L’OCI promeut les discriminations à l’échelle internationale, et
LDH-Mrap-Sos Racisme se taisent
Après
avoir montré, dans ma précédente contribution (Silence du MRAP, SOS Racisme et LDH sur les discriminations
institutionnalisées dans l’Islam) la
convergence entre le texte coranique, dans sa lecture littérale, avec les
législations officielles des pays musulmans, on peut aller plus loin encore. En
analysant l’action collective qu’exercent les pays musulmans à l’échelle
internationale. Ce sera le sujet de cette contribution.
En effet, les 56 pays musulmans se sont
organisés pour constituer un lobby à l’échelle internationale :
l’Organisation de la Conférence Islamique. De cette façon, ils peuvent agir
ainsi à un niveau mondial et d’une manière collective pour renforcer
l’influence de l’Islam à l’échelle mondiale. Ces pays forment un groupe de
pression dans les instances internationales comme l’ONU ou le Conseil des
Droits de l’Homme de l’ONU en votant automatiquement dans le même sens lors des
résolutions concernant de prés ou de loin l’Islam. En instaurant l’OCI
(Organisation de la Conférence Islamique) comme un lobby mondial, ces pas
musulmans se sont donné comme but :
1. pousser l’ensemble de
l’humanité vers une régression dans le domaine de la liberté d’expression, en
instaurant le délit de blasphème et la loi absurde contre l’islamophobie pour
exercer une pression continue sur les médias.
2. lutter contre la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en le remplaçant par une
Déclaration Islamique des Droits de l’homme, conforme au Coran et à la Charia.
A titre d’exemple, on rappellera que ces
pays membre de l’Organisation de la Conférence Islamique ont réussi par leur
vote unanime à annuler la Loi contre l’Homophobie au Conseil de Droits de
l’Homme de l’ONU, le 16/11/2010.
Organisation de la Conférence Islamique et
promotion de l’homophobie :
Au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU,
les 56 pays membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (O.C.I.) ont
voté en bloc l’annulation de cette loi destinée à lutter contre l’homophobie.
Cette résolution voulait dénoncer les
discriminations (emprisonnement et condamnation à mort) exercées par des Etats
contre les homosexuels. Mais comme chacun le sait, tous ces pays musulmans
condamnent l’homosexualité à des peines pouvant aller jusqu’à la
mort Ils ont donc obligé le Conseil de Droit de l’Homme de retirer
l’homophobie de la liste des discriminations inadmissibles.
Voir
à ce sujet le site officiel de l’ONU sur les discriminations de
l’Islam et l’homophobie officielle des 57 pays musulmans de l’OCI :http://www.un.org/News/fr-press/docs/2010/AGSHC3997.doc.htm : Site officiel de l’ONU :
Assemblée générale AG/SHC/3997-16/11/2010 :
« LA TROISIÈME COMMISSION reste
divisée sur la question de l’orientation sexuelle :
Sur la question de la promotion et
protection des droits de l’homme, bien qu’elle soit consciente de l’importance
de prévenir, de combattre et d’éliminer les exécutions extrajudiciaires,
sommaires ou arbitraires, elle est demeurée néanmoins profondément divisée par
une référence à l’orientation sexuelle dans un projet de résolution où elle
invite l’Assemblée générale à exiger de tous les États qu’ils fassent le
nécessaire pour mettre fin à la pratique de telles exécutions.
Un amendement écrit, soumis par le Groupe
des États d’Afrique et l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), et
visant à supprimer la notion de « discrimination, notamment fondée sur les
préférences sexuelles », a été retenu à l’issue d’un vote séparé et de
nombreuses prises de position des États sur la question.
La Finlande, la France, la Suisse, en particulier,
ont regretté que la discrimination fondée sur la préférence sexuelle ne soit
pas explicitement mentionnée cette année. Elles ont rappelé que de
nombreuses personnes continuaient d’être victimes de meurtres et de violences
en raison de leur orientation sexuelle ».
Parmi
les 56 pays qui ont votés en bloc contre la loi dénonçant la criminalisation de
l’homophobie : Algérie, Afghanistan, Égypte, Guinée,Indonésie, Iran,
, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Malaisie, Mali,Mauritanie, Maroc, Niger, Pakistan, Palestine, Yémen, Arabie saoudite,Sénégal, Soudan, Somalie, Tunisie, Turquie, Bahreïn, Oman, Qatar,Syrie, Émirats arabes unis….
Si on regarde maintenant la Déclaration
islamique des Droits de l’Homme, elle s’oppose à la Déclaration universelle des
Droits de l’Homme dont les principes fondamentaux sont contraires à l’Islam.
Déclaration
islamique des Droits de l’Homme :
Les
56 pays de l’Organisation de la Conférence Islamique ont élaboré la Déclaration
islamique des Droits de l’Homme le 5 AOUT 1990 au Caire.
En effet, le droit musulman basé sur le Coran, ne peut accepter ces deux
principes de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de l’ONU :
§
tous les êtres naissent libres et égaux en droits.
§
Tous les êtres humains disposent de la liberté de choisir leur
religion.
Pour
plus de précision sur la Déclaration Islamique des Droits de l’Homme, on peut
le voir à travers ce qu’en dit l’O.C.I (http://d1.islamhouse.com/data/fr/ih_articles/fr-Islamhouse-DHL16-DeclarationDroitdeLHomme-Cheha.pdf ) :
La 19ème Conférence des Ministres des
Affaires Etrangères de l’Organisation de la Conférence islamique
réaffirmant le rôle civilisateur et historique de la Communauté islamique ( la
Umma de Mahomet), la meilleure communauté que Dieu ait créée, donne son
accord pour la promulgation de la Déclaration du Caire des droits de l’homme en
Islam. Cette déclaration comporte les quelques articles suivant :
Art.
1 – a) Tous les êtres
humains forment une famille dont les membres sont unis par leur soumission à
Dieu (…)
Art.
12 – (…) Devant la
persécution, tout individu a le droit de chercher asile dans tout autre pays
(…) sauf si l’asile est motivé par la commission d’un délit selon la Loi
islamique.
Art.
19 (…) -d) Pas de crime et
pas de peine sinon conformément aux normes de la Loi islamique.
Art.
22 - a) Tout individu a le
droit d’exprimer librement son opinion d’une manière non contraire aux
principes de la Loi islamique.
b) Tout individu a le droit d’appeler au
bien, d’ordonner le juste et d’interdire le mal conformément aux normes de la
Loi islamique.
Art.
24 - Tous les droits et
libertés énoncés dans ce document sont subordonnés aux dispositions de la Loi
islamique.
Art.
25 - La Loi islamique est
la seule source de référence pour interpréter ou clarifier tout article de
cette Déclaration
On constate clairement que les articles de
cette Déclaration sont conformes au verset coranique : « Vous êtes la
meilleure communauté, qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le
convenable, interdisez le blâmable et croyez en Allah. Si les gens du Livre,
les chrétiens et les juifs, croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a
qui ont la foi, mais la plupart d’ entre eux sont des pervers. »
(Coran, Sourate 3 – Ali-Imran : Verset 110).
Dans
la définition de l’O.C.I., l’appartenance à la ‘Umma ne se limite pas à des pratiques
communes ou communautaires inspirées par ces deux sources fondamentales que
sont le saint Coran et la Sunna ou Tradition, recueil des propos du prophète de
l’Islam. Elle est constitutive de l’identité même du musulman. Ainsi le
musulman est-il musulman avant d’être citoyen français. Aussi, doit-il se
prémunir contre toute « impureté » ou « souillure »
provenant des autres.
Dans cette logique de l’O.C.I., tout
musulman, recevant un ordre venu d’Allah, a l’obligation de l’accepter et
de s’y soumettre, même si la raison ne lui en est pas évidente,
conformément à la parole d’Allah : « Il n’appartient pas à un croyant
ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose
d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah
et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. » (Coran,
Sourate 33, Verset 36).Tout jugement divin repose nécessairement sur une
sagesse, même si elle n’est pas connue du fidèle musulman. A ce propos,
Allah confirme : « Tel est le jugement d’Allah par lequel Il juge
entre vous, et Allah est Omniscient et Sage. » (Coran, Sourate 60 :
Verset 10) ».
Toute cette démonstration est destinée à
montrer au musulman que la Loi divine du Coran est supérieure aux lois humaines
des pays non musulmans où ils habitent.
Après
ce conditionnement, il s’agit de convaincre les musulmans à agir partout pour
appliquer la loi divine. Pour cela, l’Article
stipule que « Tout individu a le droit d’appeler au bien,
d’ordonner le juste et d’interdire le mal conformément aux normes de la Loi
islamique ». On notera la conformité de cet article avec le précepte
coranique « vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez
en Allah ».
Pour
illustrer cette prescription, on prendra l’exemple de l’Imam Ibn Hazm (http://www.sajidine.com/rappels/frere-soeur/bien-mal.htm
) qui dit : « L’opinion unanime de la communauté consiste à faire le bien
et interdire le blâmable sans aucune contestation, conformément aux paroles
divines : «Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne
le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. »
(Coran, Sourate 3 – Ali’Imran, verset 104). L’Imam Mohamed Abdou confirme
: « L’obligation à ordonner le bien et interdire le blâmable est pareille au
devoir du pèlerinage dans la mesure de la capacité de l’homme, même
l’ordre de faire le bien et interdire le blâmable est une obligation plus
confirmée que le pèlerinage qui n’est pas soumise à la condition de la
capacité. Pour cela chaque individu est tenu, pour préserver sa personne et
ceux qui vivent avec lui, d’ordonner le bien et déconseiller le blâmable. Ceci
donc ne figure pas parmi les devoirs semi-obligatoires comme la prière
funéraire… Mais une fois que l’homme observe une action blâmable, il sera de
son devoir de la réprouver, voir l’interdire,
sans attendre qu’un autre le fasse à sa place ».
Les conséquences de ces prescriptions sont
tout simplement catastrophiques. On imagine facilement les pressions terribles
que subissent les musulmans vivants dans un pays non musulman comme la
France. Ils sont déchirés entre leur foi musulmane et les Lois de la
République contraires à l’Islam.
On se limitera aux seules conséquences
concernant la femme musulmane vivant en Europe.
Prescriptions
islamiques et vie des musulmanes en Europe
Il est clair que l’immense majorité des
musulmans vivant en Europe résistent à ces dictats et gardent le sens de la
mesure, tout en vivant leur foi. Mais force est de constater, qu’une partie de
la « communauté » cède devant le matraquage continu des imams,
relayés par les partis islamiques de leur pays d’origine, les chaines
satellitaires et l’action menée par l’O.C.I. à l’échelle mondiale.
Alors on imagine facilement la vie de
certaines petites filles musulmanes nées dans un pays non musulman. Dès leur
plus tendre enfance, on leur inculque des principes islamiques touchant tous
les domaines de la vie et qui sont en flagrante contradiction avec ce qu’elles
vivent tous les jours.
Elles ne doivent pas manger ce que mangent
leurs copines non musulmanes. Elles ne doivent pas assister à leur fête de
Noël. Elles ne font pas la gymnastique comme elles et n’ont pas le droit de
pratiquer la natation comme ces amies non musulmanes. Elles ne s’habillent pas
comme elles.
Et le pire dans tout cela
réside dans le principe qui sous-tend ces obligations : le principe
d’impureté. Ce principe est à mon sens le plus odieux. Imaginez ce qui se passe
dans la tête d’une petite fille qui essaye de comprendre pour quelle raison la
nourriture de ses copines non musulmanes est impure !
En ajoutant à ce principe d’impureté, la
notion que leur manière de s’habiller est impudique. Elle est contraire à la
pudeur islamique.
La suite est dans la même logique : quand
elle passera de l’enfance à l’adolescence, elle sait que les flirts et les
amours des copines, sont contraires aux prescriptions islamiques. Tout liaison
amoureuse avec un non musulman est frappée du sceau de l’interdit et de
l’impur.
Et pour celles qui bravent cet interdit, le
drame vécu au niveau de la famille est considérable.
Et parfois, ce drame finit en tragédie.
Souvent les parents, pour éviter ces drames
tout en conformant leur vie aux prescriptions islamiques, agissent par la
« prévention » : elles ont recours au mariage arrangé, auquel la
jeune fille doit se soumettre.
Mais si par malheur, la jeune fille
transgresse l’interdit en refusant le mariage arrangé, le drame commence. Il
devient tragique si la jeune fille entame et revendique une liaison avec un non
musulman, alors les parents se retrouvent déchirés entre leur devoir de
musulman et l’amour que tout être porte à ses enfants.
Et c’est là, qu’on mesure à quel point ce
précepte coranique «Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et
croyez en Allah », est porteur de violences, de drames et de tragédies.
Malgré leur silence assourdissant, nos
médias ne peuvent occulter entièrement la réalité.
Même si la nouvelle n’a pas été
diffusé par les médias dominants et les journaux télévisés, le quotidien Le
Figaro a rapporté dans son article du 03/12/2011 les dimensions
alarmantes que prennent ces tragédies en Europe :
« Les crimes d’honneur
augmentent au Royaume-Uni
Par Chloé Woitier .
Article illustré par Banaz Mahmod, 20 ans,
a été violée, torturée, étranglée puis brûlée sur ordre de son père et de son
oncle en 2006 car elle fréquentait un garçon. Son meurtre avait choqué le
Royaume-Uni.
« Une association a recensé près de
3000 victimes de «crimes d’honneur» dans le pays en 2010. Les plaintes déposées
à la police ont doublé en un an dans certaines zones, dont Londres.
Battues,
séquestrées, mutilées, aspergées à l’acide ou tuées pour avoir porté atteinte à
l’honneur de leur famille. Cette réalité a été vécue en 2010 par près de 3000
jeunes femmes résidant en Grande-Bretagne,selon une étude parue par l’Organisation pour le droit
des femmes iraniennes et kurdes (Ikwro). Dans la seule capitale de Londres, ces
«crimes d’honneur» ont doublé en un an, avec près de 500 cas.
Les données, collectées pour la première
fois dans le pays, ont été obtenues par l’association grâce au Freedom of
Information Act, une loi promulguée en 2000 par le gouvernement de Tony Blair
qui permet à tout citoyen d’avoir accès à un très grand nombre de documents
administratifs. Ikwro a ainsi envoyé une demande à l’ensemble des forces de
police afin de connaître le nombre de violences qui ont été perpétrées l’an
passé au nom de «l’honneur».
Le total, estimé à 2823 incidents, peut
selon l’association être augmenté d’au moins 500 cas, 13 unités de police sur
52 n’ayant pas répondu à la demande. Dans certaines zones, les cas recensés ont
doublé en un an. Ikwro estime également que ces chiffres sont sous-estimés, de
nombreuses victimes n’osant pas porter plainte par peur de représailles.
«Un problème sérieux qui touche
des milliers de personnes»
Pour
l’association, la très grande majorité des femmes victimes de ces violences
proviennent de familles originaires du sous-continent indien, d’Europe de l’Est
et du Moyen-Orient. «Elles résistent de plus en plus aux atteintes à leur
liberté, comme un mariage forcé décidé par leur famille. De fait, elles sont
plus exposées aux violences», explique auGuardian Fionnuala Ni Mhurchu,
responsable de la campagne d’Ikwro. «Ces chiffres sont importants
car ils prouvent qu’il ne s’agit pas d’un phénomène isolé. C’est au contraire
un problème sérieux qui touche des milliers de personnes chaque année, dont un
certain nombre subit de très importantes violences avant de porter plainte.»
Ces
femmes subissent le courroux de leur famille parce qu’elles ont un petit ami,
ont refusé un mariage arrangé, ont été violées, ou parlent simplement à des
hommes. D’autres sont victimes de violences car elles sont homosexuelles, se
maquillent, ou s’habillent à l’occidentale. «Les coupables de ces crimes sont
considérés comme des héros dans leur communauté parce qu’ils ont défendu
l’honneur de leur famille et la réputation de la communauté»,a
expliqué la directrice de l’Ikwro, Dina Nammi, sur la BBC. »
Conclusion
Cette réalité tragique montre à l’évidence
le lien entre ces drames épouvantables et les prescriptions islamiques. Mais il
faut préciser que si ces prescriptions ont pour base le texte coranique, elles
sont légitimées par les autorités religieuses dans leur interprétation unanimes
de ce texte coranique. Mais en plus, elles sont officialisées par les
législations officielles des pays musulmans à l’échelle des nations et par
l’Organisation de la Conférence Islamique à l’échelle mondiale.
Or l’évidence nous montre que ces
prescriptions constituent des discriminations contraires au principe d’égalité
homme-femme, aux libertés fondamentales et à la Déclaration Universelle
des Droits de l’Homme. Ces discriminations ont à l’évidence une
connotation raciste.
Et malheureusement, on constate dans notre
pays que les associations comme la LDH, le MRAP ou SOS Racisme, censées
lutter contre le racisme, les discriminations et les atteintes aux Droits de
l’Homme, ne dénoncent que rarement cette situation. Ils consacrent énormément
d’efforts pour travestir la réalité en affirmant que ces discrimination n’ont
aucun lien avec l’Islam.
Et ces associations vont encore plus
loin : elles attaquent avec une rare violence ceux qui luttent
réellement contre ces discriminations. Ces associations ne peuvent accepter
qu’on puisse traiter le problème à la base, en mettant en évidence le rôle de l’Islam
qui constitutionalise ces discriminations. Elles veulent à tout prix cacher ce
lien entre l’Islam et les discriminations à connotations racistes. Ce déni de
réalité prend des proportions scandaleuses, au point que nous somme en droit de
parler d’une forme de négationnisme.
Nedaa-Amal
Zohra
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