Caroline Fourest : les islamistes ne sont pas des musulmans !
Dans son émission ( http://www.youtube.com/watch?v=lWflE8kUl_s ) : « les réseaux de l’extrême : les radicaux de l’islam, Caroline Fourest n’hésite pas à formuler des contrevérités particulièrement choquantes. Et pourtant, elle s’adresse à des millions de citoyens, sur une chaine publique au moment de grande écoute. Elle commence son émission par ces non-sens : « Ils parlent beaucoup de religion, mais ne pensent qu’à la politique, à faire reculer le vivre ensemble et la laïcité : eux ceux ne sont pas les musulmans, mais les islamistes…. » !
On pourrait paraphraser Caroline Fourest, en lui rappelant Mahomet : « Il parlait beaucoup de religion, mais ne pensait qu’à la politique, à faire reculer le vivre ensemble et la laïcité : lui ce n’est pas un quelconque musulman, mais Mahomet, le Prophète d’Allah et fondateur de l’Islam ».
Les islamistes ne sont pas des musulmans !
On reste sans voix, devant ces affirmations de Caroline Fourest, qui retire le titre de musulmans à ces islamistes ayant attesté la profession de foi de l’Islam : « Il n’y a d’autre divinité qu’Allah, et Mahomet est son Prophète ». Ce qu’elle dit est tout simplement contraire à l’Islam. Et pourtant, elle annonce cette « information » à des millions de français, sans peur du ridicule.
L’islamisme est une idéologie politique !
Ensuite, avec l’appui de Séverine Labat, chercheuse au CNRS, elle nous informe que « l’islamisme n’est pas une religion : l’islamisme est une idéologie politique », alors que la réalité historique apporte la démonstration que l’Islam a toujours été une idéologie politique totalitaire et conquérante.
Devant des telles affirmations, nous sommes en droit de se poser deux questions :
- 1. Soit ces deux personnes ont des grosses lacunes et ne possèdent pas un minimum de connaissance sur la vie de Mahomet le Coran ou les Hadiths. Dans ce cas, elles ne devraient pas faire des émissions censées informer les français sur l’Islam.
- 2. Soient ces deux personnes maitrisent ces connaissances, et alors leur émission est destinée à manipuler l’opinion.
Que dire de Mahomet et de ses compagnons, les Sahabas ?
Mahomet a une conception politique de l’Islam, puisqu’il a instauré un état théocratique par la violence : c’est donc un islamiste selon la définition de Séverine Labat, chercheuse au CNRS. Elle devrait faire preuve de cohérence, puisque Mahomet se revendique de l’islamisme, qui n’est rien d’autre qu’une idéologie politique !!!!
Si on regarde en détail, les historiens musulmans eux-mêmes sont unanimes à décrire les violences utilisées par Mahomet pour conquérir le pouvoir politique. En effet, Mahomet, avec ses disciples et compagnons, les « Sahabas », parlaient beaucoup politique, mais n’avait dans la tête que la conquête du pouvoir politique et des richesses matérielles et humaines, si on peut désigner par ce terme les femmes, les esclaves et les concubines.
Pour cela, tous ses efforts étaient tendus vers cette nécessité du Jihad et du Qital, pour mener les razzias, les embuscades, les assassinats et finalement les conquêtes nécessaires pour instaurer cet état théocratique, voulu par Allah.
Mahomet finira par conquérir un pouvoir absolu, accumulera les richesses considérables (biens matérielles, terres, palmeraies et biens « humains » : esclaves), sans oublier un harem conséquent composé de plusieurs femmes et concubines. Ses disciples et compagnons accumuleront aussi ce même genre de richesses bien terrestres. Et pour arriver à leur but, Mahomet avec ses compagnons et disciples, n’ont reculé :
- 1. ni devant les assassinats en masse (700 à 900 juifs désarmé, égorgés en une seule journée).
- ni devant les assassinats ciblés, sans épargner même les femmes poétesses qui osaient critiquer l’islam. Elles furent tuées avec une férocité inouïe : le cas de cette poétesse Asmaa Bint Marwan : « Elle offensait et provoquait le parti musulman. A cause de cela, Umayr annonça qu’il allait la tuer, dès que le prophète rentrait de Badr. Ainsi, la nuit, il se faufila chez elle pendant que ses enfants dormaient autour d’elle. Le plus jeune était encore accroché à son sein. Avec le sabre, il la transperça. Pour la prière du matin, il était déjà de retour à Médine. Muhammad lui demanda aussitôt s’il l’avait tuée. Il avait peur de la question. Ensuite, il fut tout de suite rassuré. » (Waid, Livre des expéditions 10).
- 3. ni devant aucun pillage, aucune destruction ou expulsion en masse des habitants du pays où ils vivaient depuis des siècles.
- 4. ni devant les prises d’otages avec demande de rançon et chantage d’exécution.
Et le pire de crimes résidait dans les enfants pris en esclaves et les femmes prisonnières réduites à l’esclavage sexuel. Cette humiliation suprême était destinée à « jeter l’effroi et la terreur, dans le cœur des mécréants » comme le précise la parole d’Allah dans le Coran.
Selon les critères de Caroline Fourest : Mahomet, Abu Bkar, Omar, Uthman et Ali sont des islamistes. Ils ne sont pas musulmans !
Si on ajoute les luttes féroces qui ont opposés les plus proches compagnons de Mahomet, pour lui succéder, on a la preuve que l’Islam est avant tout politique. En effet, ces luttes ont opposé le clan d’Ali à celui d’Abu Bakr et Omar, dans le couloir de la chambre mortuaire du Prophète. Ces luttes féroces ont commencé avant l’enterrement de Mahomet, et ont dégénéré en guerres sanglantes qui divisent encore aujourd’hui le monde musulmans et opposent toujours les chiites aux sunnites. Ces guerres ont commencé dès les premières années de l’Islam : l’assassinat du Calife Uthman, la Bataille du Chameau qui opposa les troupes d’Ali (cousin et gendre du Prophète), à celles d’Aïcha (femme du Prophète) en l’an 656 []près de Bassorah, ou la bataille de Siffin entre Ali et Mu’awiya en 657. Après l’assassinat d’Ali, le Calife Yazid traqua ses descendants : Hussein, le petit-fils du Prophète, fut décapité à Kerbala, et sa tête fut ramenée au Calife à Damas.
Cette «Grande Fitna » engendra des haines inexpiables, entre les chiites, partisans d’Ali, et les sunnites qui constituent la majorité des musulmans. Les crimes contre l’humanité qui ensanglantent aujourd’hui la Syrie et l’Irak, sont la continuation de ces guerres qui ont opposé chiites et sunnites tout au long de l’histoire de monde musulman.
On ne peut les comprendre que si on regarde cette vérité en face : l’Islam ne se conçoit que comme idéologie politique conquérante. L’Islam justifie la violence et la guerre dans le but de conquérir le pouvoir politique et dominer les nations. Et, ceux qui réalisent cette conquête, exerce un pouvoir politique sans partage. Toute idée de démocratie ou d’alternance du pouvoir, sont étrangères aux principes de l’Islam, depuis sa fondation par Mahomet jusqu’aux évènements que nous vivons aujourd’hui.
Comme on le constate, l’unanimité des historiens musulmans nous montrent que Mahomet et ses compagnons avaient exactement la même conception de l’Islam que les islamistes que décrivent Caroline Fourest et Séverine Labat, chercheuse au CNRS.
Et si spécialistes de l’Islam veulent rester cohérentes, il faut bien qu’elles admettent que le Prophète Mahomet, comme ses compagnons « As-Sahabas » et en particuliers ses successeurs, les quatre Califes « bien guidés d’Allah », Abu Bakr, Omar, Uthman et Ali, étaient bel et bien des islamistes. Et dans ce cas, pour garder un minimum de cohérence, il faudrait qu’elles annoncent cette grande nouvelle aux français qui les écoutent : Mahomet, Abu Bakr, Omar, Uthman et Ali n’étaient pas musulmans, mais des islamistes !
On voit ainsi jusqu’à quelles limites absurdes peuvent mener les manipulations et les falsifications de Caroline Fourest, comme celles des autre idiots utiles de l’Islam.
Zohra Nedaa-Amal
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