Zohra Nedaa-Amal : Jean Daniel

A son âge, Jean Daniel n’a pas encore compris que l’islamisme est la mise en oeuvre de l’islam
Publié le 10 août 2013 par Zohra Nedaa-Amal - Article du nº 315
Le Nouvel Observateur atteint des sommets dans la collabosphère. On avait l’habitude des commissaires politiques (Joffrin, Dely…), mais cette fois, la promotion de l’islam est assurée par Jean Daniel, le penseur en chef (j’ai failli dire le « guide suprême », mais je me refuse de tomber dans l’outrance, dont je laisse le monopole au Joffrin…). Dans son éditorial intitulé : « L’islamisme contre l’islam ».
Jean-Daniel s’érige en donneur de leçon à cette France qui refuse l’islamisation. Et pour cela, Jean Daniel utilise l’argument d’autorité.
Pour ses démonstrations, Jean Daniel s’affranchit de tout raisonnement déductif et de toute définition précise des mots clés (islamisme, islam…) qu’il utilise. Fort de l’argument d’autorité, il affirme ses vérités. Disposant d’une équipe dévouée de commissaires politiques et des moyens médiatiques immenses que l’Etat met à sa disposition, Jean Daniel nous assène sa vérité. La seule qui a le droit de s’exprimer.
La pensée de Jean Daniel à travers son analyse de l’islamisme.
Et cette vérité, Jean Daniel nous la révèle ainsi :
« L’islam pose un problème ? Sans doute. Mais c’est aux musulmans qu’il le pose en premier lieu. Je voudrais rappeler une conviction affirmée depuis longtemps, à savoir que le véritable ennemi de l’islam, ce n’est pas seulement l’islamophobie, c’est surtout et partout l’islamisme. En France, les islamistes sèment la division, et partout ailleurs la violence. .
À l’intérieur des grandes religions, une radicalité est née qui, même si les experts lui refusent un avenir politique, n’en est pas moins dotée d’une idéologie terroriste et anarchiste : celle de l’islamisme sous des noms différents et un visage unique, celui de la mort. »
Ainsi, Jean-Daniel nous apprend qu’ « à l’intérieur des grandes religions (que tout être censé comprend comme non seulement l’islam, mais également le christianisme, le bouddhisme, le judaïsme), une radicalité est née. Cette radicalité  est dotée d’une idéologie terroriste : celle de l’islamisme sous des noms différents et un visage unique : celui de la mort » ! C’est clair comme de l’eau de roche : l’islamisme s’est développé dans les grandes religions.
Face à une telle absurdité, on reste sans voix, On a presqu’envie de demander à Jean Daniel où a-t-il vu cet islamisme dans la religion chrétienne, bouddhiste ou judaïque.
Mais allons plus loin dans l’exégèse de ce texte hors du commun : Jean Daniel affirme que l’islamisme est une idéologie !. Si les mots ont un sens, force est de constater que l’islamisme n’est pas une idéologie, mais la mise en œuvre d’une idéologie par une politique de terreur et de violence qui vise l’ensemble de l’humanité.
L’islamisme est la mise en œuvre d’une idéologie totalitaire : l’islam.
En considérant l’islamisme comme une idéologie, Jean Daniel s’égare complétement dans son analyse. L’islamisme est par définition la mise en œuvre de l’islam. Et c’est bel et bien l’islam qui est la véritable idéologie politique. Quand il dit : « des noms différents, mais un seul visage », Jean Daniel devrait préciser qu’il s’agit bel et bien de l’islam. Il deviendrait cohérent s’il admettait que l’islam se définit lui-même comme idéologie politique. En parlant de mouvements politiques qui portent des noms différents (islamisme « modéré », djihadisme, intégrisme islamique, extrémisme islamique, salafisme etc…)  Jean Daniel devrait constater que ces différents mouvements partent de la même source : l’islam. Ces mouvements utilisent des stratégies ou des tactiques différentes, mais leur but reste le même : instaurer l’islam tel qu’il a été révélé à Mahomet, dans le Coran, cette « Parole incréée, éternelle et inaltérable » d’Allah.
Et, conformément aux préceptes coraniques, instaurer l’islam, c’est conquérir le pouvoir, dominer et soumettre l’ensemble de l’humanité.
Mahomet : le premier islamiste qui a mis en œuvre l’islam en tant qu’idéologie politique, totalitaire et conquérante.
Mais Jean Daniel ne veut rien admettre. Pour lui, tout ce que nous voyons comme horreurs islamistes, ne relève que de l’islamisme. Ce prétendu islamisme qui a dévoyé l’islam pur des origines. Cet islam que Jean Daniel, comme l’ensemble de la collabosphère, nous présente comme « religion d’amour, de paix et de tolérance » !!! Alors, pour montrer à quel point cette affirmation relève du déni de vérité, on peut se référer à l’islam des origines.
Et qui d’autre serait mieux placé que Mahomet lui-même pour nous montrer à travers ses actes et ses paroles, le véritable visage de cet islam. On ne peut trouver de meilleur exemple que le fondateur de l’islam lui-même. Et, pour éviter tout risque d’erreur, on se limitera à citer les témoins de la naissance de l’islam, les premiers  historiens musulmans : Ibn Ishaq, Ibn Hicham, Tabari, Bokhari, Muslim parmi ceux qui font autorité dans l’ensemble du monde musulman.
En lisant ces historiens, on ne peut que constater que Mahomet correspond exactement au profil type de l’islamiste que décrit Jean Daniel : il a instauré l’islam par le meurtre, les razzias, les guerres, le terrorisme, la prise d’otages sans oublier le pillage et l’esclavagisme.
Pour interpeller Jean Daniel, on ne prendra qu’un seul exemple : celui de la liberté d’expression et la manière dont Mahomet et l’islam des origines, concevaient cette liberté fondamentale.
Ce domaine est très parlant non seulement pour Jean Daniel mais pour l’ensemble de la collabosphère qui a mis en place ses commissaires politiques pour étouffer cette liberté d’expression dans notre pays.
Le terrorisme de Mahomet : poètes et chanteurs assassinés.
§  Asmâ bint Marwan : Dans sa Chronique, Tabari raconte « Il y avait une femme du nom d’Asmâ bint Marwan. Elle faisait des vers particulièrement insultants pour le prophète de l’islam. Quand ces vers furent rapportés à Mahomet, il dit tout haut : « Est-ce que personne ne me débarrassera de la fille de Marwan ?». Il y avait un homme du clan de la poétesse, ‘Omayr Ibn ‘Adi. Il n’avait pas été à Badr. Bonne raison pour faire preuve de zèle. Le soir même il s’introduisit chez elle. Elle dormait au milieu de ses enfants. Le dernier, encore au sein, sommeillait sur sa poitrine. Il la transperça de son épée et le lendemain alla trouver l’Envoyé de Dieu. Il dit : « Envoyé de Dieu je l’ai tuée ! ». « Tu as secouru Allah et son Prophète ô ‘Omayr ».
Tabari poursuit : « Ce jour-là fut le premier où l’Islam se montra puissant chez les Banû Khatma ». Le coup avait réussi. L’exploit de ‘Omayr est classé par les chroniqueurs musulmans parmi « Les expéditions du Prophète ».
§  Abou ‘Afak : un mois après l’assassinat d’Asmâ, le poète centenaire Abou ‘Afak fut tué pendant son sommeil, à cause de quatre vers contre Mahomet. Le Prophète avait prononcé négligemment : « Qui me fera justice de cette crapule ? » Un compagnon de Mahomet se chargea du meurtre.
§  Kaab Ibn Achraf : La plus ancienne biographie de Mahomet, celle d’Ibn Ishâq, traite en détail les assassinats ordonnés par Mahomet. Parmi ces assassinats, celui du poète Kaab Ibn Achraf. Il composait des poèmes contre le Prophète et l’islam. Alors l’Envoyé d’Allah dit : « Qui me débarrasserait d’Ibn Al-Achraf ? ». Muhammad ibn Maslamah répondit : « Moi, ô Envoyé d’Allah, je m’en chargerai, je le tuerai. » L’Envoyé de Dieu lui dit : « Fais-le si tu peux». Ibn Maslamah dit : « Ô Envoyé d’Allah ! Nous serons obligés de dire des paroles trompeuses. »
L’Envoyé d’Allah répondit : « Dites ce que vous voulez : cela est permis. »
Ibn Ishaq poursuit : plusieurs hommes s’étaient associés pour tuer Kaab. La nuit ils se promenèrent avec le poète. Un poète, Abu Nâ’ilah se montrait fort gentil avec Kaab. Il introduisait sa main dans ses cheveux en disant : « Je n’ai jamais senti un meilleur parfum». Ils marchèrent pendant plusieurs heures, ceci pour mettre en confiance le poète. Puis soudain Abu Nâ’ilah saisit les cheveux de Kaab en disant : « frappez cet ennemi de Dieu !» Ils le frappèrent et leurs épées qui se croisaient sur Kaab ne pouvaient cependant l’achever. Ibn Maslamah dit : « Quand je vis que nos épées ne serviraient à rien, je me suis souvenu d’un couteau attaché à mon épée. Je le saisis et l’enfonçais dans son bas-ventre et je me pressais sur lui jusqu’à ce que j’atteigne le pubis. Alors Kaab tomba par terre. »
Cet assassinat est justifié par Ibn Ishâq qui cite les vers d’Hassan Ibn Thâbit : « Ils cherchaient la victoire pour la religion de leur prophète regardant comme peu de chose tout acte inique ».
En plus, le Prophète n’a pas hésité à légitimer l’acte de verser le sang des poètes chanteurs, il a ordonné la mort de trois chanteuses : Sarah, Qarina et Arnab (voir la chronique d’Al-Tabari, vol. 3, p. 116-118).
Mahomet obéissait au Dieu de l’islam, qui se définit lui-même comme « comploteur rusé pour terroriser les mécréants ».
Pour préciser le vrai visage de l’islam, on peut rappeler comment Allah se définit lui-même. Dans le Coran, sa « Parole incréée et éternelle », Allah se définit lui-même comme le meilleur des rusés et des comploteurs qui utilise la tromperie pour semer la terreur:
(S3, V54) : « Les fils d’Israël rusèrent contre Jésus. Allah ruse aussi ; Allah est le meilleur de ceux qui rusent. »
(S8, V30) :« Allah aussi use de stratagèmes, et c’est Allah qui est le plus fort en stratagèmes. »…
Le terme rusé en arabe est makara : il dénote celui qui est un fourbe, celui qui trompe, qui utilise la ruse.
Ainsi Allah est vu comme étant le meilleur des comploteurs et le plus rusé :
(S8, V43) :«(Tes ennemis) Allah te les avait montrés peu nombreux ! Car s’Il te les avait montrés nombreux, vous auriez certainement fléchi.»
Donc, pour encourager les musulmans à combattre, Allah a utilisé la tromperie. La fin justifie les moyens.
Après la ruse, Allah utilise la force et la terreur :
(S8, V12) : « Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants : frappez les au cou (pour les décapiter) ; frappez-les aux articulations. »
(S59, V2) : « Mais Allah est venu à eux par où ils ne s’attendaient point, et a semé la terreur dans leurs cœurs. »
Et Allah soulage les tueurs et les terroristes de tout problème de conscience :
(S8, V17) : « Ce n’est pas vous qui les avez tués, mais Allah les as tués. »
Conclusion : quelle différence entre les meurtres de Mahomet et ceux des islamistes d’aujourd’hui ?
Jean Daniel peut-il nous préciser s’il considère qu’il y a une différence entre les assassinats commandités par Mahomet, et ceux des terroristes islamistes. La réponse est pourtant très simple :
§  Soit il considère que Mahomet était un terroriste islamiste. Et dans ce cas, Mahomet la vie et les actes de Mahomet relevait de l’islamisme barbare et n’avait rien à voir avec l’islam, que la collabosphère, sa Pravda et ses commissaires politiques nous jurent que c’est une « religion d’amour, de paix et de tolérance ».
§  Soit il admet que Mahomet en tant que fondateur de l’islam et modèle parfait (Coran S33, V21 : «  En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle à suivre, pour quiconque espère en Allah ») ne faisait qu’appliquer la Parole révélée par Allah dans le Coran. Et dans ce cas, il faut bien qu’il reconnaisse que ce qu’il appelle islamisme, n’est rien d’autre que l’islam : une idéologie politique totalitaire et conquérante.
Zohra Nedaa-Amal



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