Lesbiennes et pédophilie : USA / France ???

Kaitlyn Hunt


En France, un des romans lesbiens contemporains les plus célèbres fut " Les amies d'Héloise" qui racontait une histoire d'amour entre Suzanne, ex résistante, et son élève, Héloise .. 13 ans, qui est aussi la fille de sa meilleure amie. L'histoire se terminera des années plus tard avec la fin de la vie de Suzanne, par un cancer.
Il y a quelques mois, en France, une professeur de 36 ans "séduit" son élève, une très jeune fille de 12 ans, et la justice est plus clémente sans doute que si cette professeur avait été un homme.
En ce moment une autre affaire se déroule, avec une justice cette fois sans douceur, aux USA, contre une jeune fille de 18 ans,   Kaitlyn Hunt, dont la petite amie n'a que 14 ans.

Il peut exister dans les relations entre adultes et jeunes adolescents de vraies histoires d'amour, y compris homosexuelles. Mais combien plus de manipulateurs et prédateurs d'adolescent-e-s ...
A part dans la situation "idéale" romancée décrite par Hèlène de Monferrand, un ou une adulte qui aime vraiment un ou une adolescente doit avoir une attitude prudente pour l'enfant, attendre sa majorité sexuelle, vivre les anciennes fiancailles, d'autant plus que l'écart d'âge est important.

Le contraste est frappant entre la réaction en France et aux USA. Ces deux affaires montrent aussi le contraste entre des situations où l'écart d'âge, et donc le risque de relation de pouvoir pernicieux de l'adulte sur l'enfant, sont importants, et les affaires concernant deux adolescents ou adolescentes séparées par quelques années ou mois.

L'impression dominante, est le manque de retenue, ici et là, personne ne réfrène ses envies :
Une adulte ayant le triple de l'âge de son élève n'hésite pas à la draguer et à la "consommer", et beaucoup de gens ici trouvent cela "normal" ...
La justice et l'entourage aux USA se déchaine contre une fille à peine majeure et une "enfant" : Kaitlyn Hunt est emprisonnée (!)
En fait, dans un sens ou dans un autre, la passion "amoureuse" sans retenue, la violence "justicière" débridée règnent.

 

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