La lecture de la situation décrite par le planning est très alarmante : le diktat du sexe sinon du porno obligatoire règne ... l'IVG se vit comme une nécessité sociale ... alors où est la liberté des femmes et à quand le droit de ne pas avorter ???
Pendant ce temps, l'avortement des bébés filles s'implante en Grande-Bretagne au point que la Couronne renonce à poursuivre les médecins qui les commettent ...
Pendant ce temps, l'avortement des bébés filles s'implante en Grande-Bretagne au point que la Couronne renonce à poursuivre les médecins qui les commettent ...
Voir article paru cette semaine sur le planning d'Orléans, et rappel de mon texte de 2008 " ce que je crois ... sur l'avortement " ,et un article et une vidéo sur les évènements en Angleterre
Le planning
familial : lieu de femmes, lieu de combat
Publié le 11/10/2013
44 % des femmes qui viennent à l’association. Ici on prend le temps de
parler de la contraception. « Car aujourd’hui le choix est grand entre
pilule, stérilet, implant, préservatifs féminin et masculin, patchs, il y a de quoi
faire. Mais nous constatons que les personnes manquent d’informations sur
toutes les questions relatives au fonctionnement du corps, des cycles
menstruels ou de la puberté », précise Sarah, une animatrice.
En 2012, la majorité
des femmes qui sont venues au planning familial faire une demande
d’IVG utilisait la pilule.
Globalement, plus de 90 % des personnes venues au planning familial en 2012 avaient entre 18 et 25 ans. Des jeunes que Sarah et les autres animateurs reçoivent et tentent de sensibiliser. Dans une société où la place des femmes a évolué, les filles ont parfois du mal à trouver leur place : « Les filles n’osent pas dire non, et ce qui se passe dans la chambre est de plus en plus étalé sur la place publique, les réseaux sociaux et les téléréalités sont passés par là. Et puis c’est sans compter les fi lms pornographiques qui montrent une sexualité violente. »
Globalement, plus de 90 % des personnes venues au planning familial en 2012 avaient entre 18 et 25 ans. Des jeunes que Sarah et les autres animateurs reçoivent et tentent de sensibiliser. Dans une société où la place des femmes a évolué, les filles ont parfois du mal à trouver leur place : « Les filles n’osent pas dire non, et ce qui se passe dans la chambre est de plus en plus étalé sur la place publique, les réseaux sociaux et les téléréalités sont passés par là. Et puis c’est sans compter les fi lms pornographiques qui montrent une sexualité violente. »
De l’autre côté, une autre animatrice reçoit un couple. Ce sont des
étudiants venus pour une demande d’IVG : « On en a beaucoup
discuté mais on fait encore des études. Notre appartement est trop petit.
On n’a pas les conditions pour accueillir ce bébé. C’est triste mais c’est
comme ça. » Après avoir consulté le dossier médical et calculé
l’ancienneté de la grossesse, l’animatrice explique les différences
entre les deux méthodes d’avortement, médicamenteuse ou par aspiration. La
jeune fille s’inquiète des conséquences pour sa fertilité.
L’animatrice la rassure : « Ils ont fait part des appréhensions classiques. Les femmes ont peur que ça les rende stériles. C’est souvent lié à un sentiment de culpabilité, je pense. »
Parfois, les femmes viennent alors qu’elles ont dépassé le délai légal pour avorter en France (14 semaines). C’est rare mais cela est tout de même arrivé 16 fois en 2012, mais elles étaient toutes majeures. Ensuite un accueil collectif (composé de 5 femmes maximum) sera proposé à la toute jeune femme en demande d’IVG. Lors de cet accueil, elle pourra prendre conscience qu’elle n’est pas seule dans cette situation. Car ici, poursuit Dominique Tripet la directrice, « les femmes reçues expriment la persistance des tabous concernant l’avortement en général et la culpabilité qui les réduisent au silence et à l’isolement. Entre cette culpabilité et la législation, les représentations de l’avortementacculent les femmes à devoir se justifier comme si l’avortement était un mal, une situation honteuse. Ici elles n’ont pas besoin de se justifi er. L’avortement est un droit, point ! Et nous considérons que les situations qui amènent les femmes à interrompre une grossesse ne sont pas uniquement de l’ordre “privé”, honteuses ou à cacher, mais qu’elles relèvent aussi d’une question de société, de la sphère publique. »
Au planning familial, la parole se veut bienveillante, déculpabilisante et favorable au développement de l’estime de soi. Après cette information collective où il sera question du déroulement de l’IVG, des risques éventuels, des précautions à prendre, la femme qui désire poursuivre son IVG sera reçue individuellement par le médecin. Puis il lui donnera les premiers comprimés pour un avortement médicamenteux. Elle pourra repartir chez elle avec d’autres comprimés qu’elle prendra 48 h plus tard et elle reviendra pour une visite de contrôle dans les trois semaines. À Orléans comme dans beaucoup de villes en France, le parcours est compliqué pour les femmes en demande d’avortement (manque de médecins, délais d’attente pour accéder à l’IVG rallongés). Le planning familial a donc signé une convention avec les hôpitaux de Blois en 2009 puis d’Orléans, ce qui lui permet de réaliser des IVG dans ses locaux.
En 2012 l’association est fière d’avoir pu accueillir, écouter et/ou orienter 377 femmes majeures et 75 mineures en demande d’avortement. En France, une femme sur trois connaîtra un avortement dans sa vie.
L’animatrice la rassure : « Ils ont fait part des appréhensions classiques. Les femmes ont peur que ça les rende stériles. C’est souvent lié à un sentiment de culpabilité, je pense. »
Parfois, les femmes viennent alors qu’elles ont dépassé le délai légal pour avorter en France (14 semaines). C’est rare mais cela est tout de même arrivé 16 fois en 2012, mais elles étaient toutes majeures. Ensuite un accueil collectif (composé de 5 femmes maximum) sera proposé à la toute jeune femme en demande d’IVG. Lors de cet accueil, elle pourra prendre conscience qu’elle n’est pas seule dans cette situation. Car ici, poursuit Dominique Tripet la directrice, « les femmes reçues expriment la persistance des tabous concernant l’avortement en général et la culpabilité qui les réduisent au silence et à l’isolement. Entre cette culpabilité et la législation, les représentations de l’avortementacculent les femmes à devoir se justifier comme si l’avortement était un mal, une situation honteuse. Ici elles n’ont pas besoin de se justifi er. L’avortement est un droit, point ! Et nous considérons que les situations qui amènent les femmes à interrompre une grossesse ne sont pas uniquement de l’ordre “privé”, honteuses ou à cacher, mais qu’elles relèvent aussi d’une question de société, de la sphère publique. »
Au planning familial, la parole se veut bienveillante, déculpabilisante et favorable au développement de l’estime de soi. Après cette information collective où il sera question du déroulement de l’IVG, des risques éventuels, des précautions à prendre, la femme qui désire poursuivre son IVG sera reçue individuellement par le médecin. Puis il lui donnera les premiers comprimés pour un avortement médicamenteux. Elle pourra repartir chez elle avec d’autres comprimés qu’elle prendra 48 h plus tard et elle reviendra pour une visite de contrôle dans les trois semaines. À Orléans comme dans beaucoup de villes en France, le parcours est compliqué pour les femmes en demande d’avortement (manque de médecins, délais d’attente pour accéder à l’IVG rallongés). Le planning familial a donc signé une convention avec les hôpitaux de Blois en 2009 puis d’Orléans, ce qui lui permet de réaliser des IVG dans ses locaux.
En 2012 l’association est fière d’avoir pu accueillir, écouter et/ou orienter 377 femmes majeures et 75 mineures en demande d’avortement. En France, une femme sur trois connaîtra un avortement dans sa vie.
l’être humain n’est humain
que s’il nait dans le corps d’une femme, s’il y vit durant des mois en harmonie
et en communication avec elle, et aussi de préférence avec le père près de la
mère, c’est pourquoi il est absurde et même monstrueux d’opposer fœtus et
femme, le fœtus ne peut se développer bien que si la mère le désire et le
souhaite, pas si elle est forcée.
L’avortement doit ainsi être permis aux premiers stades du développement de l’enfant, même si les médecins qui y ont opposés ne doivent en aucun cas être obligés de le pratiquer.
Mais le droit fondamental des femmes est de ne jamais avoir à recourir à l’avortement faute de protection contre la violence, faute d’information, faute de contraception, faute de présence du père et de la famille et de la société (faute de crèches …) quand elles sont enceintes et souhaitent garder leur enfant.
L’avortement doit ainsi être permis aux premiers stades du développement de l’enfant, même si les médecins qui y ont opposés ne doivent en aucun cas être obligés de le pratiquer.
Mais le droit fondamental des femmes est de ne jamais avoir à recourir à l’avortement faute de protection contre la violence, faute d’information, faute de contraception, faute de présence du père et de la famille et de la société (faute de crèches …) quand elles sont enceintes et souhaitent garder leur enfant.
The MPs, drawn from across the party divide and from several parts of the
country, warn that the decision not to prosecute doctors for agreeing to
arrange terminations purely because the unborn baby is a girl effectively
changes the law without proper authority.
The CPS said that it was not in the “public interest”
to charge them.
Dr Sarah Wollaston, a former GP and now Tory MP, said
that while she was strongly in favour of women’s abortion rights, there was
nothing feminist about the practice of “female foeticide”.
She said that opposition to the practice, perhaps
uniquely, united people on opposing sides of the abortion debate.
“I would not want to see a change in the Abortion Act
but I do think that we need to enforce the legal position, which, as I
understand it, is that sex selection abortion is not legal.”
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/crime/9795127/Abortion-data-rules-reconsidered-by-ministers.html
Abortions for non-medical reasons are legal until 24 weeks, but terminations on grounds of sex of the foetus are illegal under the 1967 Abortion Act.
Angleterre, 2012 :
http://www.telegraph.co.uk/health/9099711/Abortion-investigation-doctor-secretly-filmed-offering-to-terminate-foetus-because-of-its-gender.html
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