un enseignement islamique de la haine en france, elisseievna
Article mis à jour le 20-06-2004
... sans oublier les musulmans qui tentent d'éduquer leurs enfants ... en oblitérant le sens central des textes islamiques...
Un Islam sans haine raconté aux enfants, Elisseievna
Article mis à jour le 21-06-2004
L’ENDOCTRINEMENT D’ ENFANTS MUSULMANS EN FRANCE
Lorsque l’on parle de l’influence de l’idéologie islamiste sur les jeunes « beurs » français, on pense à celle véhiculée par les télévisions arabes, ou par des imams venus de l’étranger, on pense seulement aux adolescents à l’âge de la quête de l’identité... Or il suffit d’entrer dans des librairies islamiques en France, pour trouver le matériel français ( livres et cassettes publiés en France, en français, par des auteurs français), d’un endoctrinement intégriste, y compris destiné aux plus petits enfants.
Un livre illustré « approuvé par l’UOIF » (fédération membre du conseil français du culte musulman), « Le Coran expliqué à mon enfant »[1], leur enseigne qu’ils doivent choisir « la Voie droite » de l’Islam sous peine de subir les supplices de l’enfer (longuement décrits par le livre) ; qu’un mécréant est un homme sans charité ; que les juifs et les chrétiens iront en enfer ; qu’un juif a usé de sorcellerie pour tenter de tuer Mahomet… "Il faut croire en Dieu et en son saint Coran. Et croire, c'est faire ce que Dieu t'ordonne." -"Beaucoup n'ont pas su rester dans cette voie droite (…) C'est le cas des chrétiens (...) C'est aussi le cas des Juifs (...) "- " La Hutamah est un des sept noms du feu de l'enfer (...) Dieu punira ceux qui font du mal en les jetant dans la Hutamah. Il y brûlera tous ceux qui n'ont pas cru en lui et qui lui ont désobéi."- " Après la mort… l'homme s'il a mécru (…) sa tombe rétrécira et les supplices commenceront."- " Le prophète dit que les juifs se sont divisés en 71 sectes, les chrétiens en 72, (…) Tous iront en Enfer, sauf ceux qui suivront les paroles du saint Coran et la Sunnah du prophète".
Dans « La Voie du petit musulman[2] » l’enfant peut lire : « Le Musulman est un combattant » « Coran 9-111 : [les croyants] : ils tuent et ils sont tués » « Le combattant s’emploie à défendre la religion de Dieu ; s’il tombe en martyr, il obtient le Paradis » « Le Musulman est fort » « La force consiste aussi, pour le musulman, à maîtriser le maniement des armes ; le Prophète nous y a incité dans le passage suivant « Dotez vous contre eux du maximum de force que vous pouvez. Sachez que la force est dans le tir [phrase répétée trois fois] ». La même incitation à « se perfectionner dans l'art militaire, non seulement défensif, mais aussi offensif », se trouve dans un livre pour adulte du même nom[3]. Un autre livre[4] pour les petits « de 4 à 10 ans », est consacré à la disparition du peuple de Ad : ce peuple, explique par ailleurs un ouvrage pour adultes[5], fait partie des nations exterminées par Dieu à cause de leurs péchés.
Pour les adolescents, on trouve sur cassettes[6] les conférences (annoncées sur le site francophone Oumma.com) d’un fils d’ouvrier du Nord, Hassan Iquioussen. Pour Dounia Bouzar[7](membre du conseil du culte musulman) celui-ci fait avec Tariq Ramadan, un bon « travail social » auprès des jeunes. Or l’une des cassettes de ses conférences, intitulée « Palestine », est un enseignement de la haine antisémite la plus incroyable. Il met en garde les jeunes contre le projet qu’auraient les juifs de massacrer les musulmans, il leur explique que : " Les juifs endorment les gens en trichant et en mentant, c'est dans leur nature "- " Les juifs n'ont pas de pitié, ils enseignent à leurs enfants dès la plus tendre enfance qu'il faut tuer les Arabes ." - " Selon les fatwas des rabbins, tuer un arabe c'est aller au Paradis."
Les livres et cassettes pour enfants publiées en France, comportent les mêmes éléments «d’enseignement du mépris » que les manuels pour enfants arabes, étudiés par Yohanan Manor[8] : chrétiens faussaires, juifs fourbes, cupides, massacreurs …
A travers ces documents, c’est un endoctrinement totalitaire des enfants qui paraît en œuvre.
Que font les islamistes ici ? Ils enflamment les adolescents avec l’idéal d’un islam « pur » et social contre l’occident décadent, et avec la cause palestinienne, ils terrorisent les enfants avec l’enfer en cas de refus de faire ce qu’Allah « ordonne » (ex : porter le voile, jeûner), et les plus grands avec la menace d’une perte d’ « identité ». Ils créent des associations de loisirs pour les jeunes, poussent souvent des filles à se voiler contre l’avis de leurs parents. Dounia Bouzar loue le travail des prédicateurs qui apprennent aux jeunes que leurs parents confondraient des « traditions » oppressives, avec l’Islam libérateur… Il est très significatif qu’un livre[9] pour enfants, écrit avec les conseils d’un musulman non intégriste, Soheib Bencheikh, leur montre un grand père expliquant le Coran à son petit fils, dans un langage humaniste : « Tu comprendras que Dieu t'a créé pour exalter la vie, et non pour apporter la tristesse ou la mort ", « Un vrai musulman doit respecter les trois religions », alors que l’ouvrage approuvé par l’UOIF ne présente au petit lecteur qu’un discours impersonnel et .. des pages du Coran en arabe.
Qu’ont fait les nazis ? Ils ont misé sur le long terme : ils ont d’abord endoctriné les enfants, ils ont dévalorisé à leurs yeux leurs parents, cassant la transmission (de l’expérience de la vie) pour mieux fanatiser (et pousser vers la mort). Les Hitlerjugend ont mis près de deux décennies pour passer des associations de loisirs volontaires pour jeunes, à l’embrigadement obligatoire avec entraînement militaire et dénonciation des parents opposants. Le plus célèbre film nazi pour jeunes : « Quex », est l’histoire d’un enfant qui meurt pour la cause. Comment ne pas s’en souvenir en voyant les courts métrages de la télévision palestinienne exaltant les enfants martyrs (« Shahids »)? Ou des filles d’ici incitées à « sacrifier » leur scolarité pour leur foi ( « Shahada »)?
Il faut prendre au sérieux, des « bouts de chiffons sur la tête» aux livres pour les petits, ce qui pourrait former (espérons qu’il n’en soit rien), le nouvel « œuf du serpent ».
Juliette Minces, Sociologue Elisseievna, militante féministe, Septembre 2004
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Post Scriptum :
Il est courant d’entendre renvoyer dos à dos « juifs » et « arabes » lorsque l’on parle des intégristes.
D’abord, on ne répétera jamais assez à quel point ces derniers font horreur à nombre d’ « arabes » et de « musulmans ».
Ensuite, il semble permis de préciser tout de même quelques points.
- Sur le fait de se réjouir de la mort …
La bible, proverbes 24,17 « A la chute de ton ennemi, ne te réjouis pas ! Que ton cœur ne s’égaye pas quand il trébuche » 24,29 « Ne dis pas : « Je lui ferai comme il m’a fait ; je retournerai à l’homme selon son œuvre ».
- Sur les livres pour enfants :
A la lecture de l’article ci-dessus sur les livres pour enfants, la réaction d’une personne appartenant aux médias fut : « Si on regardait chez les juifs, on trouverait peut être aussi … ». Aussi, nous suggérons aux lecteurs de bien chercher dans les livres juifs pour enfants, au cas où …
[1] En 2 tomes, sans nom d’auteur, édité par « Révélation » 30 rue Franklin 93120 La Courneuve
[2] tome 5, Editions Essalam et Editions Safir 2002
[4] Houd et la destruction du peuple de ‘Ad Irène Rekad Editions Maison d’Ennour 2003
[8] Les manuels scolaires palestiniens, une génération sacrifiée Berg International Editeurs 2003
[9] Le Coran raconté aux enfants Myra Daridan Editions Les Portes du Monde 2002
Celles et ceux qui nous lisent savent avec quelle énergie nous avons combattu, avec d’autres, l’enseignement de la haine dispensé par les manuels scolaires palestiniens. On se souvient sans doute également du courageux combat du député européen F. Zimeray &
Celles et ceux qui nous lisent savent avec quelle énergie nous avons combattu, avec d’autres, l’enseignement de la haine dispensé par les manuels scolaires palestiniens. On se souvient sans doute également du courageux combat du député européen F. Zimeray – pour obliger l’Union européenne a conditionner l’aide dont bénéficie l’Autorité Palestinienne à l’abolition de ce phénomène mortifère. Mais qui sait qu’un enseignement identique, majoritairement antisémite, est dispensé, en France même, par voie de livres et de cassettes, à une jeunesse musulmane, déjà violemment conditionnée par "l’exportation" du conflit palestino-israélien et son acclimatation comme vecteur de haine antijuive, anti-américaine, voire anti-occidentale ? Et si la chose est sue, quelles mesures sont prises pour y mettre bon ordre ? La lecture du rapport qui suit en effarera plus d’un(e). Personnellement, je l’avoue, j’en ignorais tout, ou presque. Certes, j’avais, comme beaucoup, entendu parler de cassettes qui circulaient dans les mosquées et dans les quartiers à forte concentration de populations issues de l’immigration africaine et maghrébine, mais je n’avais aucune idée de leur teneur. Le contenu de ce rapport m’a paru crédible, bien que je n’aie pas eu la possibilité de prendre connaissance des documents livresques et audio du matériau compilé dans l’enquête de la correspondante qui nous a adressé ce rapport. Je fais donc appel à tous ceux et celles qui pourraient corroborer – ou au contraire – démentir ces propos effarants – afin qu’ils nous adressent des documents irréfutables, de nature à étayer leurs affirmations sans l’ombre d’un doute. De notre côté, nous prenons contact avec l’auteur de ce rapport pour obtenir plus de précisions. Dans ces circonstances, on voudra bien comprendre la prudence qui nous pousse à interdire, pour l’instant, toute reproduction, sur site ou sur forum, de tout ou partie du matériau ci-dessous, qui fait d’ailleurs l’objet d’un copyright d’upjf.org. Menahem Macina.
Les titres et les sous-titres de cet article sont de la Rédaction d'upjf.org. Titre original de l'auteur : "L'enseignement aux jeunes musulmans en France de la haine antisémite et de la 'lutte au nom de la seule religion'"
Voir aussi, du même auteur, "Réponse aux articles de Dounia Bouzar". Et "Un Islam sans haine raconté aux enfants".
I - Pour les adolescents
II - Pour les enfants et ceux qui leur font la lecture
Autre site, en anglais : White Rose.
Consulter également la passionnante conférence (en anglais) de George J. Wittenstein, Memories of the White Rose. On peut également lire (en anglais) le texte d’un tract du mouvement.
Mis en ligne le 20 juin 2004 sur le site www.upjf.org.
----- Original Message -----
From: Liliane Servier
To: UPJF
Sent: Sunday, June 20, 2004 11:30 PM
Subject: haine
"La mosquée d"Al Aqsa a été construite par des anges, le Temple de Salomon n"a jamais existé, les juifs n"ont pas de lieux saints mais ils ont l"art d"inventer des lieux saints pour justifier leur colonisation". Ils n"ont pas non plus d"histoire, puisque Abraham, Salomon, David, leur royaume, Jérusalem... étaient musulmans.
Il ne faut pas se limiter à relever l"antijudaïsme dans cet enseignement de la haine. Il serait opportun d"aviser le Pape que, le Temple de Salomon n"ayant jamais jamais existé, Jésus n"a jamais pu y mettre les pieds et en chasser les marchands. En conséquence, le christianisme et ses lieux saints sont, eux aussi, des inventions. Cette révélation pourrait faire l"objet d"un intéressant débat au Vatican. Il faudrait peut-être aussi en aviser M. Yasser Arafat pour qu"il ne tente plus d"assister à la messe de minuit de Noël dans la Basilique de la Nativité à Bethléem.
Il y a longtemps que les Arabes tiennent ce discours et que Juifs et Chrétiens le trouvent tellement absurde qu"ils préfèrent ne pas y réagir, par crainte de sombrer dans le ridicule.
Votre vigilance à l"égard des menées antisémites est louable, mais tant que cet enseignement de la haine ne sera pas dénoncé, preuves à l"appui, dans la grande presse et les médias, on continuera de dire que les juifs sont paranoïaques et qu"il ne faut pas prendre au sérieux les "divagations" de quelques islamistes illuminés.
Liliane Servier
Qui plus que nous souhaite voir publiés dans la grande presse les résultats d"enquêtes aussi dignes d"éloges que celle d"Elisseievna ? Notre honorable correspondante - dont j"ai apprécié la veine sarcastique - aurait-elle une recette qui vaudrait aux articles écrits par des Juifs qui n"appartiennent pas au gotha des référents juifs incontournables (je ne cite pas de nom, mais suivez mon regard!) d"être publiés dans la grande presse? Je crains que cette panacée n"existe que dans nos désirs inassouvis... Si bien écrits et documentés qu"ils soient, nous le savons par expérience, mes collègues journalistes et moi-même, nos articles de cette nature ne sont JAMAIS publiés. Et c"est un grand miracle quand l"un de ces organes de presse pousse la correction jusqu"à nous répondre que notre texte "n"entre pas dans sa ligne éditoriale"...
Menahem Macina
Titre de la Rédaction d'upjf.org. Titre original: "Pourtant pas compliqué !"
Titre de la Rédaction d'upjf.org. Titre original: "Pourtant pas compliqué !"
[Voir aussi, du même auteur : "Un enseignement islamique de la haine en France".
Alors que l’UOIF approuve un livre pour enfants (1), abominable de terrorisme psychologique et d’intolérance, censé leur enseigner le Coran, on peut lire un tout autre enseignement dans un très joli livre, lui aussi pour les jeunes : Le Coran raconté à mon enfant (2), narrateur : Myra Daridan, illustrations de Mahi, précédé de la mention : "Nous remercions le Mufti de Marseille, Soheib Bencheikh, pour les conseils qu’il nous a prodigués".
Plusieurs comparaisons sont établies entre l’histoire racontée par chacun des monothéismes, le personnage du grand-père, qui explique le Coran à son petit-fils, en montre les similitudes et les différences, mais nulle part il n’est question d’accusation de "falsification".
«Pour éprouver sa foi, Dieu avait demandé [à Abraham] de lui sacrifier ce qu’il avait de plus cher, son fils. Comme tu peux l’imaginer, il ne s’agissait que d’une épreuve, et un mouton fut sacrifié à la place de l’enfant. L’histoire d’Ibrahim est commune aux juifs, chrétiens et musulmans. La seule différence est que, pour les musulmans, c’est Ismaïl qui devait être sacrifié, alors que, pour les juifs et les chrétiens, c’était son frère Isaac ou Ishâq.
– Grand-père, mes amis Moussa et Issa ont d’autres Livres, lequel est le plus beau des trois ?
- Tes amis ont les livres de Moïse et de Jésus. Ce sont aussi des livres de Dieu, le même dieu que le tien. Le Coran dit que ceux qui croient sont tous frères. Il dit aussi que ceux qui croient en Dieu et au jugement dernier et font le bien n’ont pas de crainte à avoir, et seront récompensés par Dieu. Un vrai musulman doit respecter les trois religions et tous les prophètes du Livre. D’ailleurs, on ne dit pas Moïse et Jésus en arabe, on dit toujours Notre Seigneur, Sayedna Moussa, Sayedna Issa, comme on dit Settena Maryam, Notre Dame Marie.»
Les commentaires insistent sur la ressemblance et le lien.
«Les similitudes entre le Coran et la Bible sont nombreuses. Le lien entre les trois religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme et l’islam, religions qui reconnaissent un seul dieu, est symbolisé dans le Coran par le Voyage Nocturne, Laïlat al Israâ. (...) Dieu a fait voyager son serviteur, dit le Coran, du lieu de prière sanctifié, la Kaaba de la Mecque, au lieu de prière lointain, le Temple de Salomon à Jérusalem.»
Et puis, enfin, point d’Enfer ! C’est le merveilleux des histoires du Coran (et de la Bible) qui est raconté.
«En cette nuit, Mohammad vécut un voyage merveilleux : il se vit élever sur son cheval Borâq de la Mecque vers Jérusalem, puis revint à la Mecque après être monté au septième ciel.
Sulayman, dit le Sage, commandait aux vents et aux esprits et parlait la langue des fourmis et des oiseaux. Ces dons lui avaient été accordés pour convaincre les hommes de l’existence de Dieu.»
Dans les images, autant de carrés de tissus sur la tête des hommes que sur celle des femmes.
A la fin du volume, une mise en perspective simple :
«A l’époque de Mohammed, la vie était rude; il fallait se battre pour survivre. La vie des femmes, en particulier, n’était pas facile. Le Coran autorise beaucoup de choses qui nous semblent d’un autre âge : ce qu’il ne faut pas oublier, c’est qu’il a apporté, à l’époque, un progrès dans l’existence de nombreuses personnes. Quand, à ton tour, tu liras le Coran, ce sera à toi de réfléchir et d’agir selon ta conscience. Toi seul seras jugé pour tes actes, mais attention à ne pas ternir, par ton comportement, la religion de tout un peuple.
Voilà petit, je t’en ai assez dit. C’est à toi maintenant d’apprendre par toi-même. Prends le livre que je te confie [...] Tu comprendras que Dieu t’a créé pour exalter la vie, et non pour apporter la tristesse ou la mort.»
Un très joli livre, pouvant être lu par tous les enfants. Y compris pour leur expliquer que les religions ne sont que des contes de fées pour grandes personnes (3).
Vincent Geisser, dans une conférence sur "La nouvelle islamophobie" (4), qualifie d’islamophobie le fait de demander comment on peut adhérer à l’UOIF. Il accuse également Rachid Kaci, Soheib Bencheikh, Malek Boutih, Fadela Amara, Dalil Boubakeur, de se réclamer d’un islam modéré, de dire du mal des autres musulmans, par carriérisme. Qu’il nous explique comment l’UOIF peut valider un livre terrifiant, antisémite, antichrétien, anti-tout-sauf-l’islam.
Elisseievna
© upjf.org
mai 2004
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Notes de l’Auteur
(1) Editions Les Portes du Monde, 2002.
(2) Le Coran expliqué à mon enfant "Production" : Révélation, 30 rue Franklin - 93120 La Courneuve. Tél : 01/49349078.
(3) Des parents athées ou agnostiques peuvent le faire lire à leurs enfants.
(4) Cassette de la Ligue nationale des musulmans de France, BP 39 - 91103 Corbeil-Essonne Cedex (http: //www.lnmf.net).
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Mis en ligne le 21 juin 2004 sur le site www.upjf.org.
Un enseignement islamique de la haine en France, Elisseievna
Article mis à jour le 20-06-2004Celles et ceux qui nous lisent savent avec quelle énergie nous avons combattu, avec d’autres, l’enseignement de la haine dispensé par les manuels scolaires palestiniens. On se souvient sans doute également du courageux combat du député européen F. Zimeray &
Celles et ceux qui nous lisent savent avec quelle énergie nous avons combattu, avec d’autres, l’enseignement de la haine dispensé par les manuels scolaires palestiniens. On se souvient sans doute également du courageux combat du député européen F. Zimeray – pour obliger l’Union européenne a conditionner l’aide dont bénéficie l’Autorité Palestinienne à l’abolition de ce phénomène mortifère. Mais qui sait qu’un enseignement identique, majoritairement antisémite, est dispensé, en France même, par voie de livres et de cassettes, à une jeunesse musulmane, déjà violemment conditionnée par "l’exportation" du conflit palestino-israélien et son acclimatation comme vecteur de haine antijuive, anti-américaine, voire anti-occidentale ? Et si la chose est sue, quelles mesures sont prises pour y mettre bon ordre ? La lecture du rapport qui suit en effarera plus d’un(e). Personnellement, je l’avoue, j’en ignorais tout, ou presque. Certes, j’avais, comme beaucoup, entendu parler de cassettes qui circulaient dans les mosquées et dans les quartiers à forte concentration de populations issues de l’immigration africaine et maghrébine, mais je n’avais aucune idée de leur teneur. Le contenu de ce rapport m’a paru crédible, bien que je n’aie pas eu la possibilité de prendre connaissance des documents livresques et audio du matériau compilé dans l’enquête de la correspondante qui nous a adressé ce rapport. Je fais donc appel à tous ceux et celles qui pourraient corroborer – ou au contraire – démentir ces propos effarants – afin qu’ils nous adressent des documents irréfutables, de nature à étayer leurs affirmations sans l’ombre d’un doute. De notre côté, nous prenons contact avec l’auteur de ce rapport pour obtenir plus de précisions. Dans ces circonstances, on voudra bien comprendre la prudence qui nous pousse à interdire, pour l’instant, toute reproduction, sur site ou sur forum, de tout ou partie du matériau ci-dessous, qui fait d’ailleurs l’objet d’un copyright d’upjf.org. Menahem Macina.
Les titres et les sous-titres de cet article sont de la Rédaction d'upjf.org. Titre original de l'auteur : "L'enseignement aux jeunes musulmans en France de la haine antisémite et de la 'lutte au nom de la seule religion'"
L’enseignement dispensé aux jeunes musulmans, en France.
De la haine antisémite et de la lutte au nom de la seule religion
De la haine antisémite et de la lutte au nom de la seule religion
Voir aussi, du même auteur, "Réponse aux articles de Dounia Bouzar". Et "Un Islam sans haine raconté aux enfants".
Une idéologie dangereuse pour la démocratie, pour la paix civile, et pour les juifs est en ce moment inculquée à nombre de jeunes musulmans en France.
Le plus grave, est de voir que l’auteur d’un de ces discours est encensé par... Dounia Bouzar, fonctionnaire de la Protection judiciaire de la Jeunesse, au Ministère de la Justice (1), et membre du conseil français du culte musulman.
Le plus grave, est de voir que l’auteur d’un de ces discours est encensé par... Dounia Bouzar, fonctionnaire de la Protection judiciaire de la Jeunesse, au Ministère de la Justice (1), et membre du conseil français du culte musulman.
I - Pour les adolescents
Dounia Bouzar a consacré un livre (2) à l’éloge du travail de deux "prédicateurs" musulmans auprès des jeunes issus de l’immigration : Tariq Ramadan et Hassan Iquioussen. La thèse qui ressort de cet ouvrage, est que les seuls travailleurs sociaux pouvant faire œuvre utile auprès de ces jeunes, sont ces "prédicateurs", enseignant l’Islam (3). Elle parle de la vaste diffusion de leurs conférences par des cassettes, publiées aux Editions Tawhid (4).
La mini-cassette de Hassan Iquioussen, intitulée "La Palestine, histoire d’une injustice", relève de l’incitation à la haine raciale la plus caractéristique (pour ce qui est du discours explicite), et va jusqu’à l’incitation au génocide (selon notre interprétation, pour ce qui est du message implicite).
Que Dounia Bouzar connaisse cette cassette ou non, étant donné les liens entre Ramadan, Frères musulmans et Hamas, et l’antisémitisme actuel des jeunes en France, il parait totalement irresponsable d’encenser à ce point Ramadan et Iquioussen, sans mentionner les réserves qui s’imposent à propos de leurs discours sur la Palestine.
Hassan Iquioussen fait l’historique du conflit israélo-arabe en remontant à la bible. Il s’adresse à des jeunes : "Au Liban, je ne sais pas si vous étiez nés à l’époque, le massacre de Sabra et Chatila (1982), pendant un mois, à l’arme blanche, toute une population"(5).
A travers cet historique, c’est un véritable discours génocidaire qui est tenu. Le message principal est que les juifs, mauvais par nature, ont toujours voulu détruire les musulmans, et qu’il faut que les jeunes le sachent pour éviter "le pire" à venir. Ce message est typique des appels génocidaires implicites : "Ils veulent vous tuer, alors, Tuez les, avant qu’ils ne vous tuent".
Iquioussen dit, certes, explicitement que le musulman ne doit pas tuer ("Les chrétiens vont maltraiter les juifs : pourquoi ? Parce que les juifs ont tué leur dieu ; nous, on condamne ce que les chrétiens ont fait aux juifs, on n’a pas le droit de tuer".) ; mais tout son discours indique qu’un musulman tuant un juif ne ferait qu’user de son droit à la légitime défense.
Sur un plan plus général, c’est un véritable message d’encouragement à la guerre sainte économique et politique, qui parait ici, - transmis aux jeunes "insidieusement" (c’est à dire non pas explicitement, mais par l’affirmation benoîte d’opinions qui se sont avérées, dans l’histoire, extrêmement meurtrières, sans que soient donné en même temps l’enseignement permettant de parer à leurs dangers).
Hassan Iquioussen émet un certain nombre d’affirmations, qui dévoilent son idéologie :
- Une seule religion : Dans cette cassette, il affirme, sans rire (7), à son public que : "L’islam étant la seule religion, Abraham, Salomon, David, les juifs du temps de Moïse étaient musulmans".
- En faveur des Frères Musulmans, dont le Hamas, et pour la libération de la "terre sainte" Palestinienne : Il fait l’éloge de Hassan-el-Bannah, fondateur des Frères Musulmans, grand-père de Tariq et Hani Ramadan, et du mouvement du Hamas, fondé par Cheikh Yassine, car "Le seul obstacle au sionisme c’étaient les vrais musulmans, qui combattaient pour une cause juste", cette juste cause étant la libération de la terre d’islam qu’est la Palestine : "La guerre des pierres a pour origine les mosquées, pendant 20, 30 ans, on a éduqué les gens, on leur a appris que la Palestine est une terre sainte, la Mosquée d’al-Quds est sainte" (8), ]"Arafat est un traître, un pétainiste, et un collabo parce qu’il a signé Oslo et cédé des territoires palestiniens", de même : "Nasser est le traître des traîtres, Sadate est un agent des services secrets américains".
- Pour les méthodes du Hamas : Iquioussen précise : "Le Hamas est créé, ce sont des gens qui vont au bout : c’est soit la mort et le paradis, soit la victoire, des gens qui disent ’vas-y, tire, vise bien, parce que moi je ne te raterai pas". Pour lui : "le Hamas a arrêté l’Intifada face à la répression d’Arafat, pour que les gens reprennent leurs esprits, cela ne veut pas dire que le Hamas n’a pas continué à agir, le Hamas agit efficacement."
- A propos de l’utilisation du "talon d’Achille" du pétrole par l’Arabie Saoudite : Il encense aussi le roi Fayçal d’Arabie : "Il n’y a qu’un seul qui a bien réagi : Faycal d’Arabie, il ferme les robinets du pétrole qui est le talon d’Achille [des Occidentaux]."
Nous estimons qu’un message extrêmement dangereux pour la démocratie est ici donné aux jeunes (selon notre interprétation, et non littéralement) :
- La seule religion est l’islam, dit le conférencier. L’intolérance religieuse la pire est ici inculquée aux jeunes.
- La Palestine est une terre sainte, dit le conférencier. Les jeunes sont ainsi accoutumés, à travers l’exemple galvanisant de la "Palestine", à la mobilisation en faveur de territoires dits "saints", c’est à dire de toute terre "musulmane" (9).
- Les méthodes du Hamas sont justifiées. C’est-à-dire l’assassinat de civils, visant particulièrement les enfants et les adolescents juifs.
- Le chantage au pétrole est vanté.
Autrement dit, le message sous-jacent, perceptible à travers ce qui est explicitement dit, est l’encouragement à la lutte contre les non-Musulmans :
- Cette lutte est présentée comme juste (pour la seule religion).
- Cette lutte est présentée comme gagnable. La puissance donnée aux musulmans par le pétrole, l’existence du "talon Achille" de ceux qui empiètent sur la terre "sainte" est souligné. Les jeunes sont ainsi poussés à la combativité. On les encourage en leur montrant leur force.
On remarquera la manière insidieuse et hypocrite dont elle leur est suggérée. On remarquera aussi que ce discours est composé de manière à permettre à ceux qui ne veulent pas en voir l’agressivité, de se la dissimuler.
"Il n’y a qu’une seule religion", cela semble être l’innocente affirmation de celui qui croit à la vérité de sa religion. Mais si les autres religions ne sont pas des religions, elles ne méritent aucune tolérance ; plus exactement, le problème de la tolérance religieuse ne se pose pas envers les autres religions : elles ne peuvent pas exiger d’être tolérées, puisqu’elles n’existent pas... S’il n’y a qu’une seule religion, le problème de la tolérance religieuse ne se pose qu’à propos de l’islam, seule l’intolérance envers l’islam est une atteinte à une religion.
La malhonnêteté est ici dans l’affectation d’ignorer que d’autres croient également à la vérité de leur religion ; autrement dit, dans le fait d’éluder la question de la tolérance religieuse, telle qu’elle se pose historiquement (sur les plans politique et philosophique). Il est clair, ici, que le conférencier table sur le manque de connaissances historiques de son jeune public. Mais ce procédé permet aussi aux adultes cultivés qui refusent de voir l’islamisme tel qu’il est, de se dissimuler cette réalité : ils peuvent se dire, en effet, qu’aucun appel à l’intolérance religieuse n’est explicitement exprimée dans ces textes...
S’il n’y a qu’une seule religion, il n’est même pas utile de la qualifier de "vraie" : ainsi, le conférencier ne s’expose pas au reproche d’avoir qualifié les autres religions de "fausses", alors qu’il transmet un message bien plus dévalorisant pour les autres religions en disant qu’elles ne méritent même pas le titre de religion.
Sur les juifs, le discours d’Iquioussen est le suivant (après recomposition par thèmes) :
"Il n’y a qu’une seule religion", cela semble être l’innocente affirmation de celui qui croit à la vérité de sa religion. Mais si les autres religions ne sont pas des religions, elles ne méritent aucune tolérance ; plus exactement, le problème de la tolérance religieuse ne se pose pas envers les autres religions : elles ne peuvent pas exiger d’être tolérées, puisqu’elles n’existent pas... S’il n’y a qu’une seule religion, le problème de la tolérance religieuse ne se pose qu’à propos de l’islam, seule l’intolérance envers l’islam est une atteinte à une religion.
La malhonnêteté est ici dans l’affectation d’ignorer que d’autres croient également à la vérité de leur religion ; autrement dit, dans le fait d’éluder la question de la tolérance religieuse, telle qu’elle se pose historiquement (sur les plans politique et philosophique). Il est clair, ici, que le conférencier table sur le manque de connaissances historiques de son jeune public. Mais ce procédé permet aussi aux adultes cultivés qui refusent de voir l’islamisme tel qu’il est, de se dissimuler cette réalité : ils peuvent se dire, en effet, qu’aucun appel à l’intolérance religieuse n’est explicitement exprimée dans ces textes...
S’il n’y a qu’une seule religion, il n’est même pas utile de la qualifier de "vraie" : ainsi, le conférencier ne s’expose pas au reproche d’avoir qualifié les autres religions de "fausses", alors qu’il transmet un message bien plus dévalorisant pour les autres religions en disant qu’elles ne méritent même pas le titre de religion.
Sur les juifs, le discours d’Iquioussen est le suivant (après recomposition par thèmes) :
- Les juifs seraient mauvais par nature :
"Les juifs sont ’une engeance de vipères’, dit Jésus : cela signifie une race de vipères" - "Ils ne respectent rien" - "Les juifs endorment les gens en trichant et en mentant, c’est dans leur nature". - Les juifs n’auraient pas de terre et pas d’histoire:
"La mosquée d’Al Aqsa a été construite par des anges, le Temple de Salomon n’a jamais existé, les juifs n’ont pas de lieux saints mais ils ont l’art d’inventer des lieux saints pour justifier leur colonisation". Ils n’ont pas non plus d’histoire, puisque Abraham, Salomon, David, leur royaume, Jérusalem... étaient musulmans. - C’est à cause de leur malignité que les descendants de Jacob ne seraient plus musulmans :
"Les juifs sont un peuple rebelle, ingrat envers Dieu, qui a eu beaucoup de prophètes parce qu’il nécessite d’être rappelé à l’ordre 24 heures sur 24, un ’peuple à la nuque raide’, dit Jésus"-"Ils n’avaient jamais de scrupules à tuer des prophètes, un jour ils ont tué 70 prophètes" - "Ils refusent de reconnaître Mahomet comme le prophète, par racisme : parce qu’il est Arabe". - Les juifs seraient exploiteurs, racistes, vivant par choix en ghetto, et donc responsables de la haine envers eux et des pogroms :
- "Les Perses, les Romains, les chrétiens ont tué beaucoup de juifs, parce que ce sont des gens qui vivent entre eux, qui considèrent les autres comme des moutons qui doivent être à leur service, des esclaves, ils ne côtoient les autres que pour pratiquer l’usure, ils ont toujours pratiqué l’usure" - "Dans la religion juive il y a une théorie qui dit que les juifs sont le peuple élu et que les autres peuples sont là pour les servir, les autres sont des animaux".- "[Ils disent que] la Palestine est ’une terre sans peuple’, car nous ne sommes pas des humains, pour eux, les Arabes sont des animaux". - Autre curieuse explication des persécutions envers les juifs :
"Hassan al Bannah publie un livre montrant les violences des Anglais en Egypte, dont une photo montrant des musulmans attachés par le sexe, et les Egyptiens vont se révolter en attaquant les magasins juifs". - Un massacre futur de juifs est d’avance justifié :
"A la fin des temps Jésus reviendra, il y aura l’antéchrist, qui sera le messie des juifs, Jésus et le prophète combattront l’antéchrist et le tueront ainsi que 70.000 juifs". - Les sionistes seraient impérialistes, les sionistes seraient les complices de Hitler :
"Lorsque les sionistes parlent d’un grand Israël, ils parlent d’un territoire allant jusqu’à l’ancien royaume de la Reine de Saba, au sud de l’Arabie". - "Les juifs ne veulent pas seulement la Palestine : le drapeau israélien représente le grand Israël : les deux bandes bleues symbolisent le Nil et l’Euphrate". - "Le projet sioniste est le projet d’un grand ghetto". - "En Europe, les sionistes, les Shamir, Begin, créateurs de l’Irgoun, de la Haganah, ont tous offert leurs services à Hitler pour qu’il tue des juifs, pour que les juifs, qui ne voulaient pas partir d’Europe, la quittent". - Les musulmans seraient bons, naïfs, jamais antisémites, victorieux dans les batailles, victimes de trahison :
"Les juifs sont allés se réfugier dans le monde musulman, les musulmans sont tolérants, ne sont pas racistes, il y a eu des injustices, mais, de manière générale, les juifs sont bien traités, mais ils vivent dans leurs ghettos, dans leurs mellahs, parce qu’ils ne s’intègrent pas". - "Nous ne pouvons pas être antisémites puisque on ne peut pas être anti-nous mêmes, nous sommes sémites, nous sommes contre l’injustice, nous n’en voulons pas aux juifs qui ne nous ont rien fait". - "Les musulmans gagnent toujours les batailles mais les puissances extérieures imposent des trêves pour ravitailler les juifs, et les musulmans tombent dans le piège, à cause de leur naïveté, de leur bonté".- "Le camp arabe souffre de la trahison face au sionisme". - Les juifs œuvreraient pour détruire l’islam :
"Les juifs ne cesseront de comploter contre l’islam et les musulmans". - "Le premier schisme musulman est dû à un juif converti à l’islam hypocritement" - "D’après certains historiens, Kemal Atatürk était juif, sabbatéiste (secte de Sabbatai Zvi, qui pousse ses fidèles à se convertir hypocritement en musulmans tout en restant juifs, pour détruire l’islam de l’intérieur)". - Les juifs prôneraient et mettraient en œuvre le massacre des musulmans :
"Les juifs ont massacré en masse des Palestiniens, les sionistes n’ont fait que tuer et massacrer" - "Au Liban, les juifs ont enlevé la couche fertile du sol et l’ont ramenée chez eux, et ils ont pompé toute l’eau des nappes phréatiques" – "Les juifs n’ont pas de pitié, ils enseignent à leurs enfants, dès la plus tendre enfance, qu’il faut tuer les Arabes, les massacrer ; je ne vais pas vous sortir les textes, ça va vous donner envie de vomir" - "Selon les fatwas des rabbins, tuer un Arabe c’est aller au Paradis".
N’importe quel juif, ou juive, bondit en entendant ces dernières phrases, qui sont en contradiction totale avec l’enseignement du judaïsme. La dernière phrase constitue ce que l’on peut appeler une "diffamation religieuse", c’est-à-dire un mensonge délibéré à propos du contenu d’un discours religieux.
La conférence commence par l’explication suivante :
"Il faut étudier l’histoire pour éviter que le pire n’arrive ; l’histoire la plus racontée par le Coran est celle du peuple juif, pour vous enseigner ce que les juifs ont fait au moment où le Coran était révélé, et ce qu’ils vont vous faire plus tard".
Elle s’achève sur :
"Les juifs n’ont pas de pitié, ils enseignent à leurs enfants, dès la plus tendre enfance, qu’il faut tuer les Arabes, les massacrer", etc. [et que] "Selon les fatwas des rabbins, tuer un Arabe c’est aller au Paradis".
Le message est donc bien clair : les juifs veulent vous tuer, certes il est interdit au musulman de tuer, mais quelle autre conclusion peut-on tirer [du discours rapporté ici, sinon] qu’il s’agit de légitime défense ? Que l’on nous dise comment un jeune qui entend tout cela peut ne pas en conclure que, pour bien de l’humanité, de "la" religion, il ne soit inévitable d’appliquer les versets du Coran les plus meurtriers ? Comment ne pas "avoir la haine" envers tous les "sales mécréants" - les dirty kuffars -, ces juifs monstrueux, ces chrétiens massacreurs ?
D’autres ingrédients du cocktail idéologique génocidaire sont présents dans ce discours : l’anéantissement symbolique, la confusion, la déculpabilisation.
Le juif n’existe pas, il n’a pas d’ancêtre juif, pas de terre, pas de monuments historiques, pas de religion réelle. Le juif n’est rien, il n’est que mal : la destruction, l’anéantissement symbolique, est le prélude à un autre. Détruire le juif, c’est détruire... rien, rien que le mal.
Le musulman se laisse vaincre à cause de sa bonté, il ne peut pas être mauvais, sa déculpabilisation est cultivée à la faveur de la confusion. Les juifs sont Musulmans, les non-Musulmans sont Musulmans ; il n’y a rien en dehors de l’islam. Je ne suis pas antisémite, puisque je suis sémite. Le royaume de Salomon était musulman, donc le temple juif n’a pas existé. Tu n’es rien, tu n’as rien, car je suis toi, et tu es moi, donc je ne peux pas me rendre coupable d’être anti-toi car je ne peux être anti-moi...
Autre élément, inquiétant pour la démocratie en général, le thème des Musulmans "toujours gagnants dans les batailles", mais victimes de la "trahison", met en place le climat paranoïaque qui justifie les régimes de dictatures et leur chasse aux "traîtres".
Selon notre analyse, le message véhiculé par cette conférence est exactement celui du passage du Coran, mis en exergue de la Charte du Hamas (1988) :
La conférence commence par l’explication suivante :
"Il faut étudier l’histoire pour éviter que le pire n’arrive ; l’histoire la plus racontée par le Coran est celle du peuple juif, pour vous enseigner ce que les juifs ont fait au moment où le Coran était révélé, et ce qu’ils vont vous faire plus tard".
Elle s’achève sur :
"Les juifs n’ont pas de pitié, ils enseignent à leurs enfants, dès la plus tendre enfance, qu’il faut tuer les Arabes, les massacrer", etc. [et que] "Selon les fatwas des rabbins, tuer un Arabe c’est aller au Paradis".
Le message est donc bien clair : les juifs veulent vous tuer, certes il est interdit au musulman de tuer, mais quelle autre conclusion peut-on tirer [du discours rapporté ici, sinon] qu’il s’agit de légitime défense ? Que l’on nous dise comment un jeune qui entend tout cela peut ne pas en conclure que, pour bien de l’humanité, de "la" religion, il ne soit inévitable d’appliquer les versets du Coran les plus meurtriers ? Comment ne pas "avoir la haine" envers tous les "sales mécréants" - les dirty kuffars -, ces juifs monstrueux, ces chrétiens massacreurs ?
D’autres ingrédients du cocktail idéologique génocidaire sont présents dans ce discours : l’anéantissement symbolique, la confusion, la déculpabilisation.
Le juif n’existe pas, il n’a pas d’ancêtre juif, pas de terre, pas de monuments historiques, pas de religion réelle. Le juif n’est rien, il n’est que mal : la destruction, l’anéantissement symbolique, est le prélude à un autre. Détruire le juif, c’est détruire... rien, rien que le mal.
Le musulman se laisse vaincre à cause de sa bonté, il ne peut pas être mauvais, sa déculpabilisation est cultivée à la faveur de la confusion. Les juifs sont Musulmans, les non-Musulmans sont Musulmans ; il n’y a rien en dehors de l’islam. Je ne suis pas antisémite, puisque je suis sémite. Le royaume de Salomon était musulman, donc le temple juif n’a pas existé. Tu n’es rien, tu n’as rien, car je suis toi, et tu es moi, donc je ne peux pas me rendre coupable d’être anti-toi car je ne peux être anti-moi...
Autre élément, inquiétant pour la démocratie en général, le thème des Musulmans "toujours gagnants dans les batailles", mais victimes de la "trahison", met en place le climat paranoïaque qui justifie les régimes de dictatures et leur chasse aux "traîtres".
Selon notre analyse, le message véhiculé par cette conférence est exactement celui du passage du Coran, mis en exergue de la Charte du Hamas (1988) :
- il n’y a qu’une seule vraie religion ;
- les autres sont des pervers et des assassins ;
- ils perdront la guerre contre vous.
« Vous êtes le meilleur des peuples de l’humanité ; vous ordonnez ce qui est bon et interdisez ce qui est mauvais, et vous croyez en Allah. Et si les gens du Livre (juifs et chrétiens) avaient eu cette foi, cela aurait été préférable pour eux. Quelques-uns sont croyants, mais la plupart sont pervertis. Ils ne sauraient vous causer que des dommages insignifiants. S’ils s’avisent de vous faire la guerre, ils tourneront bientôt le dos et ne seront point secourus. L’ignominie sera leur lot s’ils ne cherchent pas une alliance avec Allah et avec les hommes. Et ils s’attireront la colère de Dieu et la misère s’étendra encore comme une tente au-dessus de leurs têtes. Telles seront leurs souffrances parce qu’ils ont refusé de croire aux signes d’Allah et ont injustement assassiné les prophètes ; ce sera le prix de leur rébellion et de leurs iniquités » (Coran, III, 106-108).
II - Pour les enfants et ceux qui leur font la lecture
Le Coran expliqué à mon enfant (10) est un livre "Validé et approuvé par l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF)". Il explique aux enfants plusieurs versets du Coran ("sourates"). On peut y lire :
- "Il faut croire en Dieu et en son saint Coran. Et croire, c’est faire ce que Dieu t’ordonne." "Beaucoup n’ont pas su rester dans cette voie droite" "C’est le cas des chrétiens (...) les chrétiens se sont égarés et ont adoré Jésus (…) C’est aussi le cas des Juifs (...) ils ont adoré un veau d’or."
- "La sorcellerie, c’est une chose qui peut faire beaucoup de mal. Le prophète Mohammed a lui-même été ensorcelé par un juif qui avait pris ses cheveux et un peigne. Le Juif leur a jeté un sort, puis les a enterrés dans un crâne sec d’animal."
- "Pourquoi tout le monde n’est pas Musulman ? Dans la sourate (...) Dieu dit qu’il existe deux genres de personnes : les Musulmans et les non-Musulmans. Dieu nous a montré la bonne voie et c’est à l’homme de décider de la suivre ou non. Il est responsable de son choix : il entrera au Paradis s’il fait le bon, mais risquera l’Enfer s’il fait le mauvais. Cependant on ne doit pas forcer quelqu’un à croire en Dieu, s’il ne le veut pas (...). Par exemple, à l’école, il peut y avoir avec toi des chrétiens, des juifs, des bouddhistes ou encore des gens qui ne croient pas en Dieu. Mais c’est Dieu qui permet cela, alors, ce n’est pas à toi de l’interdire. Si Dieu l’avait voulu, on serait tous Musulmans. Mais Dieu nous teste. A toi de réussir le test de ta vie."
- "Qu’est ce qu’un mécréant ? C’est une personne qui ne croit pas en Dieu et ne pense qu’à elle". " Qu’est ce qu’un hypocrite ? Une personne qui se dit musulmane mais qui cache la mécréance ou de mauvaises intentions au fond de son cœur (...) Au jour du jugement dernier les hypocrites seront plus châtiés que les mécréants. Le feu de l’Enfer s’alimentera de leur corps".
- "La Hutamah est un des sept noms du feu de l’enfer (...) Dieu punira ceux qui font du mal en les jetant dans la Hutamah. Il y brûlera tous ceux qui n’ont pas cru en lui et qui lui ont désobéi."
- "Que se passe-t-il après la mort ? L’homme s’il a mécru... sa tombe rétrécira et les supplices commenceront."
- " Qu’est ce que l’enfer ? (...) Lorsque Dieu aura déterminé les gens de gauche, les anges de l’enfer les prendront et les balanceront dans les profondeurs de l’enfer (...) ils trouveront comme seule boisson du plomb fondu, comme seul vêtement des tuniques de goudron et de feu".
- "Les ’gens du livre’ sont les Juifs et les Chrétiens". " Les associateurs sont ceux qui adorent autre chose ou quelqu’un d’autre que Dieu [l’image d’un bouddha illustre cette phrase]". "Dieu dit, dans le saint Coran, que l’association est le seul péché qu’il ne pardonnera pas".
- "L’enfer n’est pas éternel pour tous. Il ne le sera que pour les mécréants, ceux qui n’ont pas cru en Dieu et en son messager (...) En revanche, pour celui qui a dit : "Il n’y a de Dieu que Dieu, et Mohammed est son messager et son envoyé", avec certitude et sincérité, mais qui aura mal agi, Dieu l’enverra en Enfer se purifier, puis, lui pardonnera (...) et l’enverra au Paradis."
- "Le Paradis compte huit portes (...) Ceux qui ont combattu dans la voie de Dieu, seront appelés par la porte du Djihad".
- "Avant l’islam, il existait deux religions monothéistes : le judaïsme et le christianisme. Mais ces deux religions ont été faussées". " Le prophète dit que les juifs se sont divisés en 71 sectes, les chrétiens en 72, et les Musulmans se diviseront, après sa mort, en 73 sectes. Tous iront en Enfer, sauf ceux qui suivront les paroles du saint Coran et la Sunnah du prophète".
Ainsi, les enfants apprennent :
- Que le Coran est la parole de Dieu.
- Qu’il faut obéir à Dieu sous peine d’aller en Enfer.
- Que les juifs, les chrétiens, les bouddhistes iront en enfer.
- Que la sorcellerie est dangereuse et qu’un juif en particulier l’a pratiquée contre le prophète.
- Que seuls les musulmans échapperont à l’enfer, à son feu et à ses supplices.
- Que le djihad est une des portes du Paradis.
On peut parler, à ce propos, de terrorisme envers les enfants, et d’enseignement du mépris envers les non-Musulmans.
Il y a véritablement ici un enseignement de l’intolérance religieuse absolue, en contradiction totale avec la Constitution française, qui "respecte toutes les croyances" (10). Nulle part, on ne lit de reconnaissance des "Justes" d’autres religions.
Les enfants peuvent aussi lire un petit livre sur la destruction du peuple d’Ad.
Les adultes pourront lire, dans l’ouvrage Les Nations Disparues de Harun Yahya (11), que le peuple d’Ad a été "éradiqué de la surface de la terre", et apprendre comment d’autres "sociétés du passé ont été détruites pour rébellion à l’encontre d’Allah".
L’auteur précise que "Tous les peuples mentionnés dans les chapitres précédents méritèrent le châtiment divin à cause de leur rébellion et de leur ingratitude à l’égard des bienfaits d’Allah. Ayant erré d’un endroit à un autre pendant des siècles, sans posséder un quelconque Etat, et ayant finalement trouvé une patrie d’adoption dans les terres saintes, du temps de Sulayman [le roi Salomon], les juifs furent de nouveau châtiés à cause de leur transgression des lois divines. Les Juifs contemporains, qui se sont établis dans la même région, dans un passé récent, sèment à nouveau la corruption et se montrent excessivement transgresseurs."
Il note encore : "L’un des aspects les plus significatifs de l’époque actuelle est le nombre élevé d’homosexuels, ce qui nous fait penser au peuple de Loth" [un des peuples détruits].
Il précise : "Toutes les sociétés que nous avons examinées ont été châtiées par le biais de désastres naturels."
Qu’on ne prétende donc pas voir ici d’incitation au génocide. Nenni.
Cependant, le lecteur pourra lire, par ailleurs, que le musulman doit faire la guerre, et que Mahomet lui-même a massacré des tribus.
Mustafa Mahmoud (12) raconte : "Nous sommes devant la guerre du Prophète contre les juifs qui s’est déroulée en plusieurs actes, en l’espace de vingt ans". "Les musulmans encerclèrent les Bani Qurayzah pendant vingt cinq jours, jusqu’à ce qu’ils décident de se rendre en choisissant comme juge Sad Ibn Muad Alaoussi (...) il leur ordonna de jeter les armes, ce qu’ils firent sans tarder, et jugea de tuer les hommes, de capturer les femmes et leurs enfants et de distribuer leurs biens entre les musulmans. Les musulmans creusèrent des fossés et firent amener les juifs traîtres, groupe après groupe, pour les mettre dans les fossés et ensuite les décapiter et les enterrer."
Un ouvrage de plus de 500 pages La Voie du Musulman (13), rédigé par un Algérien, né en 1921, explique aux plus grands, ce que résume le petit ouvrage le Coran expliqué à mon enfant, citations du Coran à l’appui :
Interdiction de sympathiser avec les non-Musulmans :
Il y a véritablement ici un enseignement de l’intolérance religieuse absolue, en contradiction totale avec la Constitution française, qui "respecte toutes les croyances" (10). Nulle part, on ne lit de reconnaissance des "Justes" d’autres religions.
Les enfants peuvent aussi lire un petit livre sur la destruction du peuple d’Ad.
Les adultes pourront lire, dans l’ouvrage Les Nations Disparues de Harun Yahya (11), que le peuple d’Ad a été "éradiqué de la surface de la terre", et apprendre comment d’autres "sociétés du passé ont été détruites pour rébellion à l’encontre d’Allah".
L’auteur précise que "Tous les peuples mentionnés dans les chapitres précédents méritèrent le châtiment divin à cause de leur rébellion et de leur ingratitude à l’égard des bienfaits d’Allah. Ayant erré d’un endroit à un autre pendant des siècles, sans posséder un quelconque Etat, et ayant finalement trouvé une patrie d’adoption dans les terres saintes, du temps de Sulayman [le roi Salomon], les juifs furent de nouveau châtiés à cause de leur transgression des lois divines. Les Juifs contemporains, qui se sont établis dans la même région, dans un passé récent, sèment à nouveau la corruption et se montrent excessivement transgresseurs."
Il note encore : "L’un des aspects les plus significatifs de l’époque actuelle est le nombre élevé d’homosexuels, ce qui nous fait penser au peuple de Loth" [un des peuples détruits].
Il précise : "Toutes les sociétés que nous avons examinées ont été châtiées par le biais de désastres naturels."
Qu’on ne prétende donc pas voir ici d’incitation au génocide. Nenni.
Cependant, le lecteur pourra lire, par ailleurs, que le musulman doit faire la guerre, et que Mahomet lui-même a massacré des tribus.
Mustafa Mahmoud (12) raconte : "Nous sommes devant la guerre du Prophète contre les juifs qui s’est déroulée en plusieurs actes, en l’espace de vingt ans". "Les musulmans encerclèrent les Bani Qurayzah pendant vingt cinq jours, jusqu’à ce qu’ils décident de se rendre en choisissant comme juge Sad Ibn Muad Alaoussi (...) il leur ordonna de jeter les armes, ce qu’ils firent sans tarder, et jugea de tuer les hommes, de capturer les femmes et leurs enfants et de distribuer leurs biens entre les musulmans. Les musulmans creusèrent des fossés et firent amener les juifs traîtres, groupe après groupe, pour les mettre dans les fossés et ensuite les décapiter et les enterrer."
Un ouvrage de plus de 500 pages La Voie du Musulman (13), rédigé par un Algérien, né en 1921, explique aux plus grands, ce que résume le petit ouvrage le Coran expliqué à mon enfant, citations du Coran à l’appui :
Interdiction de sympathiser avec les non-Musulmans :
- "Le Musulman doit croire indiscutablement que toutes les religions sont caduques, que les adeptes sont des infidèles, que l’Islam est la seule vraie religion et que les Musulmans sont les vrais croyants".
- "Il en résulte que le Musulman estime que tous ceux qui ne professent pas l’islam sont des mécréants".
- "Il [le Musulman] n’aime pas les infidèles car Dieu les déteste. Le Musulman aime et déteste ce que Dieu préconise".
- "Il ne lui est pas permis de s’allier ni de sympathiser avec eux".
- "Néanmoins le Musulman doit se conduire équitablement avec eux, leur faire du bien, s’ils ne sont pas en état de guerre avec lui".
- " Le Musulman doit avoir son originalité propre à lui-même, ne pas se calquer sur l’infidèle quand cela n’est pas nécessaire. L’infidèle se rase-t-il la barbe, que le Musulman laisse pousser (...) Le Prophète dit "celui qui imite un peuple en fait partie" (14).
La guerre sainte :
- "L’objectif principal du Jihad est d’affronter les mécréants et les belligérants. Il est un devoir collectif, mais lorsqu’il est accompli par une partie de la population, le reste en est dispensé".
- "Différentes sortes de jihad : par la force, les biens, la langue et le cœur".
- "Nécessité de se préparer au jihad : se préparer au jihad c’est se mettre en mesure de le faire, c’est s’équiper de toutes sortes d’armes. L’acquisition de matériel de guerre est une obligation, tel que le jihad lui-même, plutôt elle le prime".
- " En conséquence, il est du devoir de tous les Musulmans, formant un seul Etat ou des Etats séparés, de se doter de toutes sortes d’armements et de se perfectionner dans l’art militaire, non seulement défensif, mais aussi offensif, pour que le verbe de Dieu soit le plus haut et pour répandre la justice et la clémence sur terre."
- " L’enrôlement doit être obligatoire à tout jeune homme de 18 ans".
- "Il est du devoir des Musulmans d’édifier toutes sortes d’usines pour fabriquer tout genre d’armes en usage dans le monde ou toute invention nouvelle, même au détriment de la nourriture et de l’habillement et du logement - dont on peut se passer. Ainsi, le jihad sera accompli dans les conditions les plus satisfaisantes. Autrement, les musulmans seraient coupables et encourraient le châtiment, ici -bas et dans l’autre monde."
- "Avant l’engagement, il faut convier l’ennemi à l’islam. S’il refuse, on l’invite à payer un tribut. S’il refuse encore, on recourt alors aux armes".
Suit une description du "protégé" [dhimmi]: celui qui accepte de payer tribut, dont ce passage :
"Il leur est interdit d’édifier des temples anti-islamiques ou de les restaurer". "Le pacte est dénoncé par... le refus de payer tribut (...)" "Les musulmans doivent sauvegarder la vie, les biens et la dignité des protégés, tant que ceux-ci honorent leurs engagements. S’ils rejettent le pacte en accomplissant ce qui le dénonce, ils ne jouissent plus de garantie, ni pour leur personne, ni pour leurs biens, excepté leurs femmes et leurs enfants."
L’auteur ajoute, concernant les prisonniers de guerre :
"L’avis général des doctes est que l’imam est libre de tuer, ou de libérer contre rançon, ou de faire grâce, ou de réduire en esclavage les prisonniers de guerre selon l’intérêt de l’Etat."
Dans le chapitre consacré aux règles régissant l’esclavage, écrit au présent comme des règles applicables actuellement, l’auteur écrit :
"L’islam, religion de justice, par bonté pour le genre humain, n’a autorisé de toutes ces sources [d’approvisionnement en esclaves] qu’une seule : celle de la guerre sainte (..) L’islam a autorisé l’esclavage des femmes et des enfants, d’abord pour sauvegarder leur vie, ensuite pour leur donner la chance d’obtenir la grâce de Dieu et de les affranchir". "L’islam traite les esclaves honorablement et humainement".
Au sujet du sport, Eldjazaïri écrit :
"L’origine du sport en Islam est institué par le verset suivant : ’Préparez pour les combattre, tout ce qui est dans votre possibilité de le faire’ (8, Le Butin, 61)."
Toute ressemblance avec la possession d’armes en tout genre et l’exaltation du sport parmi les "jeunes" serait sans doute pure coïncidence fortuite...
Ce qui n’est, en tout cas pas du tout fortuit, c’est que ce choix de versets du Coran et autres textes sur Mahomet, par ces auteurs, donne un sens politique à leur attitude.
Le chef du Conseil européen de la Fatwa, Youssouf al Qaradawi (15), (rappelons que la préface du livre de fatwas de ce Conseil (16) était de Tariq Ramadan), donne aussi explicitement ce sens :
"Il leur est interdit d’édifier des temples anti-islamiques ou de les restaurer". "Le pacte est dénoncé par... le refus de payer tribut (...)" "Les musulmans doivent sauvegarder la vie, les biens et la dignité des protégés, tant que ceux-ci honorent leurs engagements. S’ils rejettent le pacte en accomplissant ce qui le dénonce, ils ne jouissent plus de garantie, ni pour leur personne, ni pour leurs biens, excepté leurs femmes et leurs enfants."
L’auteur ajoute, concernant les prisonniers de guerre :
"L’avis général des doctes est que l’imam est libre de tuer, ou de libérer contre rançon, ou de faire grâce, ou de réduire en esclavage les prisonniers de guerre selon l’intérêt de l’Etat."
Dans le chapitre consacré aux règles régissant l’esclavage, écrit au présent comme des règles applicables actuellement, l’auteur écrit :
"L’islam, religion de justice, par bonté pour le genre humain, n’a autorisé de toutes ces sources [d’approvisionnement en esclaves] qu’une seule : celle de la guerre sainte (..) L’islam a autorisé l’esclavage des femmes et des enfants, d’abord pour sauvegarder leur vie, ensuite pour leur donner la chance d’obtenir la grâce de Dieu et de les affranchir". "L’islam traite les esclaves honorablement et humainement".
Au sujet du sport, Eldjazaïri écrit :
"L’origine du sport en Islam est institué par le verset suivant : ’Préparez pour les combattre, tout ce qui est dans votre possibilité de le faire’ (8, Le Butin, 61)."
Toute ressemblance avec la possession d’armes en tout genre et l’exaltation du sport parmi les "jeunes" serait sans doute pure coïncidence fortuite...
Ce qui n’est, en tout cas pas du tout fortuit, c’est que ce choix de versets du Coran et autres textes sur Mahomet, par ces auteurs, donne un sens politique à leur attitude.
Le chef du Conseil européen de la Fatwa, Youssouf al Qaradawi (15), (rappelons que la préface du livre de fatwas de ce Conseil (16) était de Tariq Ramadan), donne aussi explicitement ce sens :
- "Nous voulons vivre dans une civilisation musulmane complète, orientée par la foi musulmane, soumise à la loi de l’islam, régie par la morale de l’islam".
- "Le christianisme peut accepter de ne dominer qu’un aspect de la vie (...) c’est ce qu’affirme l’Evangile : "Rends à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu !" (...) L’islam refuse totalement une telle conception (...) César et tout ce qu’il possède appartiennent à Dieu, l’Unique, le Dominateur suprême".
- "Le califat islamique n’est pas un pouvoir temporel coexistant avec un autre pouvoir papal ou spirituel : c’était à la fois un pouvoir religieux et un pouvoir temporel".
- "La communauté musulmane n’a connu, pendant treize siècles, d’autre loi que la Loi de son Seigneur. Le Coran était sa constitution, la charia était la Loi à laquelle elle était soumise".
- " L’islam est religion et Etat, foi et Loi, culte et commandement, Livre et Epée, prière et jihad, tout à la fois, sans division aucune. C’est cela l’islam. L’islam rejette totalement cette fragmentation entre ce que l’on appelle la religion et ce que l’on appelle l’Etat : du point de vue de l’islam, tout relève de la religion, tout relève de la Loi."
- "Nous implorons Dieu tout-puissant de nous ramener à l’islam et de permettre que nous appliquions cette religion, comme il se doit, dans sa totalité : comme foi et comme Loi, comme culte et comme morale, comme système et comme civilisation (...) afin de redevenir une seule Communauté, une communauté musulmane, comme Dieu nous l’a ordonné, au lieu d’être divisés en plusieurs nations comme l’ont voulu les puissances impérialistes."
III - Choses vues et entendues...
C’est le terreau idéologique d’une guerre civile, économique, sociale, et physique contre les non-Musulmans, qui est cultivé par des idéologues à plein temps, dans l’esprit de jeunes adolescents, à l’évidence peu armés pour déjouer leur manipulation, et représentant une part de plus en plus importante des jeunes de ce pays.
Choses vues et entendues cette année dans une université de France.
Première année, sur un amphi de 500 étudiant(e)s, la moitié d’origine africaine, ou nord-africaine, dont une vingtaine forme un groupe, filles voilées, parlant en arabe :
"Blancs-becs", "pét.... de blanches", sont les mots doux adressés à l’attention des autres.
Un jour, un groupe militant d’immigrés occupe le hall de la fac, une des jeunes femmes de ce groupe dit : "Vous nous avez colonisés, maintenant c’est nous qui allons vous coloniser".
L’étudiante qui témoigne de ces évènements, précise : "Ceux qui restent entre eux, en se parlant en arabe, ce sont ceux qui ne viennent à la fac que pour la Bourse, les autres ne sont pas comme ça".
Paroles de rappeurs du groupe "Lunatic" (sur le site www.paroles.net) :
"J’aime voir des CRS morts". " Je suis un d’ces hommes de l’ombre - Aux pensées sombres - 92 artisanale bombe". "C’est A.L.I., - A, pour l’Afrique, - L, pour ma Loi suprême, représentée par le I, Islam. - À ceux qui nous comprennent, Salam."
L’Etat a le devoir de lutter contre la propagation de cette idéologie mortifère auprès des jeunes.
Mais les intellectuels, et autres personnes des classes moyennes de culture musulmane devraient être, en masse, au premier rang pour s’élever énergiquement contre ces discours. Tout comme les Allemands auraient dû s’élever contre la haine d’Hitler, comme le firent Sophie et Hans Scholl [fondateurs du mouvement anti-hitlérien, "La Rose Blanche", qui furent abominablement torturés avant d’être décapités à la hache [1], au lieu de soutenir la folle idéologie de ce tyran pour sortir de l’"humiliation" de 1918.
Que les choses soient bien claires : pour nous chaque être humain est libre de ses choix : ceci implique à la fois qu’aucune personne n’est "inassimilable" en raison de ses origines, et - corollaire inséparable -, que celui ou celle qui refuse l’assimilation, pour lui ou ses enfants, celui qui répand (ou laisse répandre) des paroles de haine envers les juifs, les chrétiens, et autres non-Musulmans, est, comme tout semeur de haine (ou complice), entièrement, personnellement, responsable de ses choix.
Elisseievna© upjf.org
Mai 2004
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Notes de l’auteur
(1) Département Recherches Etudes Développement, Centre National de Formation et d’Etudes. Protection Judiciaire de la Jeunesse.
(2) Les prédicateurs musulmans : nouveaux travailleurs sociaux ? Editions Syros 2001.
(3) Voir revue du CERF, 4ème trimestre 2003 "Face aux obscurantismes..." (www.c-e-r-f.org). [Elisseievna a réagi aux analyses de cet auteur dans son article"Réponse aux articles de Dounia Bouzar" NDLR d’upjf.org.]
(4) Editions Tawhid, BP 6100 - 69392 Lyon cedex 03, tél : 04/72741939; fax : 04/78240156 (www.islam-france.com - tawhid@islam-france.com) [22 d’entre elles sont vendues en ligne sur IqraShop.com. NDLR d’upjf.org.]
(5) Sur Sabra et Chatila, lire notamment le chapitre de Eric Marty, dans son livre Retour de Jérusalem, qui rappelle que le massacre a été commis par les milices du libanais chrétien, Elie Hobeika, et que, quelques années après, a eu lieu un deuxième massacre, au même endroit, des mêmes par les mêmes, et tout aussi meurtrier, mais dont personne ne parle puisque, à cette époque, Israël était parti du sud-Liban. Voir aussi le livre de Robert M. Hatem ’Cobra’. Dans l’ombre d’Hobeika, éd. Jean Picollec, 2003 ; l’auteur décrit les événements, cite Sharon s’adressant à Hobeiba : "Je ne t’ai pas demandé de commettre un massacre", et écrit : "Homme de terrain, présent sur les lieux, je peux jurer que le général Sharon ne voulait pas massacrer les civils palestiniens".
(6) Affirmation qui se retrouve, par exemple, dans les notes du Coran édité par la Maison des Sciences Religieuses de Paris, page 17 : "Nous suivons la religion d’Abraham, qui est la religion d’Allah, autre interprétation, cette religion est la couleur naturelle avec laquelle l’homme est né", et dans le Coran (2 La vache – 102) "Solayman (Salomon) n’a jamais été mécréant".
(7) Cette phrase répond à l’accusation, à l’encontre de Sharon, d’avoir "provoqué" l’Intifada en foulant l’esplanade des Mosquées, ou Mont du Temple.
(8) Charte du Hamas : "La Palestine est un Waqf musulman [bien religieux inaliénable, NDLR d’upjf.org] consacré aux générations de Musulmans jusqu’au Jour du Jugement Dernier ; et il en va de même pour toutes les terres conquises par l’islam et devenues terres de Waqf dès leur conquête, pour être consacrées à toutes les générations de Musulmans jusqu’au Jour du Jugement Dernier."
(9) "Production" : Révélation, 30 rue Franklin - 93120 La Courneuve ; Tél : 01/49349078.
(10) On peut estimer cette formule mauvaise, elle signifie évidemment que les croyances variées sont respectables, a priori, ce qui n’exclut pas la condamnation des croyances justifiant les actes condamnés par la loi.
(11) Editions Essalam, 2003, Librairie Essalam, 135, bd de Ménilmontant - 75011 Paris.
(12) Muhammad, un essai pour la compréhension de la vie du prophète, Editions Essalam, 2004.
(13) Aboubaker Djaber Eldjazaïri, La Voie du Musulman (Minhaj elmoslim) Maison d’Ennour, Paris, 2003.
(14) Cette recommandation prend son sens dans la discussion sur le voile.
(15) Pourquoi l’Islam ? Editions Arrisala, 2002, 90 rue J.P. Timbaud - 75011 Paris.
(16) Editions Tawhid, 2002.
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Note de la Rédaction de l’UPJF
On peut lire un bref résumé de l’histoire de ce mouvement et du destin tragique de leurs fondateurs, sur le site Herodote.net.
Choses vues et entendues cette année dans une université de France.
Première année, sur un amphi de 500 étudiant(e)s, la moitié d’origine africaine, ou nord-africaine, dont une vingtaine forme un groupe, filles voilées, parlant en arabe :
"Blancs-becs", "pét.... de blanches", sont les mots doux adressés à l’attention des autres.
Un jour, un groupe militant d’immigrés occupe le hall de la fac, une des jeunes femmes de ce groupe dit : "Vous nous avez colonisés, maintenant c’est nous qui allons vous coloniser".
L’étudiante qui témoigne de ces évènements, précise : "Ceux qui restent entre eux, en se parlant en arabe, ce sont ceux qui ne viennent à la fac que pour la Bourse, les autres ne sont pas comme ça".
Paroles de rappeurs du groupe "Lunatic" (sur le site www.paroles.net) :
"J’aime voir des CRS morts". " Je suis un d’ces hommes de l’ombre - Aux pensées sombres - 92 artisanale bombe". "C’est A.L.I., - A, pour l’Afrique, - L, pour ma Loi suprême, représentée par le I, Islam. - À ceux qui nous comprennent, Salam."
L’Etat a le devoir de lutter contre la propagation de cette idéologie mortifère auprès des jeunes.
Mais les intellectuels, et autres personnes des classes moyennes de culture musulmane devraient être, en masse, au premier rang pour s’élever énergiquement contre ces discours. Tout comme les Allemands auraient dû s’élever contre la haine d’Hitler, comme le firent Sophie et Hans Scholl [fondateurs du mouvement anti-hitlérien, "La Rose Blanche", qui furent abominablement torturés avant d’être décapités à la hache [1], au lieu de soutenir la folle idéologie de ce tyran pour sortir de l’"humiliation" de 1918.
Que les choses soient bien claires : pour nous chaque être humain est libre de ses choix : ceci implique à la fois qu’aucune personne n’est "inassimilable" en raison de ses origines, et - corollaire inséparable -, que celui ou celle qui refuse l’assimilation, pour lui ou ses enfants, celui qui répand (ou laisse répandre) des paroles de haine envers les juifs, les chrétiens, et autres non-Musulmans, est, comme tout semeur de haine (ou complice), entièrement, personnellement, responsable de ses choix.
Elisseievna© upjf.org
Mai 2004
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Notes de l’auteur
(1) Département Recherches Etudes Développement, Centre National de Formation et d’Etudes. Protection Judiciaire de la Jeunesse.
(2) Les prédicateurs musulmans : nouveaux travailleurs sociaux ? Editions Syros 2001.
(3) Voir revue du CERF, 4ème trimestre 2003 "Face aux obscurantismes..." (www.c-e-r-f.org). [Elisseievna a réagi aux analyses de cet auteur dans son article"Réponse aux articles de Dounia Bouzar" NDLR d’upjf.org.]
(4) Editions Tawhid, BP 6100 - 69392 Lyon cedex 03, tél : 04/72741939; fax : 04/78240156 (www.islam-france.com - tawhid@islam-france.com) [22 d’entre elles sont vendues en ligne sur IqraShop.com. NDLR d’upjf.org.]
(5) Sur Sabra et Chatila, lire notamment le chapitre de Eric Marty, dans son livre Retour de Jérusalem, qui rappelle que le massacre a été commis par les milices du libanais chrétien, Elie Hobeika, et que, quelques années après, a eu lieu un deuxième massacre, au même endroit, des mêmes par les mêmes, et tout aussi meurtrier, mais dont personne ne parle puisque, à cette époque, Israël était parti du sud-Liban. Voir aussi le livre de Robert M. Hatem ’Cobra’. Dans l’ombre d’Hobeika, éd. Jean Picollec, 2003 ; l’auteur décrit les événements, cite Sharon s’adressant à Hobeiba : "Je ne t’ai pas demandé de commettre un massacre", et écrit : "Homme de terrain, présent sur les lieux, je peux jurer que le général Sharon ne voulait pas massacrer les civils palestiniens".
(6) Affirmation qui se retrouve, par exemple, dans les notes du Coran édité par la Maison des Sciences Religieuses de Paris, page 17 : "Nous suivons la religion d’Abraham, qui est la religion d’Allah, autre interprétation, cette religion est la couleur naturelle avec laquelle l’homme est né", et dans le Coran (2 La vache – 102) "Solayman (Salomon) n’a jamais été mécréant".
(7) Cette phrase répond à l’accusation, à l’encontre de Sharon, d’avoir "provoqué" l’Intifada en foulant l’esplanade des Mosquées, ou Mont du Temple.
(8) Charte du Hamas : "La Palestine est un Waqf musulman [bien religieux inaliénable, NDLR d’upjf.org] consacré aux générations de Musulmans jusqu’au Jour du Jugement Dernier ; et il en va de même pour toutes les terres conquises par l’islam et devenues terres de Waqf dès leur conquête, pour être consacrées à toutes les générations de Musulmans jusqu’au Jour du Jugement Dernier."
(9) "Production" : Révélation, 30 rue Franklin - 93120 La Courneuve ; Tél : 01/49349078.
(10) On peut estimer cette formule mauvaise, elle signifie évidemment que les croyances variées sont respectables, a priori, ce qui n’exclut pas la condamnation des croyances justifiant les actes condamnés par la loi.
(11) Editions Essalam, 2003, Librairie Essalam, 135, bd de Ménilmontant - 75011 Paris.
(12) Muhammad, un essai pour la compréhension de la vie du prophète, Editions Essalam, 2004.
(13) Aboubaker Djaber Eldjazaïri, La Voie du Musulman (Minhaj elmoslim) Maison d’Ennour, Paris, 2003.
(14) Cette recommandation prend son sens dans la discussion sur le voile.
(15) Pourquoi l’Islam ? Editions Arrisala, 2002, 90 rue J.P. Timbaud - 75011 Paris.
(16) Editions Tawhid, 2002.
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Note de la Rédaction de l’UPJF
On peut lire un bref résumé de l’histoire de ce mouvement et du destin tragique de leurs fondateurs, sur le site Herodote.net.
Autre site, en anglais : White Rose.
Consulter également la passionnante conférence (en anglais) de George J. Wittenstein, Memories of the White Rose. On peut également lire (en anglais) le texte d’un tract du mouvement.
Mis en ligne le 20 juin 2004 sur le site www.upjf.org.
----- Original Message -----
From: Liliane Servier
To: UPJF
Sent: Sunday, June 20, 2004 11:30 PM
Subject: haine
"La mosquée d"Al Aqsa a été construite par des anges, le Temple de Salomon n"a jamais existé, les juifs n"ont pas de lieux saints mais ils ont l"art d"inventer des lieux saints pour justifier leur colonisation". Ils n"ont pas non plus d"histoire, puisque Abraham, Salomon, David, leur royaume, Jérusalem... étaient musulmans.
Il ne faut pas se limiter à relever l"antijudaïsme dans cet enseignement de la haine. Il serait opportun d"aviser le Pape que, le Temple de Salomon n"ayant jamais jamais existé, Jésus n"a jamais pu y mettre les pieds et en chasser les marchands. En conséquence, le christianisme et ses lieux saints sont, eux aussi, des inventions. Cette révélation pourrait faire l"objet d"un intéressant débat au Vatican. Il faudrait peut-être aussi en aviser M. Yasser Arafat pour qu"il ne tente plus d"assister à la messe de minuit de Noël dans la Basilique de la Nativité à Bethléem.
Il y a longtemps que les Arabes tiennent ce discours et que Juifs et Chrétiens le trouvent tellement absurde qu"ils préfèrent ne pas y réagir, par crainte de sombrer dans le ridicule.
Votre vigilance à l"égard des menées antisémites est louable, mais tant que cet enseignement de la haine ne sera pas dénoncé, preuves à l"appui, dans la grande presse et les médias, on continuera de dire que les juifs sont paranoïaques et qu"il ne faut pas prendre au sérieux les "divagations" de quelques islamistes illuminés.
Liliane Servier
Qui plus que nous souhaite voir publiés dans la grande presse les résultats d"enquêtes aussi dignes d"éloges que celle d"Elisseievna ? Notre honorable correspondante - dont j"ai apprécié la veine sarcastique - aurait-elle une recette qui vaudrait aux articles écrits par des Juifs qui n"appartiennent pas au gotha des référents juifs incontournables (je ne cite pas de nom, mais suivez mon regard!) d"être publiés dans la grande presse? Je crains que cette panacée n"existe que dans nos désirs inassouvis... Si bien écrits et documentés qu"ils soient, nous le savons par expérience, mes collègues journalistes et moi-même, nos articles de cette nature ne sont JAMAIS publiés. Et c"est un grand miracle quand l"un de ces organes de presse pousse la correction jusqu"à nous répondre que notre texte "n"entre pas dans sa ligne éditoriale"...
Menahem Macina
Un Islam sans haine raconté aux enfants, Elisseievna
Article mis à jour le 21-06-2004Titre de la Rédaction d'upjf.org. Titre original: "Pourtant pas compliqué !"
[Voir aussi, du même auteur : "Un enseignement islamique de la haine en France".
Alors que l’UOIF approuve un livre pour enfants (1), abominable de terrorisme psychologique et d’intolérance, censé leur enseigner le Coran, on peut lire un tout autre enseignement dans un très joli livre, lui aussi pour les jeunes : Le Coran raconté à mon enfant (2), narrateur : Myra Daridan, illustrations de Mahi, précédé de la mention : "Nous remercions le Mufti de Marseille, Soheib Bencheikh, pour les conseils qu’il nous a prodigués".
Plusieurs comparaisons sont établies entre l’histoire racontée par chacun des monothéismes, le personnage du grand-père, qui explique le Coran à son petit-fils, en montre les similitudes et les différences, mais nulle part il n’est question d’accusation de "falsification".
«Pour éprouver sa foi, Dieu avait demandé [à Abraham] de lui sacrifier ce qu’il avait de plus cher, son fils. Comme tu peux l’imaginer, il ne s’agissait que d’une épreuve, et un mouton fut sacrifié à la place de l’enfant. L’histoire d’Ibrahim est commune aux juifs, chrétiens et musulmans. La seule différence est que, pour les musulmans, c’est Ismaïl qui devait être sacrifié, alors que, pour les juifs et les chrétiens, c’était son frère Isaac ou Ishâq.
– Grand-père, mes amis Moussa et Issa ont d’autres Livres, lequel est le plus beau des trois ?
- Tes amis ont les livres de Moïse et de Jésus. Ce sont aussi des livres de Dieu, le même dieu que le tien. Le Coran dit que ceux qui croient sont tous frères. Il dit aussi que ceux qui croient en Dieu et au jugement dernier et font le bien n’ont pas de crainte à avoir, et seront récompensés par Dieu. Un vrai musulman doit respecter les trois religions et tous les prophètes du Livre. D’ailleurs, on ne dit pas Moïse et Jésus en arabe, on dit toujours Notre Seigneur, Sayedna Moussa, Sayedna Issa, comme on dit Settena Maryam, Notre Dame Marie.»
Les commentaires insistent sur la ressemblance et le lien.
«Les similitudes entre le Coran et la Bible sont nombreuses. Le lien entre les trois religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme et l’islam, religions qui reconnaissent un seul dieu, est symbolisé dans le Coran par le Voyage Nocturne, Laïlat al Israâ. (...) Dieu a fait voyager son serviteur, dit le Coran, du lieu de prière sanctifié, la Kaaba de la Mecque, au lieu de prière lointain, le Temple de Salomon à Jérusalem.»
Et puis, enfin, point d’Enfer ! C’est le merveilleux des histoires du Coran (et de la Bible) qui est raconté.
«En cette nuit, Mohammad vécut un voyage merveilleux : il se vit élever sur son cheval Borâq de la Mecque vers Jérusalem, puis revint à la Mecque après être monté au septième ciel.
Sulayman, dit le Sage, commandait aux vents et aux esprits et parlait la langue des fourmis et des oiseaux. Ces dons lui avaient été accordés pour convaincre les hommes de l’existence de Dieu.»
Dans les images, autant de carrés de tissus sur la tête des hommes que sur celle des femmes.
A la fin du volume, une mise en perspective simple :
«A l’époque de Mohammed, la vie était rude; il fallait se battre pour survivre. La vie des femmes, en particulier, n’était pas facile. Le Coran autorise beaucoup de choses qui nous semblent d’un autre âge : ce qu’il ne faut pas oublier, c’est qu’il a apporté, à l’époque, un progrès dans l’existence de nombreuses personnes. Quand, à ton tour, tu liras le Coran, ce sera à toi de réfléchir et d’agir selon ta conscience. Toi seul seras jugé pour tes actes, mais attention à ne pas ternir, par ton comportement, la religion de tout un peuple.
Voilà petit, je t’en ai assez dit. C’est à toi maintenant d’apprendre par toi-même. Prends le livre que je te confie [...] Tu comprendras que Dieu t’a créé pour exalter la vie, et non pour apporter la tristesse ou la mort.»
Un très joli livre, pouvant être lu par tous les enfants. Y compris pour leur expliquer que les religions ne sont que des contes de fées pour grandes personnes (3).
Vincent Geisser, dans une conférence sur "La nouvelle islamophobie" (4), qualifie d’islamophobie le fait de demander comment on peut adhérer à l’UOIF. Il accuse également Rachid Kaci, Soheib Bencheikh, Malek Boutih, Fadela Amara, Dalil Boubakeur, de se réclamer d’un islam modéré, de dire du mal des autres musulmans, par carriérisme. Qu’il nous explique comment l’UOIF peut valider un livre terrifiant, antisémite, antichrétien, anti-tout-sauf-l’islam.
Elisseievna
© upjf.org
mai 2004
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Notes de l’Auteur
(1) Editions Les Portes du Monde, 2002.
(2) Le Coran expliqué à mon enfant "Production" : Révélation, 30 rue Franklin - 93120 La Courneuve. Tél : 01/49349078.
(3) Des parents athées ou agnostiques peuvent le faire lire à leurs enfants.
(4) Cassette de la Ligue nationale des musulmans de France, BP 39 - 91103 Corbeil-Essonne Cedex (http: //www.lnmf.net).
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Mis en ligne le 21 juin 2004 sur le site www.upjf.org.