" Interruption de vie "



" Il s'agissait dans les cas du Dr Knigge exclusivement d'idiots profonds. Le matériel disponible était exacttement le même dans les cas du Dr Bayer. Ce sont autant de cas pour lesquels j'avais depuis de longues années déjà préconisé une interruption de la vie. "

Interruption de vie .... ?




Cité dans : " Les anormaux " Götz Aly
" 1939 Leur vie était indigne d'être vécue . Alors que l'Europe sombre dans la guerre, Hitler lance l'opération " Mort miraculeuse".

Ecouter : http://www.franceinfo.fr/emission/livre-ouvert/2014-2015/l-operation-mort-miraculeuse-contre-les-anormaux-04-10-2014-05-00

Le Cardinal Von Galen s'opposa à l' "euthanasie" des "anormaux" ..

Рудольф Нуреев : il faut toujours mieux ...



Rudolf Noureev nait dans un train en URSS en 1938. Très jeune, il se sent attiré par la danse, mais aussi par les garçons. Après la guerre, il devra défier l'autorité de son père qui refuse que son fils soit danseur, lui préférant des activités plus viriles. Il suivra des cours en cachette et quittera même le foyer familial. C'est seul et sans argent qu'il va se battre pour réaliser son rêve d'être danseur. Il y parviendra grâce à l'aide de ses professeurs qui le prendront en charge, car il présente des prédispositions exceptionnelles. En 1959, il est embauché par la prestigieuse troupe du Kirov à Leningrad.  L'homosexualité étant fortement réprimée en URSS, il devra cacher ses goûts et évitera tout rapport, ce qui n'empêchera pas la police russe de le ficher comme tel. C'est en 1961, lors d'un déplacement de la troupe du Kirov à Paris, qu'il choisira de ne plus retourner en URSS et demandera l'asile politique à la France qui lui accordera. Rudolf Noureev signe un contrat avec la troupe du Marquis de Cuevas. Que ce soit à l'Opéra de Paris ou au théâtre des Champs Elysées, chacune de ses représentations est un triomphe. L'URSS multipliera les pressions pour qu'il retourne en Russie, mais sa vie sera définitivement partagée entre Paris, Londres et les capitales occidentales. En 1983, il est embauché par l'Opéra de Paris en tant que Directeur de la Danse, chorégraphe et danseur. Il va exceller dans ces trois métiers et hisser la troupe de l'Opéra de Paris au sommet des troupes les plus prestigieuses du monde. Rudolf Noureev aura aussi de très nombreux amants dont les danseurs Robert Tracy et Erik Bruhn, danseur étoile du ballet Royal du Danemark, qui restera probablement son plus grand amour. Au début des années 80, Rudolf Noureev découvre sa séropositivité et il va se battre contre le Sida durant une dizaine d'années sans jamais arrêter de danser et de travailler. Il aura l'occasion de retourner dans son pays natal en 1989 sur la scène du Kirov à Leningrad (Saint Petersbourg) et retrouvera sa mère qu'il n'avait plus revue depuis 1961. A la fin de sa vie, la maladie contrariant de plus en plus son métier de danseur, il va s'orienter vers la direction d'orchestre et diriger le Métropolitan Opéra de New-York. Le 8 octobre 1992, il apparait pour la dernière fois sur la scène de l'Opéra de Paris pour la première de la Bayadère, soutenu par ses danseurs devant un public bouleversé qui va lui faire une dernière ovation. Il décède du Sida le 6 janvier 1993 à l'âge de 54 ans. Il est enterré au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois tout près de la tombe de Serge Lifar.




Tchaikovsky: Tragic Gay Composer

Until recently, Russian musicologists have long denied that composer Piotr Ilyich Tchaikovsky(1840-1893) was a gay man. He had a string of relationships with men, back from his student days up until his death. Tchaikovsky had a distinct taste for younger men, and his lovers included poets, musicians, servants and other members of the lower classes. Several sources report that when traveling abroad he sometimes used male prostitutes for sexual gratification.

Tchaikovsky was tormented by his suppressed homosexuality and the constant fear of exposure. Although he married one of his students, his attempt at straight family life was disastrous. Even though they remained married, he and his wife had no children and did not live together. Within two weeks of his wedding Tchaikovsky tried to kill himself, hoping to catch pneumonia by plunging himself into the Moscow River. At the urging of his doctor, he fled to St. Petersburg and never saw his wife again, although he continued to support her. She had several children by other men, giving each infant to an orphanage; she spent her final twenty-one years in a home for the certifiably insane.

All of Tchaikovsky’s successes were musical. He enjoyed world-wide fame, and the czar bestowed honors upon him and even granted him a life-long pension. The most significant of these awards was when Czar Alexander III conferred upon him the Order of St. Vladimir, which conveyed hereditary nobility. Tchaikovsky went on to achieve the greatest degree of popularity ever accorded a Russian composer. In 1891 he even conducted the inaugural concert at New York City’s Carnegie Hall.
Modest, his brother, was also gay. In an exchange of letters between the brothers, Tchaikovsky’s homosexuality is confirmed and openly acknowledged. Tchaikovsky had a nephew nicknamed “Bob” – Vladimir Lvovich Davïdov (1871-1906) – to whom he dedicated the Symphonie Pathétique (1893). The photo at left shows Tchaikovsky seated next to his nephew.

Bob, who was thirty-one years his junior, became Tchaikovsky’s lover from the late 1880s. Tchaikovsky was usually homesick during his musical tours abroad, hating the loneliness of large cities; he always longed to get back home to be with his beloved nephew, whom he called “my idol.” Tchaikovsky made Bob his heir, and his letter to Bob from a hotel room in London in May 1893 shows the nature of their relationship: “I am writing to you with a voluptuous pleasure. The thought that this paper is soon going to be in your hands fills me with joy and brings tears to my eyes.” In another letter Tchaikovsky wrote to his nephew, “If only I could give way to my secret desire, I would leave everything and go home to you.”

In late 1893 Count Stenbok-Fermor wrote a letter addressed to Tsar Alexander III complaining of the attentions the composer was paying the Duke's young nephew. Exposure would have meant public disgrace, loss of civil rights and exile to Siberia for Tchaikovsky and for his fellow former students of the School of Jurisprudence. According to some reports, the letter was intercepted, and a court of honor of the “old boys” of the school required Tchaikovsky to kill himself; Tchaikovsky promised to comply with their demand. A day or two later his “illness” was reported (Tchaikovsky poisoned himself in an act of suicide), and official accounts reported a death from cholera (Tchaikovsky’s relatives later confirmed the account of suicide, also relating that Tsar Alexander III was shown the incriminating letter from Stenbok-Fermor after Tchaikovsky’s death). When he died, at fifty-three, sixty thousand people applied for tickets to his funeral, which was paid for by the Tsar; for only the third time in Russian history, a Tsar ordered a state funeral for a commoner.

There are many theories about the actual cause of Tchaikovsky's death – both natural (cholera) and by suicide (poisoning). Conflicting reports arose within days of his death. Suicide would have been a crushing blemish on the reputations of both Tchaikovsky and his countrymen. Nevertheless, Tchaikovsky was adored in his native Russia, and he was perhaps the best cultural ambassador Russia had ever had.

Thirteen years after Tchaikovsky’s demise, his nephew “Bob” tragically took his own life, as well.

כושר ישראל




Be Brave, Do your Duty !

Submission, Théo Van Gogh, Robert Redecker, et aujourd'hui les femmes de Mossoul excisées



Geert Wilders speaks in the Danish Parliament Building at the 10 years memorial conference for Theo Van Gogh arranged by the Danish Free Press Society.

http://madame.lefigaro.fr/societe/letat-islamique-ordonne-lexcision-de-toutes-femmes-mossoul-240714-899278

L'Etat islamique ordonne l'excision de toutes les femmes à Mossoul

La « fatwa » imposée par les djihadistes de l'Etat islamique, qui contrôle depuis un mois la région de Mossoul, au nord de l'Irak, concerne potentiellement quatre millions de femmes et jeunes filles.



Les abjects mensonges sur l'islam de nos politicards :
"Les terroristes ont abandonné les valeurs de l... par Europe1fr


Donbass la guerre ...

http://fr.novorossia.today/actualit-de-la-novorossia/un-enfant-tu-suite-au-pilonnage-de-gorlo.html#.VGcC9Z5P1zU.facebook


http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-une-possible-attaque-denvergure-de-kiev-dans-les-48-heures

"This can’t be love" - Lithuanie







Ecraser la chenille


" Tu crois pouvoir écraser cette chenille ?
Voilà, c'est fait : ce n'était pas difficile.
Maintenant, refais la chenille ..."

Lanza Del Vasto


Comment Simone Veil parlait de l'avortement ...

http://youtu.be/30b1-R2ObxU

Pour Simone Veil, l'avortement ne devait pas remplacer la contraception, les avortements étaient nombreux parce que la contraception n'était pas rentrée dans les moeurs et tout devait être fait pour les femmes qui y recourent, étant informées lors de l'avortement des moyens de contraception, n'aient plus à y recourir.
Ainsi, à terme pour elle, l'entrée dans les moeurs de la contraception devait mener à la disparition des IVG, à part les cas de conception par violence ...


Le décalage avec le discours actuel de défense du droit à l'avortement est impressionnant : aujourd'hui il convient de dire que l'avortement est normal, qu'il n'y a "pas trop" d'avortements.
Le droit à l'avortement, le fait  de ne pas punir une femme qui avorte est basée sur le principe du respect de sa conscience et de son intégrité physique, mais ce principe est distinct de la question de la mort, même s'il est lié dans la fin de la grossesse d'un foetus non viable. Le droit des femmes à agir selon leur conscience, sur leur corps, et par ricochet sur le corps de l'embryon n'est à mon avis pas discutable, mais il est permis de se poser des questions sur l'usage de ce droit, sur les problèmes de conscience qui se posent.
La mise à mort d'un être vivant apparaissait de façon évidente à Simone Veil comme un acte à éviter, aujourd'hui elle est présentée comme "pas de trop", à 200 000  environ par an. Il s'agit d'un changement capital de perspective, d'un passage du rejet " évident", même pas interrogé, de la mort,  à l'acceptation, à la normalisation de la mort ... rien de moins.

Faut-il s'y résigner ? Faut-il pour défendre les droits des femmes s'interdire de questionner une telle "normalité" ? Pourquoi autant d'avortements toujours ? Faut-il s'accoutumer à la mort. Est-on vraiment libre et progressiste dans une telle situation ?
La mort de quoi ? D'un être pas conscient de sa souffrance mais déjà souvent à visage et forme humaine ? D'un être dont l'avenir peut paraître sombre, que la femme peut ne pas supporter de porter, donc dont la vie peut paraître non souhaitable ... mais cette vie est déjà, il n'agit pas de savoir s'il l'on va "avoir" un enfant : il est là, pas fini mais vivant. Si l'on n'en veut pas il faut tuer. Pas seulement un, une fois, deux cent mille par an.
Ce serait non pas, comme on le voyait auparavant, comme Simone Veil le voyait, un évènement exceptionnel dont on fait tout pour qu'il n'arrive jamais, pour qu'il ne nous arrive jamais, non ce serait un évènement courant dans la vie des femmes. Je me demande si l'on mesure le changement symbolique qui s'est opéré au fil des argumentaires pour le droit à disposer de son corps.

Il a été décidé sans le dire, il est apparu de plus évident à la grande majorité, que prendre le risque de créer la vie, alors que les conditions ne sont pas réunies pour accueillir convenablement un enfant, conditions matérielles, mais sans doute surtout, conditions affectives, et que ce risque était sans importance puisque - glissement - les femmes ayant le droit de disposer de leur corps, les femmes ont le droit d'avorter, l'avortement est la solution dans ces situations.
Il a été décidé sans le dire, que refuser de prendre ce risque de créer une vie, est du dernier ringard, que c'est même une faute, un crime, que dis-je, un péché comme l'Amour. La sexualité plus sacrée que la vie, à l'évidence, plus sacrée que la répulsion à donner la mort, à l'évidence. Il faut bien mesurer le changement de perspective que cela représente.

Demandez à la première personne que vous rencontrez : quel est le droit le plus primordiale ? Il ou elle répondra : la vie. Mais notre société n'agit pas en fait selon cette hiérarchie. C'est un droit aux relations sexuelles qu'elle place au dessus du droit à la vie. Bien sur elle requière une responsabilité, mais en quoi consiste cette responsabilité ? Uniquement à minimiser les risques d'une grossesse non désirée et les décisions d'avorter qui s'en suivent, les minimiser, pas les éviter absolument. Pourquoi ? Parce que le droit, que dis-je, le devoir de relations sexuelles est bien supérieur au droit de ne pas avoir à se sentir obliger de tuer pour ne pas faire vivre dans des conditions trop dures, bien supérieur au droit à la vie d'un individu humain.

Telle est notre hiérarchie des valeurs actuelles. De fait. Celle que nous appliquons. Celle en vertu de laquelle, ceux qui disent leur répulsion devant ces morts, sont vomis comme des criminels : pourquoi en réalité ? On fait mine de les accuser de pousser à mourir d'avortements clandestins : accusation absurde si on y réfléchir une minute puisqu'ils ne veulent pas d'avortement du tout. En réalité, ils sont vomis pour crime de lèse-amour-physique, uniquement pour cela ...

Tout se passe comme si notre monde, jouissait de pratiquer un amour qui donne chaque année son fruit de petits morts. Drôle d'amour quand même ?

Avant, explique Christine Delphy,  http://elisseievnatome2.blogspot.fr/2014/09/feminisme-selon-christine-delphy-et.html les femmes pouvaient refuser un rapport sexuel en prétextant le risque de grossesse, aujourd'hui elles ont perdu cette possibilité. Deux droits perdus pour un droit acquis, et quel droit perdu ! Droit de ne pas subir la charge des conséquences d'une relation sexuelle acquis, perdu celui de refuser des relations, et celui de ne pas avoir à charcuter son corps pour y tuer un autre corps ... parce que ce serait crime de lèse droit aux relations sexuelles (fécondantes).

Est ce que aimer c'est risquer de créer une vie à qui l'on donnera la mort ? Et pas à n'importe qui : à l'enfant en formation de l'Autre que l'on aime. L'amour valorisé aujourd'hui est bien celui-là.  N'y aurait il pas comme un défaut ???

Mes réflexions sont toutes à fait inabouties. Je ne veux en aucun cas qu'elles servent à ôter aux femmes ce "pouvoir", cette sauvegarde essentielle de décider en conscience de leur corps, y compris en ce qui concerne le corps embryonnaire qui s'y abrite. Je les exprime en réponse à cette action militante de Macholand, ènieme action de simplification du débat à l'outrance. Je pense que le mouvement féministe peut tout à fait réfléchir de manière un peu plus approfondie sur des sujets aussi graves.




Avortement : Stéphane Audran, critique du Dico des filles ..

Stéphane Audran, signataire du manifeste des 343, explique pourquoi elle ne le signerait plus aujourd'hui :  elle dit être devenue plus sensible à la vie humaine aujourd'hui, elle dit qu'elle pensait qu'un être vivant avorté c'était "rien", et qu'elle ne voit plus les choses ainsi aujourd'hui.

Voir extrait plus long de cette interview ici : http://elisseievna.blogspot.fr/2009/06/stephane-audran-parle-de-lavortement.html

 

A la lecture du " Dico des filles", le site Macholand s'insurge et recommande la lecture de "J'ai avorté et je vais bien merci". http://macholand.fr/le-dico-des-filles-sattaque-au-droit-a-lavortement-agissons/
Macholand s'indigne :
"La maison d’édition Fleurus n’y va pas par quatre chemins. En défendant le droit à l’avortement, on porterait atteinte à la vie humaine. Rien que ça."
Pourtant avorter est bien tuer un être humain en formation, qui n'a pas la personnalité juridique, mais qui est bien de nature humaine et doté d'une identité individuelle et surtout, qui est bien vivant, donc avorter pose bien un problème de respect de la vie humaine, un problème psychologique, moral : est-ce légitime dès lors que l'on reconnait le droit à la vie, est-ce légitime parce que cette vie ne peut exister que dans le corps de la mère, est-ce supportable, ou est-ce que l'on devrait faire en certaines circonstances etc, donc ce meurtre est il un crime au sens moral et juridique, that is the question...

 oui avorter c'est tuer .. à quoi rime de mentir en prétendant le contraire, à quoi bon se ridiculiser en niant la difficulté de la réalité : deux êtres humains vivants, l'un dépendant du et dans le corps de l'autre ...voilà comment se pose la question de l'avortement.

Et pourtant Stéphane Audran dit elle autre que ce regret dont parle le dico des filles, certes en précisant qu'elle parle de son cas, et non en général, alors que le Dico s'aventure dans une généralisation, mais la critique de Macholand n'est elle pas tout aussi excessive en exigeant que seules parlent "celles qui vont bien" après un avortement et n'ont aucun regret ?
Est ce que Macholand va aussi attaquer une des 343 parce qu'elle regrette aujourd'hui en parlant de sa considération pour la vie humaine de l'embryon ?

A quoi bon ces débats et arguments approximatifs, grossiers, simplificateurs, menteurs même : pour faire de l'agitation et s'amuser à clouer des gens au pilori sur un site de délation publique ? Merci bien, très peu pour moi.

sur le sujet  :
http://elisseievna.blogspot.fr/2012/10/ivg-contraception-reportages-recents_4.html
http://elisseievna.blogspot.fr/2011/06/avortement-elements-pour-un-debat.html
http://elisseievna.blogspot.fr/2011/01/avortement-en-russie.html