elisseievna :
Par rapport à cet article de 2008, aucun élément de rapprochement n'est à enlever.
De nouveaux éléments ne cessent d'apparaître.
Dont un point de ressemblance mis en avant par le Mufti de Jérusalem lorsqu'il se rendit à Berlin voir Hitler ... et que j'indiquerai dans un prochain texte.
Islam égale idéologie Nazie
Tout musulman n'applique pas ou ne connait pas forcément les textes de sa religion, il n'y a pas d'essence de musulmans, mais des individus qui chacun ne sont responsables que de leurs propres actes, que cela soit bien entendu,
mais cela ne doit pas nous empêcher de faire l'analyse froide des doctrines telles qu'elles sont exprimées par leurs textes reconnus par leurs adeptes.
Au vu de cette analyse des textes, je dis que l'islam (en tant qu'idéologie) est le nazisme d'aujourd'hui.
Quand je dis que l'islam est le nazisme d'aujourd'hui, beaucoup me répondent d'arrêter de traiter une religion de fascisme, d'utiliser des images excessives :
il ne s'agit pas d'une image ni d'une allégorie, il s'agit d'une description :
- comme le nazisme, l'islam prone l'écrasement des peuples inférieurs, les non-musulmans, en attendant leur extermination, ou éventuellement leur absorption par la conversion, mais les chefs musulmans ont plusieurs fois interdit la conversion pour pouvoir continuer leur exploitation des dhimmis ....
- comme le nazisme, l'islam prone pour le salut du monde, l'avenement du "mehdi", l'extermination des juifs.
Relire André Dufour
http://www.libertyvox.com/article.php?id=322
"Comme dans Mein Kampf, il y a dans le Coran, mais dilué dans le désordre chronologique qui brouille les pistes, tout un programme explicite de domination du monde par la persuasion ou à défaut, par la violence.
Il y a la supériorité de l’homme musulman sur la femme, la supériorité d’une quasi race de seigneurs, la Oumma, sur les non musulmans dont les survivants doivent être maintenus dans un état d’infériorité et de vassalité.
Il y a l’intolérance érigée en vertu, il y a des appels à l’extermination des incroyants, des homosexuels et in fine des Juifs.
Ce n’est pas seulement une sorte de «clause de style» ou une simple «allégorie» ou «figure de rhétorique» comme le soutient un bon voisin musulman. Alors que les Juifs étaient nombreux en Arabie, il n’en restait plus un seul après la mort de Mahomet.
«Judenrein» était un objectif mahométan bien avant qu’il ne devienne hitlérien. "
PS :
La seule différence entre la situation sous la botte nazie et la situation actuelle, ce n'est pas l'occupation de territoires perdus de la République, c'est que l'Allemagne n'avait pas imposé sa loi en Europe avant d'y avoir installé ses armées et ses chars. Alors que les pouvoirs islamiques, sous la menace entre autres d'émeutes par la technique "du faible au fort", c'est à dire par du harcèlement mêlé à une propagande victimaire, parviennent de plus en plus à imposer leur loi aux pays européens, en particulier l'interdit de critiquer l'islam sous peine de mort, alors même que les autorités souveraines ne sont pas actuellement islamiques.
Comme sous le nazisme, il y a des tas de gens du peuple qui ne veulent ni la guerre, ni des actes monstrueux, et qui ne voient pas le rapport entre le soutien à l'islam ou à Hitler et de telles actions qui les choquent ... et il n'empêche pourtant que ce soutien là aboutit et aboutira à ce résultat là, à savoir, de faire ce que les textes de Hitler ou de Mahomet ont prôné. Il est donc nécessaire de faire appel à leur conscience, à leur sens des responsabilités, de leur faire prendre conscience de ces réalités, sans la moindre haine ni même désir de blesser, mais sans lâcheté non plus devant leur éventuelle colère.
Pour le reste, tout est identique sinon dans les "détails", du moins dans les objectifs et les grandes lignes, y compris les appels faux culs à l'apaisement et à la collaboration.
Ceux qui contribuent à l'asservissement de la France à une loi tyrannique venue principalement de puissances étrangères, de la destruction des libertés publique au profit de ces puissances, sont coupables d'intelligence avec un ennemi, de trahison, et de collaboration.
Dominique Urvoy
Source :La Nef n°196 de septembre 2008
Tout d’abord ne pas confondre islam-religion et islam-civilisation, deux niveaux distincts de réalité qu’on ne peut légitimement désigner d’un même mot (à peine différenciés dans l’écriture et fusionnés dans la phonation) que dans la mesure où la civilisation s’est formée autour d’un noyau juridique issu de la religion. Cependant :
– l’aspect juridique ne couvre pas la totalité des actions humaines, même s’il prétend avoir vocation à le faire. Le croyant est tenu à respecter le binôme obligation-interdit ; il y a plus de latitude pour le binôme recommandé-déconseillé ; et il reste encore une très large marge de permis de façon neutre.
– il y a toujours eu tension entre les corps sociaux religieux et politique. Les oulémas, détenteurs du savoir (‘ilm) par excellence qu’est le savoir religieux, tendent à l’imposer en contrôlant les décisions du politique et toutes les activités du corps social. Le politique, généralement pragmatique, a donc souvent cherché à se dégager de ce contrôle.
Le Coran
1. Le savoir religieux est constitué autour d’un texte, le Coran, compilé pour l’essentiel durant une période d’un peu moins d’un siècle, qui contient des aspects très contrastés : miséricorde et violence ; prescriptions rigoureuses et indications d’accommodements ; haute spiritualité et réglementation minutieuse d’aspects très concrets de la vie ; etc. D’où la possibilité pour des individualités consistantes de présenter des aspects différents de la religion en privilégiant tel aspect sur son opposé.
Il y a eu presque toujours consensus pour considérer que la Révélation implique une loi (sharî‘a), des écoles juridiques tablant sur les possibilités d’accommodement (prise en considération de la meilleure solution [istihsân] ou de l’utilité pour la collectivité [istislâh]) et d’autres jouant l’intransigeance. Certains oulémas, prenant au sérieux leur rôle de régulateur de la vie des croyants, peuvent se montrer très humains ; d’autres rigoristes. Il est impossible de se prononcer sur les proportions des deux tendances. En revanche il y a la force des textes.
Or si le Coran est contrasté dans le détail, dans sa composition d’ensemble toute une série de procédés rhétoriques poussent le fidèle au-delà des formulations explicites dans le sens a) de l’omniprésence de la loi, b) du durcissement vis-à-vis de toute déviance, à plus forte raison de tout ce qui n’est pas soumission (sens du mot islam).
En outre, au cours de l’histoire, les choix qui ont été faits tant dans la vocalisation du texte coranique (le jeu des voyelles modifie la portée du ductus consonantique) que dans les traditions prophétiques pour sélectionner celles qui étaient jugées authentiques, sont généralement allés dans le sens du durcissement. Aussi le plus célèbre théologien sunnite, al-Ghazâlî (xie s.) a-t-il éliminé l’istihsân et l’istislâh des Sources du Droit. Le recours à ces procédés peut donc toujours être contesté.
Ainsi, malgré les réelles marges de manœuvre existantes, que tentent d’exploiter les musulmans modernistes, toute l’histoire de l’islam-religion, depuis la mise en forme du texte coranique jusqu’à la théorisation définitive des sources du Droit, est allée dans le sens de la constitution d’un système de pensée clos.
Au niveau pratique
2. Au niveau de la vie pratique, le conflit latent entre oulémas et politiques
– l’aspect juridique ne couvre pas la totalité des actions humaines, même s’il prétend avoir vocation à le faire. Le croyant est tenu à respecter le binôme obligation-interdit ; il y a plus de latitude pour le binôme recommandé-déconseillé ; et il reste encore une très large marge de permis de façon neutre.
– il y a toujours eu tension entre les corps sociaux religieux et politique. Les oulémas, détenteurs du savoir (‘ilm) par excellence qu’est le savoir religieux, tendent à l’imposer en contrôlant les décisions du politique et toutes les activités du corps social. Le politique, généralement pragmatique, a donc souvent cherché à se dégager de ce contrôle.
Le Coran
1. Le savoir religieux est constitué autour d’un texte, le Coran, compilé pour l’essentiel durant une période d’un peu moins d’un siècle, qui contient des aspects très contrastés : miséricorde et violence ; prescriptions rigoureuses et indications d’accommodements ; haute spiritualité et réglementation minutieuse d’aspects très concrets de la vie ; etc. D’où la possibilité pour des individualités consistantes de présenter des aspects différents de la religion en privilégiant tel aspect sur son opposé.
Il y a eu presque toujours consensus pour considérer que la Révélation implique une loi (sharî‘a), des écoles juridiques tablant sur les possibilités d’accommodement (prise en considération de la meilleure solution [istihsân] ou de l’utilité pour la collectivité [istislâh]) et d’autres jouant l’intransigeance. Certains oulémas, prenant au sérieux leur rôle de régulateur de la vie des croyants, peuvent se montrer très humains ; d’autres rigoristes. Il est impossible de se prononcer sur les proportions des deux tendances. En revanche il y a la force des textes.
Or si le Coran est contrasté dans le détail, dans sa composition d’ensemble toute une série de procédés rhétoriques poussent le fidèle au-delà des formulations explicites dans le sens a) de l’omniprésence de la loi, b) du durcissement vis-à-vis de toute déviance, à plus forte raison de tout ce qui n’est pas soumission (sens du mot islam).
En outre, au cours de l’histoire, les choix qui ont été faits tant dans la vocalisation du texte coranique (le jeu des voyelles modifie la portée du ductus consonantique) que dans les traditions prophétiques pour sélectionner celles qui étaient jugées authentiques, sont généralement allés dans le sens du durcissement. Aussi le plus célèbre théologien sunnite, al-Ghazâlî (xie s.) a-t-il éliminé l’istihsân et l’istislâh des Sources du Droit. Le recours à ces procédés peut donc toujours être contesté.
Ainsi, malgré les réelles marges de manœuvre existantes, que tentent d’exploiter les musulmans modernistes, toute l’histoire de l’islam-religion, depuis la mise en forme du texte coranique jusqu’à la théorisation définitive des sources du Droit, est allée dans le sens de la constitution d’un système de pensée clos.
Au niveau pratique
2. Au niveau de la vie pratique, le conflit latent entre oulémas et politiques
s’est traduit par des récriminations périodiques des premiers contre des actes des seconds jugés contraires à la loi religieuse, et par des efforts de ceux-ci pour essayer de neutraliser les premiers par le jeu des nominations officielles et des promotions. Mais dans les périodes difficiles l’issue a presque toujours été cherchée dans le renforcement de la sphère du religieux (cf., actuellement, le slogan « L’islam est la solution », et la formule du « gouvernement du faqîh »).
Malgré leur antagonisme de nature les deux sphères du religieux et du politique tendent donc périodiquement au rapprochement au bénéfice de la première. Quand ce rapprochement en arrive à la fusion, on a affaire à un État totalitaire (ex. l’Empire almohade au Maghreb, l’État mahdiste au Soudan, etc.).
De plus, tant les gouvernements que les simples croyants ont souvent tendance à aller au-delà des prescriptions effectives du Fiqh. Cela parce que, par-delà la lettre qui est complexe, l’esprit du Coran pousse dans ce sens simplificateur à l’excès, au moyen de procédés rhétoriques, invisibles à une simple lecture, mais dont nous avons montré la réalité dans notre étude sur L‘action psychologique dans le Coran.
L’ijtihâd (effort d’interprétation), auquel se raccrochent les modernistes, peut certes améliorer la situation sur des points de détail, mais il ne peut supprimer l’objection que « cela est inscrit dans le Livre de Dieu ». Il aboutit au mieux à des propositions de moratoires ; ce qui signifie que tout peut être remis en place dès que la situation le permet.
La solution proposée par ‘Alî ‘Abdelrâziq et par Mahmûd Muhammad Taha, de considérer l’islam comme un pur message spirituel, une pure religion intériorisée, où les prescriptions ne seraient que des indications symboliques, est sans doute la seule issue. Mais un tel choix a des implications drastiques, que ces penseurs généreux eux-mêmes n’ont pas vues, faute d’avoir approfondi la portée psychologique de l’organisation d’ensemble du Coran :
– il faut rompre avec le dogme du Coran parole même de Dieu dans sa matérialité, car c’est ce dogme qui le rend intouchable et qui fait que tout moratoire peut être levé ;
– il faut accepter une vision historique de ce texte comme collecte de témoignages sur Dieu (comme cela est généralement accepté pour la Bible).
Mais alors on se heurtera au risque qu’a bien vu le penseur moderniste Fazlur Rahman : supprimer l’aspect socio-politique de l’islam c’est en faire un simple moralisme. Or c’est bien le cas chez de nombreux musulmans, spontanément et souvent inconsciemment. Mais le besoin de garder une étiquette spécifique pousse les autres à conserver, sinon accentuer, les ferments négatifs.
L’islam a explicitement vocation conquérante. Qui l’emportera, des musulmans silencieux ou des activistes ? Et qu’est-ce qui empêchera les premiers de suivre les seconds par esprit de corps ? Dans les pays musulmans, cela ne dépend que d’eux. Chez nous, cela dépendra de notre capacité à résister aux menées manifestes et surtout à ne pas admettre, sous prétexte de générosité, des manipulations hypocrites.
Or il faut reconnaître que le dialogue avec les musulmans (non avec l’islam) connaît de nos jours des dérives. L’amour surnaturel (charité) dans le christianisme contraste avec la religion de groupe fermé à structure sacralisée dans l’islam. Les chrétiens se situent dans une logique théologale d’empathie sentimentale tandis que les musulmans réclament un cadre précis pour réaliser leur morale juridique. Dans la pratique le dialogue se réalise dans des équivoques (sur Jésus, sur l’amour de Dieu, sur l’amour du prochain, etc.) aboutissant à de graves erreurs théologiques. Abdelmagid Charfi a récemment dénoncé le caractère fallacieux de la Lettre des 220 imâms au pape qui n’aboutira qu’à des « sourires » sans plus. En 1976, le Cheikh d’al-Azhar disait, à propos d’une délégation du Vatican, que le dialogue était
Malgré leur antagonisme de nature les deux sphères du religieux et du politique tendent donc périodiquement au rapprochement au bénéfice de la première. Quand ce rapprochement en arrive à la fusion, on a affaire à un État totalitaire (ex. l’Empire almohade au Maghreb, l’État mahdiste au Soudan, etc.).
De plus, tant les gouvernements que les simples croyants ont souvent tendance à aller au-delà des prescriptions effectives du Fiqh. Cela parce que, par-delà la lettre qui est complexe, l’esprit du Coran pousse dans ce sens simplificateur à l’excès, au moyen de procédés rhétoriques, invisibles à une simple lecture, mais dont nous avons montré la réalité dans notre étude sur L‘action psychologique dans le Coran.
L’ijtihâd (effort d’interprétation), auquel se raccrochent les modernistes, peut certes améliorer la situation sur des points de détail, mais il ne peut supprimer l’objection que « cela est inscrit dans le Livre de Dieu ». Il aboutit au mieux à des propositions de moratoires ; ce qui signifie que tout peut être remis en place dès que la situation le permet.
La solution proposée par ‘Alî ‘Abdelrâziq et par Mahmûd Muhammad Taha, de considérer l’islam comme un pur message spirituel, une pure religion intériorisée, où les prescriptions ne seraient que des indications symboliques, est sans doute la seule issue. Mais un tel choix a des implications drastiques, que ces penseurs généreux eux-mêmes n’ont pas vues, faute d’avoir approfondi la portée psychologique de l’organisation d’ensemble du Coran :
– il faut rompre avec le dogme du Coran parole même de Dieu dans sa matérialité, car c’est ce dogme qui le rend intouchable et qui fait que tout moratoire peut être levé ;
– il faut accepter une vision historique de ce texte comme collecte de témoignages sur Dieu (comme cela est généralement accepté pour la Bible).
Mais alors on se heurtera au risque qu’a bien vu le penseur moderniste Fazlur Rahman : supprimer l’aspect socio-politique de l’islam c’est en faire un simple moralisme. Or c’est bien le cas chez de nombreux musulmans, spontanément et souvent inconsciemment. Mais le besoin de garder une étiquette spécifique pousse les autres à conserver, sinon accentuer, les ferments négatifs.
L’islam a explicitement vocation conquérante. Qui l’emportera, des musulmans silencieux ou des activistes ? Et qu’est-ce qui empêchera les premiers de suivre les seconds par esprit de corps ? Dans les pays musulmans, cela ne dépend que d’eux. Chez nous, cela dépendra de notre capacité à résister aux menées manifestes et surtout à ne pas admettre, sous prétexte de générosité, des manipulations hypocrites.
Or il faut reconnaître que le dialogue avec les musulmans (non avec l’islam) connaît de nos jours des dérives. L’amour surnaturel (charité) dans le christianisme contraste avec la religion de groupe fermé à structure sacralisée dans l’islam. Les chrétiens se situent dans une logique théologale d’empathie sentimentale tandis que les musulmans réclament un cadre précis pour réaliser leur morale juridique. Dans la pratique le dialogue se réalise dans des équivoques (sur Jésus, sur l’amour de Dieu, sur l’amour du prochain, etc.) aboutissant à de graves erreurs théologiques. Abdelmagid Charfi a récemment dénoncé le caractère fallacieux de la Lettre des 220 imâms au pape qui n’aboutira qu’à des « sourires » sans plus. En 1976, le Cheikh d’al-Azhar disait, à propos d’une délégation du Vatican, que le dialogue était
injustifié en pays musulman, car la loi islamique avait tout organisé au mieux, mais utile ailleurs pour assurer une meilleure situation aux musulmans. À quoi obtempèrent nombre de chrétiens praticiens du dialogue, qui vont jusqu’à souffler à leurs interlocuteurs les thèmes qui leur paraissent porteurs.
En résumé : 1) L’islam-religion a vocation totalitaire et donc l’Islam-société est potentiellement totalitaire. C’est seulement la vertu des hommes qui les en sauve ! 2) sous sa forme militante actuelle, qui a un impact infiniment supérieur aux formes dites modérées ou modernistes, l’Islam est bien le premier danger désormais pour l’Europe ; 3) s’il est possible de cohabiter avec les musulmans qui ont opté pour une pure religion intériorisée, cela est très difficile pour les autres, et impossible pour les activistes. Quant au dialogue, sa pratique est à revoir totalement.
Dominique et Marie-Thérèse Urvoy
Dominique Urvoy est professeur de pensée et civilisation arabes à l’université de Toulouse-II et son épouse Marie-Thérèse Urvoy est professeur d’islamologie et d’arabe à l’Institut catholique de Toulouse ; ils ont publié ensemble L’action psychologique dans le Coran, Cerf, 2007, 103 pages, 13,90 euros.
En résumé : 1) L’islam-religion a vocation totalitaire et donc l’Islam-société est potentiellement totalitaire. C’est seulement la vertu des hommes qui les en sauve ! 2) sous sa forme militante actuelle, qui a un impact infiniment supérieur aux formes dites modérées ou modernistes, l’Islam est bien le premier danger désormais pour l’Europe ; 3) s’il est possible de cohabiter avec les musulmans qui ont opté pour une pure religion intériorisée, cela est très difficile pour les autres, et impossible pour les activistes. Quant au dialogue, sa pratique est à revoir totalement.
Dominique et Marie-Thérèse Urvoy
Dominique Urvoy est professeur de pensée et civilisation arabes à l’université de Toulouse-II et son épouse Marie-Thérèse Urvoy est professeur d’islamologie et d’arabe à l’Institut catholique de Toulouse ; ils ont publié ensemble L’action psychologique dans le Coran, Cerf, 2007, 103 pages, 13,90 euros.
mar072012
Source: L’islam en question est le premier livre de Wafa Sultan publié en français, cette femme qui ose dire tout ce que les musulmans ne veulent pas entendre sur la réalité de leur religion.
L’original anglais, sorti en octobre 2010 sous le titre, A God Who Hates, a connu un grand succès aux États-Unis et dans les pays anglophones. Des centaines de milliers d’exemplaires ont été vendues dès le premier mois de son apparition. Un an plus tard, il est traduit et édité en français sous le titre l’islam en question et devient accessible à tous les francophones dans le monde.
(H & O éditions, octobre 2011, 236 p.)
Qui est d’abord cette femme courageuse qui ose décortiquer et dénoncer publiquement l’islam et ses enseignements?
Née en 1958 dans une famille musulmane sur la côte nord de la Syrie, Wafa Sultan étudie la médecine à l’université d’Alep. Sa vie bascule en 1979 lorsqu’elle fut témoin de l’assassinat de l’un de ses professeurs par le mouvement syrien des Frères musulmans. Devenue médecin-gynécologue, elle exerce dans plusieurs endroits en Syrie, ce qui lui permet d’accompagner le calvaire des femmes musulmanes. En 1988, elle s’exile avec sa famille aux États-Unis et s’y s’installe quelques années plus tard comme psychiatre. Parallèlement, elle entame une carrière d’écrivain critique. Ses articles sont publiés d’abord dans des journaux arabes locaux, avant de prendre son envol et se fait connaître sur le site Annaqed.com. (: LeCritique.com) C’est en cette qualité qu’elle est invitée deux fois à participer à des débats sur la fameuse télévision qatariote Al Jazeera. Le sujet du premier débat en juin 2005 était: Le rapport entre l’islam et le terrorisme, et celui du deuxième débat en février 2006: Le choc des civilisations. La première émission enflamme des tempêtes et fait connaître son nom dans le monde arabo-musulman, alors que la deuxième déchaîne de multiples menaces de mort de la part des islamistes à son égard, mais la propulse au rang de célébrité mondiale. Même la presse américaine n’hésite pas à la qualifier de Voltaire des musulmans. On peut voir des extraits de sa deuxième intervention sur Aljazeera sur le lien suivant:
Quant à son livre, L’islam en question, elle prédit dès la première page que «De nombreux musulmans, pour ne pas dire la totalité, me déclareront passible de la peine de mort quand ils le liront.»
Effectivement, les menaces de mort ne cessent depuis lors de se multiplier, de telle sorte qu’elle se trouve aujourd’hui condamnée à vivre sous la protection permanente de la police américaine.
Que dévoile-t-elle donc dans cet ouvrage ?
Une rétrospective sur son enfance, son éducation, ses études à l’université et ses expériences professionnelles la conduit à approfondir encore davantage la doctrine et les enseignements de l’islam, à analyser la psyché de l’homo islamicus et à décortiquer ses maladies psychiques et existentielles.
Parmi les treize chapitres composant cet ouvrage, des titres alarmants interpellent le lecteur, tels que:
Un dieu de haine – La nature du dieu de l’islam – Les musulmans et les femmes – L’islam, bouteille fermée – L’islam, marché fermé – L’éducation (désastreuse) des musulmans – Le choc (inévitable) des civilisations…
Sans vouloir s’arrêter à chacun de ces thèmes, l’on se limite à ce qu’elle pense quant à ce dieu de l’islam, nommé Allah. Ce dieu ne diffère point, selon elle, d’un certain ogre démoniaque inconnu qui terrorise ses adeptes, les asservit tout au long de leur existence et les prive de tous leurs droits naturels, donc un dieu qui hait. Elle n’hésite pas à décrire à nu la vraie nature de ce dieu conçu dans l’imaginaire des hommes du désert, comme un dieu regorgeant de peur et de terreur. Cette vision correspond exactement à l’éducation religieuse qu’elle a reçue, bien entendu comme tous les musulmans, mais aussi aux attributs coraniques d’Allah que tout musulman doit mémoriser et réciter en permanence. Égrenant leurs chapelets, les musulmans rabotent sans cesse les cents beaux noms d’Allah dont le vengeur, le contraignant, l’impérieux, le subjugueur, le parcimonieux, l’humiliateur, le nuisible, le redoutable, etc. Tel enseignement contribue, écrit-elle, à la création d’une personne vindicative, tyrannique, autoritaire… Quand nous persuadons les musulmans que leur dieu est vindicatif, nous justifions le fait qu’ils deviennent eux aussi vindicatifs.
Nul psychologue ni pédagogue ne peut nier les conséquences néfastes et destructrices d’un tel enseignement sur les apprentis, un enseignement générateur de schizophrènes, de caractériels et de terroristes ?
La révolte de Wafa Sultan dans ce livre se manifeste également dans son analyse de la condition de la femme musulmane et dans le comportement des hommes musulmans à son égard. Citant des cas précis dont elle était témoin et révélant les enseignements coraniques quant au traitement des femmes, notamment le comportement du prophète Mahomet à l’encontre de ses multiples épouses, servantes et captives de guerre, elle confirme que les personnes de sexe faible demeurent les premières véritables victimes d’une croyance ignoble et haineuse. Telle situation détruit inévitablement et totalement tout développement humain harmonieux au sein des familles, des sociétés et des nations. Ce handicap pathologique dans le tissu social des milieux musulmans n’est que le produit abominable de la vision réductrice de la femme en islam.
L’exil de l’auteur aux États-Unis fut donc un tournant spectaculaire dans son existence. Sa libération de la soumission à un dieu de haine et de terreur conditionne son engagement décisif auprès de ses ex-coreligionnaires. Elle cherche à tout prix à les aider à se débarrasser de ce démon horrible et à se métamorphoser en des êtres humains raisonnables. Elle cherche également à sensibiliser le monde entier quant aux dérives totalitaires de l’idéologie politico-religieuse de l’islam.
Ce livre illustre bien cet engagement, puisque son grand mérite se manifeste dans sa détermination audacieuse de clamer haut et fort la vérité de l’islam sans complaisance ni retouche. Devant des millions de spectateurs dans le monde arabo-musulman, elle a expliqué que le véritable choc des civilisations n’est rien d’autre qu’un choc entre le Moyen Age et le XXIe siècle, entre la civilisation et la science d’une part, la barbarie et le sous-développement d’autre part, entre la liberté de la femme et son asservissement, bref, entre l’islam et la modernité.
Dans L’islam en question, Wafa Sultan réitère ce constat alarmant avec une argumentation vivante et des données irréfutables. Elle dénonce les crimes odieux et les actes barbares perpétrés tout au long de l’histoire par les adeptes de l’islam en vertu des enseignements épouvantables et répugnants qu’ils reçoivent dans les écoles et les institutions islamiques. L’attentat du 11 septembre n’en est qu’une illustration.
Faisant le procès du dieu de Mahomet comme de ses enseignements coraniques, Wafa Sultan met tout l’islam en question. Elle dévoile tout simplement sa nature, sa barbarie, son racisme, ses crimes. Bref, elle révèle des vérités que les musulmans cherchent à tout prix à ignorer ou à occulter, mais en revanche ils cherchent aussi à les imposer par la manipulation, la corruption, la dissimulation et la violence.
Avant de juger arbitrairement l’islam et de lui attribuer des qualités erronées et utopiques, nos responsables politiques et même religieux ont intérêt, tout abord, d’acquérir une connaissance rigoureuse de cette doctrine extrêmement dangereuse. Qu’ils apprennent la vérité sur l’islam et y réfléchissent avant de juger et d’agir. Ainsi comprendront-ils les raisons qui ont conduit cette grande dame, ayant déjà vécu dans l’enfer de cette idéologie totalitaire, à clamer en permanence:
L’islam n’est pas réformable. Quand une idée est corrompue, on ne peut jamais la réformer.
Car plus on connaît l’islam, plus on se rend compte de ses dangers.
Malek Sibali
La haine, la vraie ... décrite par Wafa Sultan
Un dieu qui hait" livre de Wafa Sultan, syrienne, médecin, psychiatre, exilée aux USA
Avertissement : Wafa Sultan est de famille et de culture "musulmane", elle n'écrit pas "contre les musulmans", lors qu'elle écrit dans son livre "le musulman", elle ne parle pas d'une "essence" de personnes, elle parle de l'effet que produisent, ont produit ou peuvent produire, les textes de l'islam sur les personnes qui sont soumises à leur influence, en aucun cas elle ne dit que ces personnes seraient "intrinsèquement" flanquées de tel ou telle disposition d'esprit ou caractère, ni qu'une fois soumise à leur influence, elles ne pourrait pas prendre conscience de leur contenu barbare. Tout au contraire, son propre parcours montre comment elle même a évolué, et elle tente, par la seule force des mots, de "changer 1,3 milliards de musulmans", de leur faire prendre conscience que "on ne peut pas lire ces textes [les textes fondamentaux de l'islam, coran, sunna, sira] et être sain d'esprit".
Avertissement : Wafa Sultan est de famille et de culture "musulmane", elle n'écrit pas "contre les musulmans", lors qu'elle écrit dans son livre "le musulman", elle ne parle pas d'une "essence" de personnes, elle parle de l'effet que produisent, ont produit ou peuvent produire, les textes de l'islam sur les personnes qui sont soumises à leur influence, en aucun cas elle ne dit que ces personnes seraient "intrinsèquement" flanquées de tel ou telle disposition d'esprit ou caractère, ni qu'une fois soumise à leur influence, elles ne pourrait pas prendre conscience de leur contenu barbare. Tout au contraire, son propre parcours montre comment elle même a évolué, et elle tente, par la seule force des mots, de "changer 1,3 milliards de musulmans", de leur faire prendre conscience que "on ne peut pas lire ces textes [les textes fondamentaux de l'islam, coran, sunna, sira] et être sain d'esprit".
L'islam est une tentative de normalisation des razzias effectuées par le Prophète et ses disciples, proscrivant d'autre part les razzias effectuées par les autres.
Ouvrez n'importe quel livre, de langue arabe, à propos du Prophète Mahomet : la première chose que allez remarquer ce sont ses razzias.
Chacune de ses razzias a un nom et est présentée en détail. Le lecteur attentif comprend très vite que l'objectif des razzias est la capture et le partage du butin.
L'islam cherche à justifier ces razzias comme tuerie au nom de Dieu. Néanmoins, on ne peut nier l'objectif premier de ces razzias : le gain et butin.
Le Coran fait mention du butin à plusieurs reprises. Il ne l'interdit pas : au contraire, il autorise le Prophète a prendre possession du cinquième, et, afin que ses disciples ne soient pas en colère en raison de la taille de sa part, il joint le nom de Dieu à celui de Mahomet, selon ce verset : "Sache que tout butin que tu acquiers [par la guerre], un cinquième de la part est assignée à Allah et son messager, proches parents, orphelins, nécessiteux (...)." (Coran 8:41)
(...)
Les razzias de Mahomet occupent la majeure partie de sa biographie.
(...)
Toute personne qui prendre le temps de lire, du début à la fin, deviendra persuadé des raisons (2) de telles razzias : la première est l'acquisition du butin, la seconde est d'infliger du mal à la tribu victime de la razzia.
(...)
L'islam a légalisé, légitimé et justifié (les razzias) avec un édit de l'ogre (Allah). Il a fait cela dans le but de surmonter sa peur dans un environnement hostile (au temps de Mahomet).
(...)
L'islam a pour ainsi canonisé cet état de fait. Les musulmans du 21e siècle craignent toujours d'être agressés par les autres et se préparent donc à les agresser d'abord. La philosophie de la razzia domine toujours leur existence, leur manière d'être, leurs relations et leurs décisions.
(...)
Je suis convaincu plus que jamais que le temps n'a pas changé cette mentalité, et que moins le musulman est capable de s'adapter à son environnement, plus il ressent le besoin de piller. Il est convaincu qu'il venu en ce pays (d'accueil) pour le piller et lui causer du tort.
(...)
(à propos d'une américaine musulmane que connaissait Wafa) L'idée de piller a pris racine dans son esprit et était un facteur décisif dans sa décision d'émigrer dans ce pays. Elle considère son comfort comme son butin personnel, et ses gestes, à mes yeux, comme une autre tentative d'un musulman qui cherche à causer du tort aux autres.
Voir les vidéos sur ce site
Par Jeannot le 13 octobre 2010
«Le coran est pire que Mein Kampf, car Mein Kampf est un livre politique, alors que le coran est un mélange de politique et de religieux. Il est plus facile de surmonter une idéologie politique qu’une idéologie politique emballée dans une idéologie religieuse. »
«Quand j’avais huit ans, si l’on me demandait : “préfères-tu un bonbon ou tuer un juif”, je répondais : “tuer un juif”».
Wafa Sultan, extrait du procès Wilders
Un moment symbolique fort — et selon nous capital — au procès de Geert Wilders.
Pour la première fois, une cour de justice occidentale accepte d’entendre officiellement l’avis d’une femme de culture musulmane sur l’islam (Wafa Sultan est d’origine syrienne), en tant qu’experte reconnue par le tribunal. La cour lit devant les caméras la déclaration de Wafa Sultan et son analyse de la vraie nature de l’islam. Wafa Sultan y apporte un soutien sans nuance à Geert Wilders et reprend ses mots : oui, le coran est un livre fasciste. Non, l’islam n’est pas compatible avec les valeurs des sociétés occidentales. Et non, il n’existe pas d’islam modéré.
Mise à jour le 14/11/2010
vidéos sous-titrée en français
Merci à Rijo.
Fin de la mise à jour
En anglais en deux parties. Tradution en français et transcription en anglais sous les vidéos.
TRADUCTION
Je suis née et ai été élevée en tant que musulmane. J’ai pratiqué l’islam pendant trente ans. Je suis née en Syrie et de ma première année d’école à la remise de mon diplôme universitaire, j’ai étudié le Coran deux heures par jour. J’ai étudié la médecine à l’Université d’Aleppo en Syrie, puis j’ai reçu mon diplôme de docteur en médecine en 1981 et me suis spécialisée en tant que psychiatre hospitalier durant quatre années. J’ai donc travaillé en psychiatrie jusqu’en 1989, l’année de mon départ pour les Etats-Unis d’Amérique. Depuis mon arrivée aux E.-U., je me suis impliqué dans l’islam au niveau scientifique, car, aux E.-U., j’ai pu faire mes recherches sur ce sujet librement, de façon indépendante.
Lorsque je travaillais, en Syrie, en tant que médecin, j’étais alors tellement endoctrinée que je ne pouvais pas concevoir par moi-même ce qui n’allait pas dans ma propre religion. Pourtant, j’avais de nombreuses interrogations, mais je n’osais pas les formuler, ni même faire des recherches. Cependant, aux E.-U., j’ai pu le faire. Mes recherches scientifiques consistent à comparer les sciences médicales, la psychiatrie, et ce que dit l’islam. J’ai cherché des explications à l’arriération qui prévaut dans le monde islamique. La croyance mène à certains comportements.
Toutes les actions sont le produit de ce que nous apprenons. Ce qui est généralement le cas, et spécifiquement dans l’islam. Si vous me questionniez sur le soi-disant débat inné/acquis, je suis plutôt du côté de l’acquis. Il y a à mon avis 50% « d’inné » et 50% «d’acquis ». Mais, au fil du temps, l’acquis s’inscrit dans le code génétique, et l’islam existe déjà depuis 1400 ans. Vous me questionnez au sujet de mes publications : je suis une écrivain renommée dans le monde arabe. J’ai publié trois livres et pour un aperçu de mes livres, je vous renvoie à mon site internet.
Vous me demandez si je connais Geert Wilders. Je le connais et je l’ai rencontré à deux reprises lors d’évènements aux E.-U où il devait prononcer un discours. L’un de ces évènements a été organisé par une organisation appelée, il me semble, « Stand with us » (en français, « Rejoignez-nous »). L’autre a lieu à Los Angeles. Les deux évènements ont eu lieu en 2009, il y a environ un an. J’avais vu auparavant le film « Fitna » : j’étais donc au courant du message que veut faire passer Geert Wilders. Lors de ces évènements, je l’ai salué et je lui serré la main. Je lui ai dit que j’étais fier de lui. Pourquoi ? Parce qu’il est assez courageux pour dire la vérité. Vous me demandez quelle est cette « vérité ». Que le problème auquel est confronté le monde actuellement est profondément enraciné dans les enseignements islamiques, dans le Coran et dans la biographie de Muhammad.
Vous demandez quel est le problème. [réponse] Que les Musulmans sont encouragés à tuer des non-musulmans. Le coran dit que Muhammad doit être le modèle pour tout musulmans. Vous me questionnez à propos de la « International Free Press Society » (Société Internationale de la Presse Libre) du Danemark. Oui, j’ai oublié de mentionner que j’ai aussi été invitée au Danemark, en 2009 je crois. J’y ai tenu un discours, tout comme G. Wilders. Je l’ai aussi salué là-bas. Il s’en est allé immédiatement à la fin de son discours, donc je n’ai pas pu converser plus longtemps avec lui. Vous me dite que vous avez reçu une lettre que l’avocat de la partie plaignante vous a remise, qui est datée du 27 mai 2007 et à laquelle est jointe une photographie sur laquelle on peut me voir en compagnie de G. Wilders. Cela peut être vrai. Vous demandez à quelle occasion cette photo a été prise.
Cela peut être au moment où j’ai prononcé mon discours et où G. Wilders a dû un moment que ce soit son tour. En tous les cas, je n’ai pas participé à un débat avec lui. Je ne peux nier que je soutiens G. Wilders. Vous me dites que je suis citée à quelques reprises dans cette lettre et me demandez de lire lesdits passages et de vous dire s’ils sont authentiques. En effet, Tous ces passages sont absolument authentiques. La seule chose qui soit erronée est que je n’ai pas voulu dire que l’Occident devait lâcher une bombe atomique sur le monde arabe (passage n°7). Néanmoins, j’ai dit que l’Occident se devait d’exercer beaucoup de pression. C’est-à-dire, des pressions économiques et politiques. Toute ma famille est musulmane ; je ne souhaite en aucun cas qu’on lâche une bombe atomique sur ma famille.
Pour le reste, je maintiens les passages mentionnés dans la lettre. Je ne connais pas personnellement le professor Jansen ou Simon Admiraal. M. Wilders et moi même ne nous sommes pas mis d’accord sur les déclarations que je fais aujourd’hui. L’avocat de M. Wilders m’a appelé pour me demander si je voulais témoigner, et j’ai dit oui. Le procureur (l’avocat des plaignants ?) ne m’a jamais contacté et personne ne m’a jamais dit ce que je devais dire. Mon message est toujours le même.
[Le juge reprend la parole en son nom et donne ensuite des extrait du témoignage de Mme Sultan]
Dans la citation à comparaître, Mme Sultan dit :
« Vous me demandez si je suis tombé sur certains propos que M. Wilders auraient prononcés et qui sont erronés, incorrects. Non, il n’y a rien d’incorrect dans ce qu’a pu dire M. Wilders. »
Dans la citation à comparaître, Mme Sultan dit :
« Vous me demandez si je suis tombé sur certains propos que M. Wilders auraient prononcés et qui sont erronés, incorrects. Non, il n’y a rien d’incorrect dans ce qu’a pu dire M. Wilders. »
Ensuite, Mme Sultan est entendue sur un certain nombre de citations. A partir de maintenant, je vais citer les passages [c’est le juge qui parle], puis lire les explications données par Mme Sultan.
• Premiere citation : « L’islam dominera, soumettra et cherchera à détruire notre société occidentale. »
Mme. Sultan déclare que cette citation est juste. Dans le coran, il est dit que le monde islamique cherche à dominer. Les lois de Mahomet sont la preuve que l’islam veut dominer le monde. A la mort de mahomet, il ne restait aucun ennemi vivant. Il avait massacré tous ceux qui étaient contre lui. C’est écrit dans la biographie de mahomet, qui a été rédigée dans les deux premiers siècles après sa mort. Il est mort en 670, ou au 7e siècle, de toutes les façons.
• Citation suivante: “arrêtez l’islamisation”.
D’après Ms. Sultan, “les valeurs islamiques sont incompatibles avec les valeurs occidentales. L’islam n’accorde aucune valeur à la vie humaine. Les musulmans sont sur terre pour tuer ou être tués au nom d’allah, pour la gloire d’allah, pour répandre l’islam et alors vous recevrez un billet gratuit pour le paradis”. “Vous me demandez”, dit-elle, “comment les musulmans en Occident font en sorte que l’islam domine : ils demandent d’abord aux non-musulmans de se convertir à l’islam, d’abord d’une manière pacifique, mais s’ils refusent, ils les tueront.”
• Citation suivante : “un islam modéré n’existe pas”.
Mme Sultan : « en effet, en Syrie, je n’ai jamais entendu parler d’un islam modéré ou d’un islam strict. Il n’y a qu’un islam et c’est l’islam dont je parle. Récemment, le premier ministre turc a aussi déclaré que “islam modéré” était une expression horrible.
• Citation suivante: “Et l’islam se trouve dans le coran et nulle part ailleurs que dans le coran”.
Mme Sultan : “c’est exact, Ce sont les paroles d’allah.
• Citation suivante: “et le coran est le Mein Kampf d’une religion qui cherche à éliminer les autres.”
Mme Sultan: “Je suis assez d’accord avec cela. Le coran est pire que Mein Kampf, car Mein Kampf est un livre politique, alors que le coran est un mélange de politique et de religieux. A mon avis, il est plus facile de surmonter une idéologie politique qu’une idéologie politique emballée dans une idéologie religieuse.
• Citation suivante: “L’islam fasciste et ce livre fasciste”.
Mme Sultan: C’est exact. Je vais donner un exemple d’un verset coranique:”Je frapperai les coeurs des incroyants avec la terreur. Je leur trancherai la tête et les bouts des doigts.” N’est-ce pas du fascisme ?
Mme Sultan ajoute: je ne sais pas de tête où se trouve ce verset. Vous me dites qu’il existe un courant aux Pays Bas qui explique ce verset de telle manière qu’il ne serait valable qu’en temps de guerre. Non, pour les musulmans, le coran est [valable] pour toute époque et tout lieu.
Selon les musulmans, c’est la parole absolue d’allah et tout musulman doit s’y conformer. Le procureur me dit que tous les musulmans ne se comportent pas selon le coran et m’en demande la raison. c’est parce qu’ils ne connaissent pas suffisamment le coran.
Selon les musulmans, c’est la parole absolue d’allah et tout musulman doit s’y conformer. Le procureur me dit que tous les musulmans ne se comportent pas selon le coran et m’en demande la raison. c’est parce qu’ils ne connaissent pas suffisamment le coran.
Le coran est écrit en arabe et 80% des musulmans ne sont pas arabes. Le coran n’a jamais été traduit d’une façon correcte et honnête. Les traductions sont souvent plus douces - édulcorées, dit-elle - que le texte arabe original.”
Le terrorisme est plus lié aux arabes musulmans qu’aux autres musulmans, car les arabes musulmans sont bien conscients de ce qui est écrit dans le coran. S’ils appliquent strictement le message, cela peut conduire au terrorisme contre l’Occident. L’Afghanistan n’a jamais été terroriste, jusqu’à ce que les mujahideen arabes arrivent et l’Indonésie, il y a 30 ans, était différente.
Les Saoudiens ont arabisé l’Indonésie avec l’argent du pétrole. Maintenant, ils sont plus wahabites et plus strictes que les Saoudiens eux-mêmes. La citation suivante, qui est une citation du Prof. Israëli, avec laquelle je suis totalement d’accord, dit qu’Allah vous aidera à vous multiplier, et en étant présent en plus grand nombre, vous l’emporterez sur les non-musulmans. Pénétration, propagande et changements démographiques (excusez-moi) je lis ceci, car cela fait partie d’une citation: pénétration, conversion et changements démographiques.
Et puis Mme Sultan dit: “De cela, j’en ai été témoin, à la fois en Syrie et aux États-Unis.” et comme elle évoque ensuite ses propres expériences, le juge d’instruction lui a fait prêter serment en tant que témoin. “En 1990, j’étais nouvelles aux États-Unis et on m’a offert 1500 $ par mois pour me voiler et enseigner dans une école arabo-islamique l’arabe et l’ étudesde l’Islam. Je ne l’ai pas fait. Qui me l’avait demandé ? Une femme libanaise qui était voilée elle-même.
Elle m’a dit qu’elle recrutait des femmes musulmanes et qu’elle s’était voilée une fois aux USA. Vous m’avez demandé au nom de qui elle m’a demandé cela. Je crois un groupe saoudien, mais je n’en suis pas sûre. A ce propos, après le 11 septembre 2001, cette femme libanaise a à nouveau enlevé son foulard. Ce n’était donc pas seulement une proposition d’emploi d’enseignant. Dans mon milieu musulman aux USA, des femmes musulmanes étaient envoyées pour recruter. J’ai entendu cela de musulmans qui avaient vécu aux USA depuis longtemps que moi.
L’étape suivante consistait à convertir des non-musulmans. J’ai également entendu dire que tout homme qui ajoutait le nom de Muhammad à son propre nom recevait 1000$. Vous me demandez de qui. Des Saoudiens je suppose. On ne me l’a jamais dit exactement. J’ai entendu dire cela dans ma communauté musulmane. Un exemple de cela est le “sniper de Washington” qui a abattu des gens il y a quelques années. Il avait un nom américain et avait ajouté le nom de Muhammad. Je suppose qu’il a reçu ces 1000 $.
• Citation suivante : “Les Pays Bas comme un pays de mission islamique”. Chaque pays dans le monde est considéré par les musulmans comme un pays à conquérir pour l’islam. Je mentionne les USA comme un exemple. Ils tentent d’infiltrer la société américaine. Par exemple, un professeur d’histoire dans mon quartier a organisé un projet scolaire: toute personne qui l’effectuait pendant une journée de jeûne de ramadan recevait 10 points supplémentaires. C’était dans une école publique. Quand le procureur m’a demandé si ce professeur était musulman, j’ai répondu : je ne sais pas.
• Citation suivante : “L’islam est une religion violente.” - Mme Sultan : «c’est vrai. Quand vous lisez dans le Coran, ‘Coupez leur tête et les bouts de leurs doigts ‘, vous ne pouvez pas parler d’une religion de paix. Enfant, en Syrie, on m’a dit avec fierté que Mahomet avait tué 800 juifs en une seule nuit. Il passa la nuit avec une juive, dont il venait lui-même de tuer le père et les frères. »
A huit ans, si l’on me demandait : « Préfères-tu un bonbon ou tuer un juif », je répondais : « tuer un juif. », dit Mme Sultan.
Mahomet débuta par la Mecque où, en l’espace de treize ans, il a converti en prêchant 150 personnes. Puis il se mit en route vers Médine où il devint violent. En neuf ans, il tua toutes les personnes qui étaient contre lui. A la Mecque, le coran est encore quelque peu pacifique, mais une fois à Médine, ce n’est plus du tout le cas.
Vous devez être familière avec le terme « abrogation ». Les versets les plus récents et aussi les plus violents sont à préférer aux versets les plus anciens. Les versets plus récents remplacent les anciens versets. Je vais vous donner un exemple.
De nos jours, ceci est valide : « Combats les non-croyants qui ne croient pas en Allah et en son messager jusqu’à ce qu’ils paient la dîme ou jusqu’à ce qu’ils meurent. » Alors qu’avant, le sens était différent : « Parlemente avec un non-croyant et laisse-le seul pendant un moment. »
Prochain passage : « Le Coran, débarrassé de tous les versets de haine, aurait la taille d’un canard. »
Prochain passage : « Le Coran, débarrassé de tous les versets de haine, aurait la taille d’un canard. »
Mme Sultan affirme la chose suivante à propos de ce passage : Je suis d’accord avec ce passage. Je me base sur ce que je sais du Coran et sur ce que j’en ai appris. Concernant une question du plaignant, je dois dire que je ne peux pas porter de jugement sur les jeunes Marocains vivant au Pays-Bas.
Elle déclare ensuite, à propos du film « Fitna » : J’ai vu le film plusieurs fois, mais pas en préparation de cette audience. J’ai vu le film avec des sous-titres en anglais ; je parle arabe. En ce qui concerne la question de l’avocat [Moszckowicz], vous me demandez si le livre que l’on voit au début du film est bien le Coran ; à cela, je vous réponds oui, sans aucun doute.
Vous me demandez de traduire le mot « Irhab » : terrorisme. Vous me dites que dans le film, on peut voir les musulmans qui s’expriment de façon négative sur les Juifs et les homosexuels et vous me demandez si cette perception est la règle de l’Islam. Oui, c’est exactement ça.
Le comportement dans le film correspond aux enseignements coraniques. Les images correspondent aux textes du coran. Il y a verset coranique qui dit : « Attrape le non-croyant, même s’il est dans une tour. » Il y a des Musulmans qui croient voir dans ce verset du Coran une corrélation avec les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. En outre, les violences faites aux femmes et aux homosexuels sont des pratiques courantes dans l’Islam.
Cela découle de la doctrine. Dans le coran, par exemple, il est déclaré : « Bats ta femme si elle refuse de dormir à tes côtés. ». Dans la version anglaise, il est dit : « Bats-la gentiment. » C’est ce que je veux par « traduction édulcorée ». Dans la version arabe originale du Coran, il n’est pas du tout dit que tu dois la battre « gentiment ».
Quant aux homosexuels, il est dit que vous devez les amener en haut d’une montagne et les jeter en bas. Je pense que c’est la charia. Dans la charia, il est même dit qu’une femme qui est vierge et qui est condamnée à mort doit tout d’abord être violée. Ceci d’après Mme Sultan.
Puis aux questions posées par le procureur, Mme Sultan a répondu ceci : Vous me demandez, A quel moment j’ai eu mes premiers doutes sur ce que l’islam enseigne. J’ai rencontré mon mari en 1975. Il est né en Syrie et originellement musulman, mais il a abjuré l’islam . Après la mort de son père, il a été élevé par un ami chrétien de celui-ci. Dès notre première rencontre, il a essayé de me faire changer, mais j’étais têtue comme un rocher. En 1978, j’ai été témoin de l’assassinat de mon professeur par les Frères Musulmans. Ils ont criblé son corps de balles en criant “Allahu Akhbar, Allahu Akhbar”.
Par la suite j’ai commencé à me poser des questions. Je n’osais pas douter de l’Islam, mais j’avais des questions du genre “quel est donc ce dieu Allah qui permet ce genre de crime?” Est-ce que ces personnes ont mal compris l’islam, ou y-a-t-il un problème avec l’islam lui-même? Vous me dites qu’il semble qu’il y ait une contradiction entre l’islam qui opprimerait les femmes et moi-même qui ai reçu une éducation comme psychiatre. La Syrie est un pays relativement laïque.
Comme je l’ai également décrit dans mon livre, j’ai travaillé aux Etats-Unis au début comme caissière dans une station service. Là, en tant que caissière, j’y étais mieux traitée qu’en tant que psychiatre en Syrie. Par exemple, en Syrie, j’ai été harcelée par des collègues masculins. Je ne pouvais rien faire contre ça, parce que, selon les règles islamiques, en tant que femme vous avez besoin de présenter quatre témoins, tel qu’il est prescrit dans le Coran. Si je n’avais pas été capable de les trouver, j’aurais été accusée d’adultère. Aux États-Unis, je n’étais même pas harcelée, et si je l’avais été, j’aurais pu entamer des poursuites judiciaires.
Je vous donne un autre exemple. Mon frère, qui est de deux ans mon cadet, n’a même pas terminé ses études secondaires, mais en l’absence de mon mari, je devais lui demander sa permission pour pouvoir sortir me promener. Aux États-Unis, ce n’est bien sûr pas nécessaire. Vous me demandez en quoi ces différences sont à mettre en corrélations avec l’islam, et non pas par exemple avec les différences culturelles et géographiques. La manière dont les femmes sont traitées est décrite dans le Coran. Si votre femme ne suit pas vos instructions: battez-la.
Dans le Coran il est également mentionné que les femmes sont trop déficientes mentalement pour pouvoir prendre soin d’elles-mêmes. Vous me demandez si je dois me soucier de ma sécurité par rapport au message que je transmets. Certainement. Je vis dans la clandestinité. J’étais consciente du prix que j’aurais à payer pour faire passer mon message. Pourtant, je suis heureuse de la vie que je mène.
Je reçois des menaces de mort quotidiennement. Des courriers électroniques par exemple qui disent: “Nous savons où est l’école de vos enfants.” La plupart des menaces sont en arabe et anonymes. Un jour, un groupe qui s’appelle “Les soldats d’Allah” a sorti une liste de 30 noms, dont le mien et de quatre autres personnes vivant aux États-Unis. Ils ont prononcé une fatwa [de mort] contre ces personnes.
-Et cette déclaration, est aussi soussignée par Mme Sultan. Je regarde rapidement l’horloge. Je continue à lire la déclaration, au moins la petite partie que nous avons reçu de Maître Moszkowicz, qui a été écrite par Raphaël Israeli, et je crois que votre demande est de prendre cette partie du dossier que je dois lire .
-[M. Moszkowicz] “S’il vous plait”.
-Je vais vous lire cette partie. Je la vois pour la première fois, alors j’espère que vous me pardonnerez si je ne le lis pas bien.
-Vous êtes pardonné d’avance.
“A mon avis, il est correct d’affirmer que l’islam cherche à maîtriser et à dominer les autres civilisations.
C’est sur la base de la doctrine du djihad, qui stipule que l’islam est supérieur, et qu’il est nécessaire de soumettre les autres religions pratiquées par ces civilisations. Voir pour référence le dernier livre de Mark Durie. [Le troisième choix: l’islam, la dhimmitude et la liberté ]…
Par la suite j’ai commencé à me poser des questions. Je n’osais pas douter de l’Islam, mais j’avais des questions du genre “quel est donc ce dieu Allah qui permet ce genre de crime?” Est-ce que ces personnes ont mal compris l’islam, ou y-a-t-il un problème avec l’islam lui-même? Vous me dites qu’il semble qu’il y ait une contradiction entre l’islam qui opprimerait les femmes et moi-même qui ai reçu une éducation comme psychiatre. La Syrie est un pays relativement laïque.
Comme je l’ai également décrit dans mon livre, j’ai travaillé aux Etats-Unis au début comme caissière dans une station service. Là, en tant que caissière, j’y étais mieux traitée qu’en tant que psychiatre en Syrie. Par exemple, en Syrie, j’ai été harcelée par des collègues masculins. Je ne pouvais rien faire contre ça, parce que, selon les règles islamiques, en tant que femme vous avez besoin de présenter quatre témoins, tel qu’il est prescrit dans le Coran. Si je n’avais pas été capable de les trouver, j’aurais été accusée d’adultère. Aux États-Unis, je n’étais même pas harcelée, et si je l’avais été, j’aurais pu entamer des poursuites judiciaires.
Je vous donne un autre exemple. Mon frère, qui est de deux ans mon cadet, n’a même pas terminé ses études secondaires, mais en l’absence de mon mari, je devais lui demander sa permission pour pouvoir sortir me promener. Aux États-Unis, ce n’est bien sûr pas nécessaire. Vous me demandez en quoi ces différences sont à mettre en corrélations avec l’islam, et non pas par exemple avec les différences culturelles et géographiques. La manière dont les femmes sont traitées est décrite dans le Coran. Si votre femme ne suit pas vos instructions: battez-la.
Dans le Coran il est également mentionné que les femmes sont trop déficientes mentalement pour pouvoir prendre soin d’elles-mêmes. Vous me demandez si je dois me soucier de ma sécurité par rapport au message que je transmets. Certainement. Je vis dans la clandestinité. J’étais consciente du prix que j’aurais à payer pour faire passer mon message. Pourtant, je suis heureuse de la vie que je mène.
Je reçois des menaces de mort quotidiennement. Des courriers électroniques par exemple qui disent: “Nous savons où est l’école de vos enfants.” La plupart des menaces sont en arabe et anonymes. Un jour, un groupe qui s’appelle “Les soldats d’Allah” a sorti une liste de 30 noms, dont le mien et de quatre autres personnes vivant aux États-Unis. Ils ont prononcé une fatwa [de mort] contre ces personnes.
-Et cette déclaration, est aussi soussignée par Mme Sultan. Je regarde rapidement l’horloge. Je continue à lire la déclaration, au moins la petite partie que nous avons reçu de Maître Moszkowicz, qui a été écrite par Raphaël Israeli, et je crois que votre demande est de prendre cette partie du dossier que je dois lire .
-[M. Moszkowicz] “S’il vous plait”.
-Je vais vous lire cette partie. Je la vois pour la première fois, alors j’espère que vous me pardonnerez si je ne le lis pas bien.
-Vous êtes pardonné d’avance.
“A mon avis, il est correct d’affirmer que l’islam cherche à maîtriser et à dominer les autres civilisations.
C’est sur la base de la doctrine du djihad, qui stipule que l’islam est supérieur, et qu’il est nécessaire de soumettre les autres religions pratiquées par ces civilisations. Voir pour référence le dernier livre de Mark Durie. [Le troisième choix: l’islam, la dhimmitude et la liberté ]…
Un grand merci à Mannala, Rosalie, Gropepere pour la traduction.
TRANSCRIPTION
I was born and raised as a Muslim. I have practiced Islam for 30 years. I was born in Syria, and from my first school class until my graduation I took Qur’an lessons, two hours daily. I studied medicine at the University of Aleppo in Syria, and graduated in 1981 as a medical doctor, and for four years specialized as a psychiatrist in a hospital. I worked as a psychiatrist in Syria until 1989, the year of my emigration to the U.S. Since my coming to the U.S. I have been involved at a scientific level with Islam. For in the U.S. I can do that free and independently.
When I was working in Syria, even as a medical doctor, I was so indoctrinated, that I was unable to think myself what was wrong with our religion. I had many questions but was afraid to ask them. To research them. In the U.S. I do can do that. My scientific work consists of making comparisons between medicinal science, psychiatry, and Islam. I seek an explanation for the backwardness of the Islamic world. Belief leads to certain behaviors.
All actions are the product of what we learn. Which is generally the case, but also specifically for Islam. If you ask me whether in the so-called nature / nurture debate I’d be more on the nurture side, I say, my starting point is 50% nature and 50% nurture. But over time, nurture is also becomes encoded in DNA, and Islam has already existed for over 1400 years. You ask me for my publications: I am a well-known writer in the Arab world. I published three books, and for an overview I refer to my website.
You ask me if I know Geert Wilders. I know him and I have met him twice at an event in the U.S. where he gave speeches. One event was organized by an organization I think is called “Stand with us’, the other was in Los Angeles. Both events were in 2009, about one year ago. Longer ago I had seen the film Fitna: I thus was familiar with Wilders’ message. At those events, I greeted Wilders and shook his hand. I told him I am proud of him. Why? Because he is brave enough to tell the truth. You ask me what that ‘truth’ contains. That the problem the whole world is facing is deeply rooted in Islamic teachings, the Qur’an and the biography of Muhammad.
You ask me what the problem is. [answer] That Muslims are aroused to kill non-Muslims. The Qur’an says that Muhammad must be the role-model for every Muslim-man. You ask me about the International Free Press Society in Denmark. Yes, I just forgot [to mention] that, I had been invited in Denmark, I think also in 2009. I have given a speech there, and so did Wilders. I then also greeted him. He departed immediately after his speech, so I then had no extensive conversation with him. You tell me you received a letter from the counselors of the complaining party, dated May 27, 2010, to which a photograph is attached on which Wilders and I are pictured. That may be right. You ask me at which event the photo was taken.
It may be that time I gave a speech and Wilders had to wait a short while until it was his turn. In any case I have not been in a discussion panel with him. I cannot deny that I am one of Wilders’ supporters. You tell me that in this letter I am quoted a few times, and ask me to read these quotes and tell whether these quotes are correct. All quotes are consistent with much certainty. The only thing is that I did not mean to say that the West should drop an atomic bomb on the Arab world, quote number 7. But I did say that the West must exert a lot of pressure. With that I mean economic and political pressure. My entire tribe, my family, is Muslim.I don’t want to ask the West to drop an atomic bomb on my tribe.
For the rest I stand fully behind the quotes mentioned in this letter. I am not familiar with Professor Jansen or Simon Admiraal. I have not been in touch with Wilders about the statements to be made by me today. Wilders’ lawyer called me asking if I was willing to testify, and I said yes. The prosecutor has never contacted me, and no one ever told me what to say.
My message is always similar. On the summons she says: You ask me whether in general I have come across quotes Wilders is alleged to have made that are incorrect. No, there is nothing incorrect in the statements that Wilders is alleged have made. Thus said Ms. Sultan. Then she is heard about a number of quotes; from here I will first introduce the quote, and then the clarification she gives. First quote: “ Islam will dominate, submit, and seeks to destroy our Western civilization.” Ms. Sultan says this is correct.
In the Qur’an it says the Islamic world wants to dominate. Muhammad’s laws are proof that the Islam wants to dominate the world. When Muhammad died, there was no enemy left. He had slain everyone who was against him. That is written in the biography of Muhammad, which was written in the first two centuries after his death. He died in 670, or, in any case, in the 7th century. Next quote: “Stop Islamization”.
Islamic values do not match the Western values. Islam attaches no value to human life. Muslims are on earth to kill or be slain in the name of Allah, to the benefit of Allah, to spread Islam, and then you get a free ticket to heaven, according to Ms. Sultan. You ask me how a Muslim in the West wants to make sure that Islam will prevail: They ask non-Muslims to convert to Islam, initially in a peaceful way, but if they refuse, they will kill them.
Next quote. “A moderate Islam does not exist”. Ms. Sultan: Indeed, in Syria I never heard of a moderate Islam or a strict Islam. There is only one Islam and that is the Islam I’m talking about. Recently, the Prime Minister of Turkey also said that. He said the “moderate Islam” is an ugly phrase.
Next quote: “And Islam is the Qur’an and nothing but the Qur’an.” Ms. Sultan: That’s right, those are the words of Allah.
Next quote: “And the Qur’an is the Mein Kampf of a religion that seeks to eliminate others”. Ms. Sultan: To this I agree to some extent. The Qur’an is worse than Mein Kampf, because Mein Kampf is a political book, the Qur’an is a mix of politics and religion. In my opinion, it is easier to overcome a political ideology than a political ideology that is packaged as a religious ideology.
Next quote: “The fascist Islam and that fascist book”. Ms. Sultan says: That is correct. I’ll give an example of a Qur’anic verse: ‘I will strike terror into the hearts of the unbelievers. I’ will chop off their heads and fingertips’. Is not that fascism? as Ms. Sultan said, I don’t know the location of this Qur’anic verse out of memory. You tell me that there is a stream in the Netherlands that explains this verse in such a way that it would only be valid in times of war. No, to Muslims the Qur’an is for every age and every place.
According to the Muslims it is the absolute word of Allah and every Muslim should behave in accordance with it. As Ms. Sultan said. The prosecutor tells me that not all Muslims behave according to this, and asks me why that so. This is because they don’t know the Qur’an well enough. The Qur’an is written in Arabic, and 80% of the Muslims are not Arab. The Qur’an has never been translated in a good and fair manner. That is because in the Islam it is forbidden to translate the Qur’an. The translations are often somewhat softer — this she calls “sugar coated” — than the Arabic original.
Terrorism is more related to Arab muslims than other Muslims, because the Arab Muslims are well aware of what is written in the Qur’an. If they apply the core strictly, that can lead to terrorism against the West. Afghanistan was never terroristic, until the Arab mujahideen got there; and Indonesia 30 years ago was a different country.
The Saudis have Arabized Indonesia with their oil money. Now they are more Wahhabi, more strict Islamic than the Saudis themselves. The following quote, which is a quote from Professor Israëli. I totally agree with it. Muhammad says Allah will help you with the multiplying of your people, and being present in larger numbers — outnumber — than the non-Muslims. Penetration, propaganda, conversion and demographic changes. [sorry, I read this, because it’s part of a quote]: Penetration, propaganda, conversion and demographic changes.
And then Ms. Sultan says: Of this I have been a witness, both in Syria and in the U.S. And since she then mentions her own experiences, the examining magistrate swore her in as witness. In 1990 I was new in the U.S. I was offered $ 1500 per month to cover myself and to teach on an Islamic school Arab language and Islam studies. I have not done that. Who had asked me? A Lebanese woman who also had covered herself.
She told me that she recruits Muslim women and that she covered herself once in the U.S. You ask me in whose name she requested this of me. I think a Saudi group, but I’m not sure of that. Incidentally, after September 11, 2001, this Lebanese woman took off her head covering again. It therefore was not just an offer for a teaching job. In my Muslim environment in the U.S., Muslim women were sent out to recruit. I heard that from Muslims who had been longer in the U.S. than I.
The next step would be to convert non-Muslims. I’ve also heard that any man who added the name Muhammad to his own name received $1000. You ask me from whom. From Saudi people, I suppose. That’s never been exactly said to me. I heard this in my Muslim community. One such example is the ‘Washington sniper’ who a few years ago shot people. He had an American name and the name Muhammad added. I suppose he received that $1000.
Next quote: “The Netherlands as Islamic mission country”. Every country in the world is regarded by Muslims as an Islamic mission country. I mention as an example the U.S. They try to infiltrate American society. A history teacher in my neighborhood, for instance, organized a project: anyone who got it done during one Ramadan fast day was rewarded 10 extra points. That was in a public school. When questioned by the examining magistrate whether this teacher was a Muslim, I say: I do not know.
Next quote: “Islam is a violent religion.” Ms. Sultan: That’s right.When you read in the Qur’an, ‘Chop off their heads and finger tips’, you can not speak of a peaceful religion. As a child in Syria I was proudly told that Muhammad had slain 800 Jews in one night. He spent the night with a Jewess, whose father and brothers were slain by himself.
If I then, as an 8-year-old girl, was asked ‘what do you prefer, candy or kill a Jew’, I would have replied ‘kill a Jew’, Ms. Sultan said.
Muhammad started in Mecca, and in 13 years there he converted about 150 people with words. Then he went to Medina, where he became violent. In nine years, he killed everyone who was against him. In Mecca, the Qur’an still is somewhat peaceful, but in Medina that is no longer so.
You must be familiar with the term ‘abrogation’. That later violent verses are to be preferred to the earlier ones. The later verses replace the previous ones. I will give you an example.
Now this is valid: ‘Fight the unbelievers who do not believe in Allah and his messenger until they pay a certain tax or until they are dead’. But before that it was in the sense of ‘Deal quietly with an unbeliever and leave him alone for a while’. Next quote: “The Qur’an, free from all hate verses, would have the size of a Donald Duck”.
Ms. Sultan said the following about this: With that I agree. I base that on what is written in the Qur’an and what I’ve learned about it. Concerning a question from the prosecutor, I have to say that I have no expertise on Moroccan youth in the Netherlands.
She then declares about the film Fitna: I’ve seen the movie many times, but not in preparation for this hearing. I’ve seen the movie with English subtitles; I speak Arabic. On questions of the lawyer [Moszckowicz], you ask me if the book that is shown at the beginning is the Qur’an.Yes, without any doubt.
You ask me about the translation of the word ‘Irhab’. Terrorism. You tell me that in the film Muslims are shown who express themselves negatively about Jews and gays and ask me if this perception is based on the norms of Islam. Yes, it is.
The behavior in the film is corresponds with the Qur’anic teachings. The images correspond with the texts in the Qur’an. There is a Qur’anic verse that says ‘catch the unbeliever, even if he is in a tower’. There are Muslims who believe that this shows the attacks of September 11, 2001 are in the Qur’an. Violence against women and gays is a common practice in Islam.
This follows from the doctrine. In the Qur’an for example, is stated ‘beat your wife if she refuses to sleep with you’. In the English translation it says here ‘beat her softly’. That is what I mean by a ‘sugar-coated’ translation. In the original Arabic version of the Qur’an it does not say that your have to hit her gently.
About gay men it is said that you should take them up a mountain and throw them off it. I think that is the Sharia. In the Sharia it is even said that a woman who is a virgin when she gets the death penalty, must first be raped. This according to Ms. Sultan.
Then to questions from the prosecutor, Ms. Sultan said the following: You ask me when I first had my doubts about what Islam was teaching me. I met my husband in 1975. He was born in Syria as a Muslim, but has since stepped out of it. After his father died, he was raised by a Christian friend of his father. Even at our first meeting he tried to change me, but I was as stubborn as a rock. In 1978 I witnessed the murder of my professor by the Muslim Brotherhood. They riddled his body with bullets as they shouted ‘Allahu Akhbar, Allahu Akhbar’.
Then I started having questions. I dared not doubt Islam, but did have questions in the line of ‘what kind of Allah allows this type of crime?’ Have these people misunderstood Islam, or does the problem lie with Islam itself? You tell me that it appears as if there is a contradiction between the Islam that oppresses women and myself, who had an education as a psychiatrist. Syria is a relatively secular country.
As I also describe in my book, I worked in the U.S. in the beginning as cashier at a gas station. There, as a female cashier, I was treated better than as a psychiatrist in Syria. For example, in Syria, I was harassed by male colleagues. I could not act against this, because according to Islamic rules, as a woman you need to come up with four witnesses, it says so in the Qur’an. If I could not do so, I would be charged with adultery. In the U.S., I was not even harassed, and if that had happened, I could have taken legal action.
I give you another example. My brother, who is two years my junior, did not even finish high school, but in the absence of my husband, I must ask him for his permission to go out for a walk. In the U.S. that of course would not be necessary. You ask me why these differences are correlated with the Islam, and not for instance with geographical cultural differences. The way women are treated is described in the Qur’an. If your wife does not follow your instructions: beat her.
In the Qur’an is also is mentioned that woman are too mentally deficient to take care of themselves. You ask me whether I should worry about my safety in connection with the message I convey. Certainly. I live in hiding. I was aware of the price I had to pay for propagating my message. Still, I am happy with the life I lead.
I receive death threats on a daily basis. For example emails that say, ‘We know which school your children attend.’ Most threats are in Arabic and anonymous. One time a group that calls itself ‘The soldiers of Allah’ came up with a list of 30 names, including mine and four other people living in the U.S. They had declared a fatwa on these people. And also this statement is undersigned by Ms. Sultan. I have a quick look at the clock.
Then I continue the statement, at least the little part we received from Mr. Moszkowicz, which was written by Raphael Israeli, and I wondered a bit, I assume your request is to take that part of the file that I should read out. [Mr. Moszkowicz] “If you do not mind that.” I will read the piece. I am seeing it for the first time, so I hope you’ll forgive me if I do not read it out well right away. ‘You are pardoned in advance.’ ‘In my opinion it is correct to say that Islam seeks to master and subdue other civilizations.
This on the basis of the doctrine of the jihad, which states that the Islam is superior, that it is necessary to subdue other religions believed by these civilizations. See for reference the most recent book of Mark Durie. [The Third Choice: Islam, Dhimmitude and Freedom — translator]
L’OCI promeut les discriminations à l’échelle internationale, et LDH-Mrap-Sos Racisme se taisent
Posted on 2 février 2012 by Nedaa-Amal Zohra - Article du nº 236
Après avoir montré, dans ma précédente contribution (Silence du MRAP, SOS Racisme et LDH sur les discriminations institutionnalisées dans l’Islam) la convergence entre le texte coranique, dans sa lecture littérale, avec les législations officielles des pays musulmans, on peut aller plus loin encore. En analysant l’action collective qu’exercent les pays musulmans à l’échelle internationale. Ce sera le sujet de cette contribution.
En effet, les 56 pays musulmans se sont organisés pour constituer un lobby à l’échelle internationale : l’Organisation de la Conférence Islamique. De cette façon, ils peuvent agir ainsi à un niveau mondial et d’une manière collective pour renforcer l’influence de l’Islam à l’échelle mondiale. Ces pays forment un groupe de pression dans les instances internationales comme l’ONU ou le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en votant automatiquement dans le même sens lors des résolutions concernant de prés ou de loin l’Islam. En instaurant l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) comme un lobby mondial, ces pas musulmans se sont donné comme but :
1. pousser l’ensemble de l’humanité vers une régression dans le domaine de la liberté d’expression, en instaurant le délit de blasphème et la loi absurde contre l’islamophobie pour exercer une pression continue sur les médias.
2. lutter contre la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en le remplaçant par une Déclaration Islamique des Droits de l’homme, conforme au Coran et à la Charia.
A titre d’exemple, on rappellera que ces pays membre de l’Organisation de la Conférence Islamique ont réussi par leur vote unanime à annuler la Loi contre l’Homophobie au Conseil de Droits de l’Homme de l’ONU, le 16/11/2010.
Organisation de la Conférence Islamique et promotion de l’homophobie :
Au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, les 56 pays membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (O.C.I.) ont voté en bloc l’annulation de cette loi destinée à lutter contre l’homophobie.
Cette résolution voulait dénoncer les discriminations (emprisonnement et condamnation à mort) exercées par des Etats contre les homosexuels. Mais comme chacun le sait, tous ces pays musulmans condamnent l’homosexualité à des peines pouvant aller jusqu’à la mort Ils ont donc obligé le Conseil de Droit de l’Homme de retirer l’homophobie de la liste des discriminations inadmissibles.
Voir à ce sujet le site officiel de l’ONU sur les discriminations de l’Islam et l’homophobie officielle des 57 pays musulmans de l’OCI :http://www.un.org/News/fr-press/docs/2010/AGSHC3997.doc.htm : Site officiel de l’ONU : Assemblée générale AG/SHC/3997-16/11/2010 :
« LA TROISIÈME COMMISSION reste divisée sur la question de l’orientation sexuelle :
Sur la question de la promotion et protection des droits de l’homme, bien qu’elle soit consciente de l’importance de prévenir, de combattre et d’éliminer les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, elle est demeurée néanmoins profondément divisée par une référence à l’orientation sexuelle dans un projet de résolution où elle invite l’Assemblée générale à exiger de tous les États qu’ils fassent le nécessaire pour mettre fin à la pratique de telles exécutions.
Un amendement écrit, soumis par le Groupe des États d’Afrique et l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), et visant à supprimer la notion de « discrimination, notamment fondée sur les préférences sexuelles », a été retenu à l’issue d’un vote séparé et de nombreuses prises de position des États sur la question.
La Finlande, la France, la Suisse, en particulier, ont regretté que la discrimination fondée sur la préférence sexuelle ne soit pas explicitement mentionnée cette année. Elles ont rappelé que de nombreuses personnes continuaient d’être victimes de meurtres et de violences en raison de leur orientation sexuelle ».
Parmi les 56 pays qui ont votés en bloc contre la loi dénonçant la criminalisation de l’homophobie : Algérie, Afghanistan, Égypte, Guinée,Indonésie, Iran, , Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Malaisie, Mali,Mauritanie, Maroc, Niger, Pakistan, Palestine, Yémen, Arabie saoudite,Sénégal, Soudan, Somalie, Tunisie, Turquie, Bahreïn, Oman, Qatar,Syrie, Émirats arabes unis….
Si on regarde maintenant la Déclaration islamique des Droits de l’Homme, elle s’oppose à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme dont les principes fondamentaux sont contraires à l’Islam.
Déclaration islamique des Droits de l’Homme :
Les 56 pays de l’Organisation de la Conférence Islamique ont élaboré la Déclaration islamique des Droits de l’Homme le 5 AOUT 1990 au Caire. En effet, le droit musulman basé sur le Coran, ne peut accepter ces deux principes de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de l’ONU :
§ tous les êtres naissent libres et égaux en droits.
§ Tous les êtres humains disposent de la liberté de choisir leur religion.
Pour plus de précision sur la Déclaration Islamique des Droits de l’Homme, on peut le voir à travers ce qu’en dit l’O.C.I (http://d1.islamhouse.com/data/fr/ih_articles/fr-Islamhouse-DHL16-DeclarationDroitdeLHomme-Cheha.pdf ) :
La 19ème Conférence des Ministres des Affaires Etrangères de l’Organisation de la Conférence islamique réaffirmant le rôle civilisateur et historique de la Communauté islamique ( la Umma de Mahomet), la meilleure communauté que Dieu ait créée, donne son accord pour la promulgation de la Déclaration du Caire des droits de l’homme en Islam. Cette déclaration comporte les quelques articles suivant :
Art. 1 – a) Tous les êtres humains forment une famille dont les membres sont unis par leur soumission à Dieu (…)
Art. 12 – (…) Devant la persécution, tout individu a le droit de chercher asile dans tout autre pays (…) sauf si l’asile est motivé par la commission d’un délit selon la Loi islamique.
Art. 19 (…) -d) Pas de crime et pas de peine sinon conformément aux normes de la Loi islamique.
Art. 22 - a) Tout individu a le droit d’exprimer librement son opinion d’une manière non contraire aux principes de la Loi islamique.
b) Tout individu a le droit d’appeler au bien, d’ordonner le juste et d’interdire le mal conformément aux normes de la Loi islamique.
Art. 24 - Tous les droits et libertés énoncés dans ce document sont subordonnés aux dispositions de la Loi islamique.
Art. 25 - La Loi islamique est la seule source de référence pour interpréter ou clarifier tout article de cette Déclaration
On constate clairement que les articles de cette Déclaration sont conformes au verset coranique : « Vous êtes la meilleure communauté, qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez en Allah. Si les gens du Livre, les chrétiens et les juifs, croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’ entre eux sont des pervers. » (Coran, Sourate 3 – Ali-Imran : Verset 110).
Dans la définition de l’O.C.I., l’appartenance à la ‘Umma ne se limite pas à des pratiques communes ou communautaires inspirées par ces deux sources fondamentales que sont le saint Coran et la Sunna ou Tradition, recueil des propos du prophète de l’Islam. Elle est constitutive de l’identité même du musulman. Ainsi le musulman est-il musulman avant d’être citoyen français. Aussi, doit-il se prémunir contre toute « impureté » ou « souillure » provenant des autres.
Dans cette logique de l’O.C.I., tout musulman, recevant un ordre venu d’Allah, a l’obligation de l’accepter et de s’y soumettre, même si la raison ne lui en est pas évidente, conformément à la parole d’Allah : « Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. » (Coran, Sourate 33, Verset 36).Tout jugement divin repose nécessairement sur une sagesse, même si elle n’est pas connue du fidèle musulman. A ce propos, Allah confirme : « Tel est le jugement d’Allah par lequel Il juge entre vous, et Allah est Omniscient et Sage. » (Coran, Sourate 60 : Verset 10) ».
Toute cette démonstration est destinée à montrer au musulman que la Loi divine du Coran est supérieure aux lois humaines des pays non musulmans où ils habitent.
Après ce conditionnement, il s’agit de convaincre les musulmans à agir partout pour appliquer la loi divine. Pour cela, l’Article stipule que « Tout individu a le droit d’appeler au bien, d’ordonner le juste et d’interdire le mal conformément aux normes de la Loi islamique ». On notera la conformité de cet article avec le précepte coranique « vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez en Allah ».
Pour illustrer cette prescription, on prendra l’exemple de l’Imam Ibn Hazm (http://www.sajidine.com/rappels/frere-soeur/bien-mal.htm ) qui dit : « L’opinion unanime de la communauté consiste à faire le bien et interdire le blâmable sans aucune contestation, conformément aux paroles divines : «Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. » (Coran, Sourate 3 – Ali’Imran, verset 104). L’Imam Mohamed Abdou confirme : « L’obligation à ordonner le bien et interdire le blâmable est pareille au devoir du pèlerinage dans la mesure de la capacité de l’homme, même l’ordre de faire le bien et interdire le blâmable est une obligation plus confirmée que le pèlerinage qui n’est pas soumise à la condition de la capacité. Pour cela chaque individu est tenu, pour préserver sa personne et ceux qui vivent avec lui, d’ordonner le bien et déconseiller le blâmable. Ceci donc ne figure pas parmi les devoirs semi-obligatoires comme la prière funéraire… Mais une fois que l’homme observe une action blâmable, il sera de son devoir de la réprouver, voir l’interdire, sans attendre qu’un autre le fasse à sa place ».
Les conséquences de ces prescriptions sont tout simplement catastrophiques. On imagine facilement les pressions terribles que subissent les musulmans vivants dans un pays non musulman comme la France. Ils sont déchirés entre leur foi musulmane et les Lois de la République contraires à l’Islam.
On se limitera aux seules conséquences concernant la femme musulmane vivant en Europe.
Prescriptions islamiques et vie des musulmanes en Europe
Il est clair que l’immense majorité des musulmans vivant en Europe résistent à ces dictats et gardent le sens de la mesure, tout en vivant leur foi. Mais force est de constater, qu’une partie de la « communauté » cède devant le matraquage continu des imams, relayés par les partis islamiques de leur pays d’origine, les chaines satellitaires et l’action menée par l’O.C.I. à l’échelle mondiale.
Alors on imagine facilement la vie de certaines petites filles musulmanes nées dans un pays non musulman. Dès leur plus tendre enfance, on leur inculque des principes islamiques touchant tous les domaines de la vie et qui sont en flagrante contradiction avec ce qu’elles vivent tous les jours.
Elles ne doivent pas manger ce que mangent leurs copines non musulmanes. Elles ne doivent pas assister à leur fête de Noël. Elles ne font pas la gymnastique comme elles et n’ont pas le droit de pratiquer la natation comme ces amies non musulmanes. Elles ne s’habillent pas comme elles.
Et le pire dans tout cela réside dans le principe qui sous-tend ces obligations : le principe d’impureté. Ce principe est à mon sens le plus odieux. Imaginez ce qui se passe dans la tête d’une petite fille qui essaye de comprendre pour quelle raison la nourriture de ses copines non musulmanes est impure !
En ajoutant à ce principe d’impureté, la notion que leur manière de s’habiller est impudique. Elle est contraire à la pudeur islamique.
La suite est dans la même logique : quand elle passera de l’enfance à l’adolescence, elle sait que les flirts et les amours des copines, sont contraires aux prescriptions islamiques. Tout liaison amoureuse avec un non musulman est frappée du sceau de l’interdit et de l’impur.
Et pour celles qui bravent cet interdit, le drame vécu au niveau de la famille est considérable.
Et parfois, ce drame finit en tragédie.
Souvent les parents, pour éviter ces drames tout en conformant leur vie aux prescriptions islamiques, agissent par la « prévention » : elles ont recours au mariage arrangé, auquel la jeune fille doit se soumettre.
Mais si par malheur, la jeune fille transgresse l’interdit en refusant le mariage arrangé, le drame commence. Il devient tragique si la jeune fille entame et revendique une liaison avec un non musulman, alors les parents se retrouvent déchirés entre leur devoir de musulman et l’amour que tout être porte à ses enfants.
Et c’est là, qu’on mesure à quel point ce précepte coranique «Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez en Allah », est porteur de violences, de drames et de tragédies.
Malgré leur silence assourdissant, nos médias ne peuvent occulter entièrement la réalité.
Même si la nouvelle n’a pas été diffusé par les médias dominants et les journaux télévisés, le quotidien Le Figaro a rapporté dans son article du 03/12/2011 les dimensions alarmantes que prennent ces tragédies en Europe :
« Les crimes d’honneur augmentent au Royaume-Uni
Par Chloé Woitier .
Article illustré par Banaz Mahmod, 20 ans, a été violée, torturée, étranglée puis brûlée sur ordre de son père et de son oncle en 2006 car elle fréquentait un garçon. Son meurtre avait choqué le Royaume-Uni.
« Une association a recensé près de 3000 victimes de «crimes d’honneur» dans le pays en 2010. Les plaintes déposées à la police ont doublé en un an dans certaines zones, dont Londres.
Battues, séquestrées, mutilées, aspergées à l’acide ou tuées pour avoir porté atteinte à l’honneur de leur famille. Cette réalité a été vécue en 2010 par près de 3000 jeunes femmes résidant en Grande-Bretagne,selon une étude parue par l’Organisation pour le droit des femmes iraniennes et kurdes (Ikwro). Dans la seule capitale de Londres, ces «crimes d’honneur» ont doublé en un an, avec près de 500 cas.
Les données, collectées pour la première fois dans le pays, ont été obtenues par l’association grâce au Freedom of Information Act, une loi promulguée en 2000 par le gouvernement de Tony Blair qui permet à tout citoyen d’avoir accès à un très grand nombre de documents administratifs. Ikwro a ainsi envoyé une demande à l’ensemble des forces de police afin de connaître le nombre de violences qui ont été perpétrées l’an passé au nom de «l’honneur».
Le total, estimé à 2823 incidents, peut selon l’association être augmenté d’au moins 500 cas, 13 unités de police sur 52 n’ayant pas répondu à la demande. Dans certaines zones, les cas recensés ont doublé en un an. Ikwro estime également que ces chiffres sont sous-estimés, de nombreuses victimes n’osant pas porter plainte par peur de représailles.
«Un problème sérieux qui touche des milliers de personnes»
Pour l’association, la très grande majorité des femmes victimes de ces violences proviennent de familles originaires du sous-continent indien, d’Europe de l’Est et du Moyen-Orient. «Elles résistent de plus en plus aux atteintes à leur liberté, comme un mariage forcé décidé par leur famille. De fait, elles sont plus exposées aux violences», explique auGuardian Fionnuala Ni Mhurchu, responsable de la campagne d’Ikwro. «Ces chiffres sont importants car ils prouvent qu’il ne s’agit pas d’un phénomène isolé. C’est au contraire un problème sérieux qui touche des milliers de personnes chaque année, dont un certain nombre subit de très importantes violences avant de porter plainte.»
Ces femmes subissent le courroux de leur famille parce qu’elles ont un petit ami, ont refusé un mariage arrangé, ont été violées, ou parlent simplement à des hommes. D’autres sont victimes de violences car elles sont homosexuelles, se maquillent, ou s’habillent à l’occidentale. «Les coupables de ces crimes sont considérés comme des héros dans leur communauté parce qu’ils ont défendu l’honneur de leur famille et la réputation de la communauté»,a expliqué la directrice de l’Ikwro, Dina Nammi, sur la BBC. »
Conclusion
Cette réalité tragique montre à l’évidence le lien entre ces drames épouvantables et les prescriptions islamiques. Mais il faut préciser que si ces prescriptions ont pour base le texte coranique, elles sont légitimées par les autorités religieuses dans leur interprétation unanimes de ce texte coranique. Mais en plus, elles sont officialisées par les législations officielles des pays musulmans à l’échelle des nations et par l’Organisation de la Conférence Islamique à l’échelle mondiale.
Or l’évidence nous montre que ces prescriptions constituent des discriminations contraires au principe d’égalité homme-femme, aux libertés fondamentales et à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Ces discriminations ont à l’évidence une connotation raciste.
Et malheureusement, on constate dans notre pays que les associations comme la LDH, le MRAP ou SOS Racisme, censées lutter contre le racisme, les discriminations et les atteintes aux Droits de l’Homme, ne dénoncent que rarement cette situation. Ils consacrent énormément d’efforts pour travestir la réalité en affirmant que ces discrimination n’ont aucun lien avec l’Islam.
Et ces associations vont encore plus loin : elles attaquent avec une rare violence ceux qui luttent réellement contre ces discriminations. Ces associations ne peuvent accepter qu’on puisse traiter le problème à la base, en mettant en évidence le rôle de l’Islam qui constitutionalise ces discriminations. Elles veulent à tout prix cacher ce lien entre l’Islam et les discriminations à connotations racistes. Ce déni de réalité prend des proportions scandaleuses, au point que nous somme en droit de parler d’une forme de négationnisme.
Nedaa-Amal Zohra