilisation
des « captives de guerres » comme esclaves sexuelles. Mahomet lui-même a eu
recours à cette pratique, puisque une sourate complète « al Anfal » est
consacrée au butin des guerres et razzias mené au nom de l’Islam. Les captives
de guerre étant considérées comme faisant partie intégrante du butin, Allah à
travers les versets coraniques précise qu’un cinquième du butin était réservé à
Mahomet, qui devait se servir le premier et choisir ainsi sa part de « captives
de guerres ».
Le mariage avec Aïcha, qui fut conclu alors qu’elle était âgée de six ans. Le Prophète consommera le mariage à Médine, quand la petite Aïcha aura neuf ans. A titre de rappel, il faut préciser qu’Aïcha était la fille d’Abu Bakr, ami intime de Mahomet et premier successeur de Mahomet en tant que Calife « bien guidé d’Allah ».
Le mariage de Mahomet avec Safiyya. Cette femme juive de Khaybar, est une prise de guerre. Mahomet la prit comme épouse après avoir fait torturer et tuer son mari Kinânah et consomma le mariage sans avoir la patience d’attendre d’être revenu à Médine.
Le mariage avec Zaïnab, l’épouse de Zayd, fils adoptif de Mahomet. Ce mariage résultat d’un véritable coup de foudre du Prophète pour la belle Zaïnab.
Le mariage avec Aïcha, qui fut conclu alors qu’elle était âgée de six ans. Le Prophète consommera le mariage à Médine, quand la petite Aïcha aura neuf ans. A titre de rappel, il faut préciser qu’Aïcha était la fille d’Abu Bakr, ami intime de Mahomet et premier successeur de Mahomet en tant que Calife « bien guidé d’Allah ».
Le mariage de Mahomet avec Safiyya. Cette femme juive de Khaybar, est une prise de guerre. Mahomet la prit comme épouse après avoir fait torturer et tuer son mari Kinânah et consomma le mariage sans avoir la patience d’attendre d’être revenu à Médine.
Le mariage avec Zaïnab, l’épouse de Zayd, fils adoptif de Mahomet. Ce mariage résultat d’un véritable coup de foudre du Prophète pour la belle Zaïnab.
J’aimerais insister sur ce dernier point et demander à Monsieur Mathieu
Guidère, ce qu’il pense du mariage de Mahomet avec Zaïnab, la femme de son fils
adoptif Zayd et des conséquences incalculables qu’il eut sur l’enfance
abandonnée en terre d’Islam.
Le tabou des tabous : le statut des enfants adoptifs dans l’Islam.
En effet, c’est à la suite de ce mariage que Zayd fut renié par son père
adoptif Mahomet, et que la tradition d’accueil des enfants orphelins ou
abandonnéq en tant qu’enfants adoptifs ayant les mêmes droits que leurs frères
et sœurs biologiques, fut interdite par l’Islam.
Cette interdiction d’une tradition d’amour et de générosité ancestrale chez
les Arabes, fut la conséquence directe d’un épisode de la vie de Mahomet.
Rendant visite à son fils adoptif Zayd, il trouva sa femme Zaïnab et fut frappé
par sa beauté. Les versets divins (Sourate 33, versets 4,5 et 37) du Coran où
la parole de Dieu officialise cette interdiction de toute forme d’adoption qui
donnerait à l’enfant adopté les mêmes droits que les enfants biologiques :
« Allah n’a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants»,
permirent au prophète d’épouser la femme de son fils adoptif, qui divorça de
Zaïnab, de revenir sur son engagement solennel lors de l’adoption de Zayd, de
le renier en tant que fils adoptif et d’interdire officiellement l’adoption
d’enfants abandonnés en terres d’Islam jusqu’aujourd’hui.
Comme souvent, nos spécialistes de l’Islam justifient certaines faits
contraires à la morale par le contexte historique de l’époque des faits, je
tiens à souligner que le contexte de l’époque, approuvait l’adoption, qui était
considérée comme un acte d’amour et de générosité envers les enfants orphelins,
abandonnés ou pauvres.
Un petit rappel de vrai « contexte » de cette loi inique qui efface la
tradition de générosité ancestrale chez les Arabes de l’époque :
A l’époque en Arabie, l’engagement de Mahomet de prendre Zayd comme fils
adoptif, donnait à celui-ci les mêmes droits que les enfants biologiques :
l’enfant adoptif prenait le nom de son père adoptif et avait les mêmes droits
concernant l’héritage ou la filiation.
Mahomet respecta donc cette tradition en vigueur, jusqu’au jour où il
rentra dans la maison de son fils adoptif et se trouva seul avec son épouse en
« petite tenue ». Profondément troublé par la beauté de Zaïnab, celle-ci
raconta les faits à son mari. Zayd proposa alors de « répudier » Zaïnab pour
que Mahomet puisse l’épouser.
Devant les hésitations de Mahomet prophète d’épouser la femme de son fils
adoptif, car selon les règles de l’époque en Arabie, cela constituerait un
mariage « incestueux », Dieu lui dit qu’il avait le droit d’aimer
cette femme, et il a béni ce mariage en envoyant ce verset du Coran, sous le
prétexte que Zayd n’était pas un fils de sang :
Ainsi dans la Sourate 33, verset 37, Zayd est spécifiquement mentionné : «
O Muhammad : tu as dit un jour à cet homme envers lequel Dieu a été plein de
bonté, et qu’il a comblé de ses faveurs : Garde ta femme et crains Dieu ; et tu
cachais dans ton cœur ce que Dieu devait bientôt mettre au grand jour. Il était
cependant plus juste de craindre Dieu. Mais lorsque Zayd prit un parti et
résolut de répudier sa femme, nous te l’unîmes par mariage, afin que ce ne soit
pas pour les croyants un crime d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs
après leur répudiation. Le précepte divin doit avoir son exécution. »
Dans la même sourate, au verset 4, Dieu a interdit l’adoption qui était
courante en Arabie à l’époque : « Appelez vos fils adoptifs du nom de leur père
ce sera plus équitable devant Dieu. Si vous ne connaissez pas leur père, qu’ils
soient vos frères en religion et vos compagnons. »
A la suite de ces versets divins, Mahomet épousa la femme de son fils Zayd,
envers lequel il abjura son engagement solennel d’adoption et qu’il renia en
tant que fils adoptif. Zayd fut obligé d’abandonner son nom, qui était Zayd ibn
Mohammed, pour reprendre son nom d’origine : Zayd Ibn Haritha.
Le mariage de Mahomet avec Zaïnab, la femme de son fils adoptif Zayd Ibn
Mohamed.
J’aimerai savoir comment il présente dans sa conférence, les circonstances et les conséquences de ce « mariage » de Mahomet, le « parfait des modèles » sur des millions de personnes, qui subissent jusqu’aujourd’hui les discriminations officielles que les lois des pays arabo-musulmans leurs imposent, pour la simple raison qu’ils ne sont pas issus à leur naissance d’une filiation biologiques.
J’aimerai savoir comment il présente dans sa conférence, les circonstances et les conséquences de ce « mariage » de Mahomet, le « parfait des modèles » sur des millions de personnes, qui subissent jusqu’aujourd’hui les discriminations officielles que les lois des pays arabo-musulmans leurs imposent, pour la simple raison qu’ils ne sont pas issus à leur naissance d’une filiation biologiques.
Il s’agit des enfants abandonnés, orphelins, nés hors mariage ou qui pour
une autre raison n’ont pas la chance d’avoir une filiation biologique, A ces
enfants, l’Islam et la loi officielle des pays arabo-musulmans refusent le
droit d’être adopté et de disposer des mêmes droits que leurs frères et sœurs
ayant une filiation biologique.
Je tiens à rappeler que ces discriminations ne sont pas l’œuvre de quelques
islamistes radicaux et minoritaires, mais figurent explicitement et d’une
manière officielle dans l’Islam qu’il soit sunnite ou chiite, et dans les
législations officielles des pays arabo-musulmans aujourd’hui:
Discrimination officielle en fonction de l’origine de l’enfant.
A titre d’exemple, je prendrai le Code de la Famille en Algérie, connu des démocrates algériens sous le terme « le Code de l’Infamie », tout en rappelant que la source de cette infamie réside dans ce principe fondamental de la Constitution Algérienne : l’Islam est religion d’ État et le Coran, principale source de lois. S’attaquer au Code de la Famille en occultant le Coran et l’Islam, c’est confondre l’effet et la cause.
A titre d’exemple, je prendrai le Code de la Famille en Algérie, connu des démocrates algériens sous le terme « le Code de l’Infamie », tout en rappelant que la source de cette infamie réside dans ce principe fondamental de la Constitution Algérienne : l’Islam est religion d’ État et le Coran, principale source de lois. S’attaquer au Code de la Famille en occultant le Coran et l’Islam, c’est confondre l’effet et la cause.
En particulier, je rappellerai la guerre civile des années 90 en Algérie :
le drame épouvantable vécu par les femmes algériennes victimes du « mariage de
jouissance » qu’autorise l’Islam vis-à-vis des femmes captives. Cette forme
d’esclavage sexuel, pratiqué par Mahomet lui-même, a engendré le drame
épouvantable des enfants nés de cette pratique monstrueuse. Ces enfants
innocents, sont condamnés à la double peine : celle des terroristes islamistes
en Algérie, et celle de l’Islam tel qu’il est instauré dans la Législation
algérienne, qui leur dénit tout droit à l’égalité reconnu à tout enfant par la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et par la Charte de l’enfance.
Comment Monsieur Guidère peut-il justifier les préceptes coraniques qui
sont à la source des discriminations officielles imposées non seulement aux
millions d’enfants adoptifs en terre d’Islam, mais à ces symboles de
l’innocence que constituent les nouveaux-nés, victimes de « mariage de
jouissance » qui a réduit leurs mères en esclaves sexuelles et les orphelins
dont les parents ont été tués par les islamistes en Algérie.
Dans le cadre de la kafallah, ou « prise en charge », seule autorisée par
l’Islam, la discrimination des enfants adoptés est précisée à travers les
points suivant :
Ils n’ont pas le droit de porter le nom de leur famille adoptive.
Ils n’ont pas de droit à l’héritage.
Ils ne peuvent pas figurer sur les documents administratifs de leur famille d’adoption tels que le livret de famille.
S’ils trouvent une famille de non musulmans qui leur offre l’adoption plénière, cet acte d’amour leur est refusé par l’Islam et la loi algérienne.
Par ces mesures, même quand ils bénéficient de la « kafallah » au sein d’une famille musulmane, ces enfants doivent garder un nom de famille différent de celui de leurs frères et sœurs biologiques. Ainsi, ce signe d’infamie les accompagnera toute leur vie et leur rappellera quotidiennement qu’ils ne font pas partie de leur famille adoptive.
Ils n’ont pas de droit à l’héritage.
Ils ne peuvent pas figurer sur les documents administratifs de leur famille d’adoption tels que le livret de famille.
S’ils trouvent une famille de non musulmans qui leur offre l’adoption plénière, cet acte d’amour leur est refusé par l’Islam et la loi algérienne.
Par ces mesures, même quand ils bénéficient de la « kafallah » au sein d’une famille musulmane, ces enfants doivent garder un nom de famille différent de celui de leurs frères et sœurs biologiques. Ainsi, ce signe d’infamie les accompagnera toute leur vie et leur rappellera quotidiennement qu’ils ne font pas partie de leur famille adoptive.
Cette situation contraire à la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme et la déclaration des Droits de l’Enfance n’est pas le résultat du
manque de démocratie ou de la dictature, mais bien l’application directe de la
loi coranique. Monsieur Guidère, spécialiste de l’Islam, ne peut nier qu’elle
fait partie de l’Islam officiel, quelle que soit l’interprétation de cet Islam.
C’est un dénominateur commun, aux Chiites et aux Sunnites, et dans le cadre
sunnite, il est valable pour les quatre rites : malékite, chafiite, hanafite ou
hanbalite.
Cette situation ne résulte pas d’une tradition qui existait en Arabie à
l’époque du Prophète Mahomet. Elle ne peut être justifiée par un soit disant «
contexte » historique. Elle ne résulte que de cet épisode particulièrement
révoltant de Mahomet vis-à-vis de son fils adoptif Zayd.
Réaction des associations antiracistes.
Comme on peut le constater à travers les législations actuelles des pays
arabo-musulmans et les préceptes coraniques ou ceux de la Charia, l’Islam,
depuis le mariage de Mahomet avec Zaïnab, n’admet que la filiation biologique,
ce qui constitue une forme indéniable de discrimination à connotation raciste.
Rappelons-nous la levée de boucliers du MRAP, la LDH, SOS Racisme, des médias
et des partis politiques quand la France voulait imposer les tests ADN au
regroupement familial. Tout ce que la France comptait d’antiracistes,
considérait cette mesure comme du racisme nauséabond. Et les mêmes associations
et médias gardent un silence total et odieux quand c’est l’Islam qui refuse
toute filiation, autre que biologique.
Prescriptions officielles de l’Islam de France :
Cette position de l’Islam est officiellement relayée en France par les
mosquées officielles dans leurs sites Internet.. On retrouve ces principes
racistes présentés comme des Lois divines que tout musulman doit respecter. A
titre d’exemple, ce site officiel :
De cette façon, des millions d’enfants orphelins ou abandonnés subissent
cette discrimination. Comment peut alors parler d’un Islam modéré, alors qu’une
discrimination visant des nouveaux-nés orphelins ou abandonnés, est
institutionnalisée par les lois officielles des pays musulmans et relayée par
les sites internet des mosquées en Europe :
http://www.islam-qa.com/fr/ref/10010 :
« droit et jurisprudence » Droit musulman » Coutumes » Lost Property &
Illegitimate Children » L’enfant retrouvé (laqit) »
A la question d’un internaute sur l’adoption : Si une personne adresse une
demande d’adoption à un jardin d’enfant, les responsables peuvent-ils y
répondre favorablement ? , voila la réponse officielle de la mosquée :
« Adoption prohibée et adoption légale.
Louange à Allah . Il existe deux types d’adoption ; une adoption prohibée
et une adoption légale. La première est une adoption pleine qui donne à
l’adopté les mêmes droits que les enfants de l’adoptant. Celle-ci est prohibée
parce que rendue caduque par le Coran. Car le Très Haut y dit : «Il (Allah) n’a
point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants.» (Coran, 33 : 4).. La
seconde est permise voire recommandée. Car il s’agit de bien traiter l’enfant,
de lui assurer une bonne éducation religieuse, une orientation saine, et un
enseignement utile ici-bas et dans l’au-delà.
Cependant l’on ne doit confier un enfant qu’à une personne connue pour son
intégrité, sa piété, sa bonne conduite, son aptitude à sauvegarder les intérêts
de l’enfant et son appartenance au pays d’origine de l’enfant. Ceci vise à
empêcher qu’il l’emmène à un pays où son séjour risque à l’avenir de
compromettre sa foi.
Si chaque partie remplit les conditions ci-dessus indiquées, il n’y a aucun
mal à confier l’enfant abandonné à un adoptant. Puisse Allah vous préserver. »
Un autre exemple sur Islamweb Français :
« Extrait des Fatwa de son éminence Cheikh Muhammad ibn Ibrahim (Puisse
Allah lui accorder Sa miséricorde
A la question : « Nous sommes un couple marié depuis 8 ans et nous avons un
problème de stérilité. Actuellement, on se pose la question de l’adoption des
enfants dans l’Islam.
Quelles sont ses conditions et les possibilités offertes ? En France la loi exige que l’enfant adopté soit affilié à ses parents adoptifs (il porte le même nom de famille) Merci pour votre site et votre aide. » l’imam répond ainsi : « Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète. Cher frère, chère sœur,
Quelles sont ses conditions et les possibilités offertes ? En France la loi exige que l’enfant adopté soit affilié à ses parents adoptifs (il porte le même nom de famille) Merci pour votre site et votre aide. » l’imam répond ainsi : « Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète. Cher frère, chère sœur,
Le fait qu’une personne adopte un enfant, en lui donnant son nom de famille
est illicite et Allah l’a interdit dans son livre : « Appelez-les du nom de
leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas
leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés.
Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés
pour) ce que vos cœurs font délibérément. […]» (sourate 33/verset 5).
L’Islam a ordonné d’appeler chaque personne par le nom de son véritable
père (un tel fils d’un tel) afin qu’il n’épouse pas plus tard sa propre sœur
sans le savoir ou qu’il ne prenne pas un héritage qui ne lui appartient pas.
Donc, le fait de donner son nom à un enfant adoptif et d’écrire ce nom dans
ses papiers officiels, surtout dans les pays mécréants qui ont adopté le droit
positif et qui ne reconnaissent que ce qui est écrit dans les documents
officiels, entre en contradiction avec l’islam. »
Donc, il s’agit bel et bien d’infériorité en droit en fonction de l’origine
que l’Islam officiel, suite à une péripétie de la vie de Mahomet, instaure pour
les enfants qui ne sont dont la filiation n’est pas biologiques.
En conséquence, on devrait dénoncer les injustices subies par des millions
d’être humains. Comme on a dénoncé l’Apartheid de l’Afrique du sud ou les lois
des Etats-Unis, qui décrétaient les noirs inférieurs en droits aux blancs à
cause de la couleur de leur peau. A l’époque, le monde entier a participé à la
dénonciation de ce racisme. Personne n’a dit que c’était aux Américains et aux
Africains du Sud de modifier leurs lois et que ça ne regardait pas le reste de
l’humanité..
Il n’y a aucune raison pour qu’on n’adopte pas une attitude différente et
qu’on ne se donne pas le droit de dénoncer le racisme et les discriminations,
sous le prétexte qu’il s’agit de pays musulmans et de populations nées «
musulmanes ».
On en vient à la conclusion que veulent nous imposer nos « spécialistes »
de l’Islam et nos responsables politiques tels Hubert Védrine ou Gérard Longuet
: « La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme » a perdu tout caractère «
UNIVERSEL » : en fonction qu’ils soient « nés musulmans » ou pas, ils ne
naissent plus libres et égaux en droits et perdent le droit à la liberté de
conscience ou de religion. C’est ainsi que Mathieu Guidère explique l’ «
identité musulmane » qui contraint ces peuples, soumis à la Charia « light »,
de ne bénéficier que d’une version « light » des Droits de l’Homme.
Nedaa-Amal Zohra
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