"Chrétiens" contre barbus : "les femmes ne sont pas des objets"
REgulierement les musulmans avec qui je correspond me disent qu'ils sont contre la marchandisation des femmes, et reprochent à l'occident d'en faire des marchandises,
je leur dis que les principes occidentaux protegent mieux les femmes de ceux qui veulent les exploiter.
Il est choquant dans cette vidéo :
- d'entendre vanter la "police islamique" sans que la police intervienne
- d'entendre des gens dire "je suis chrétien" pour défendre la prostitution
- d'entendre l'argument que les femmes ne sont pas des objets uniquement dans la bouche des musulmans, avec lesquels sur ce point je suis bien d'accord,
sauf que ... leur loi ne dit pas cela, elle dit d'aller aux femmes comme à son champs, elle dit que les hommes peuvent utiliser les esclaves comme bon leur semble etc.
Enfin ! L'interdiction d'achat d'acte sexuel
Les peines sont bien légères, elles devraient être renforcées lorsque l'achat d'acte sexuel est commis dans le cadre des relations de travail, c'est à dire lorsque c'est la subsistance même de la femme qui est l'enjeu de la pression sur elle. Prostitution et chantage sexuel à l'emploi sont liés.
Texte du projet de loi :
Présentation par Maul OIivier :
http://www.maud-olivier.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=155:systeme-prostitutionnel--la-commission-speciale-installee&catid=35:a-lassemblee-nationale&Itemid=27
http://www.maud-olivier.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=155:systeme-prostitutionnel--la-commission-speciale-installee&catid=35:a-lassemblee-nationale&Itemid=27
SYSTÈME
PROSTITUTIONNEL : LA COMMISSION SPÉCIALE INSTALLÉE
La
proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel
déposée par le groupe socialiste début octobre devait être examinée par une
« commission spéciale ». Cette commission a été installée ce 29
octobre 2013 pour préparer l’examen du texte inscrit à l’ordre du jour le 27
novembre prochain. La proposition de loi renforçant la
lutte contre le système prostitutionnel est issue d’un travail
transpartisan de ces deux dernières années. Ainsi, le rapport Bousquet-Geoffroy de
la commission des lois sur la prostitution en France déposé en avril 2011 a
permis l’adoption à l’unanimité de la résolution réaffirmant la
position abolitionniste de la France le 6 décembre 2011. Et le
17 septembre 2013, la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale
a adopté mon rapport sur le sujet à
l’unanimité.
Aujourd’hui, la création de cette
commission spéciale illustre la continuité de ce travail transpartisan en
nommant Président Guy Geoffroy (UMP) et en me désignant rapporteure. Composée
de 70 membres, voici ci-dessous la composition de son bureau :
Vice-président-e-s : Catherine
Coutelle (SRC et Présidente de la Délégation aux droits des femmes), Ségolène
Neuville (SRC), Marie-George Buffet (GDR) et Charles de Courson (UDI)
Secrétaires : Sergio Coronado
(EELV), Gwendal Rouillard (SRC), Laurence Dumont (SRC) et Virginie Duby-Muller
(UMP).
La proposition de loi sur le système
prostitutionnel s’appuie sur quatre piliers :
-
le renforcement de la lutte contre le proxénétisme qui sévit de plus en plus
via Internet depuis des pays où l’activité est légale.
-
l’accompagnement social des personnes prostituées, et notamment de celles
souhaitant en sortir. C’est la première fois qu’un texte de loi structure
véritablement un parcours de sortie de la prostitution pour les personnes qui
le souhaitent.
-
la prévention des pratiques prostitutionnelles et du recours à la prostitution
et l’éducation à la sexualité
-
l’interdiction de l’achat d’acte sexuels, parce qu’en réduisant la demande, on
diminue de fait l’exploitation sexuelle et la violence que constitue la
prostitution.
Durant un mois, des auditions vont être
menées par les membres de la commission spéciale pour améliorer les dispositifs
déjà proposés dans ce texte de loi.
Pornographie, prostitution : la Connectrice contre le Manifeste des 343 salauds
La Connectrice fait un résumé des arguments féministes contre l'achat de prostitution et la pornographie.
Je partage , je fais sans doute partie des "ligues de vertu" critiquées par les signataires, qui estiment sans doute que la morale est chose négligeable, pour moi la morale du respect de l'intégrité d'autrui, de l'interdit d'abuser des plus faibles, n'est pas une petite chose.
Je fais surtout partie de ces "moralistes" féministes, trop moralistes, qui reprocherait plutôt aux "moralistes officiels", des religions surtout, des "universalismes" surtout, de ne pas l'être assez, de tomber dans l'accusation des victimes et l'indulgence aux agresseurs, de pondre entre "mecs" des rationnalisations de l'exploitation et du rejet de femmes accusées d'être putes pour avoir voulu survivre ou faire vivre leurs enfants, des rationnalisations de l'asservissement des femmes sous prétexte d'une soit-disant capacité supérieure qu'elles auraient à l'oblation, des rationnalisations de l'omerta sur l'exploitation des femmes encore, sous prétexte qu'il n'y a qu'un humain universel et que - diantre - il se trouve que c'est l'universel dominant, c'est à dire mâle, ( comme il se trouve que "l'homme et la femme font un et cet un est le mari" ...) qui n'a jamais lui de problème d'être ou de risquer d'être "en cloque" ...
Je fais partie de ces "moralistes" qui savent que parmi religieux et universalistes, ceux qui tiennent les discours les plus cohérents avec leurs propres principes, sont ceux qui sont aussi exigeants vis à vis des hommes que des femmes, et qui ne nient pas la situation physique des femmes, l'aide qu'elles doivent recevoir pour se défendre contre des agressions et durant leurs maternités. J'aimerais qu'ils soient plus nombreux ...
Prostitution.
Les « paye pour jouir » me dégoûtent, c’est ma liberté !
Publié
le 26 octobre 2013 par laconnectrice
Une pétition d’hommes réclamant la
liberté d’aller aux putes devrait être mise en ligne prochainement sur le site
« Causeur ». Ces messieurs déjà connus pour défendre leur
« droit » à payer pour jouir dans le corps d’une femme se révoltent
contre le projet du Parlement européen d’édicter une loi sanctionnant les
clients de prostituées. En même temps ils revendiquent la consommation de
pornographie. Et ça se dit intellectuel !
Toute personne dotée d’une once de
culture ne peut ignorer le lien manifeste entre agressions sexuelles et
pornographie. Sans même se pencher sur des études scientifiques, il suffit de
lire les faits divers pour constater que délinquants et criminels sexuels sont
de grands consommateurs de pornographie. Il faut croire que le sexe mâle est
aveugle et qu’il ne connait que ce qui l’arrange même quand les réalités le
contredisent.
Franchement, messieurs, vous vous pensez
désirables en consommant prostituées et pornographie ? Vous pensez vraiment que
les femmes vous trouvent séduisants sachant que vous trempez allègrement votre
biscuit ici et là moyennant finances ou que vous vous astiquez le manche en
regardant des images de femmes harnachées comme des pouliches, ligotées comme
des saucissons, retournées comme des crêpes par un étalon de service ou
aspergées de sperme du visage aux seins. Vous pensez vraiment que ça nous fait
envie ? Dans vos rêves, oui.
Il n’y a que de vieux barbons peine à
jouir pour se réjouir de la belle époque des bordels, des claques et des
maisons closes, du souvenir des putes au grand coeur qui réconfortaient les
milords et se faisaient cogner par leur légionnaire.
Il n’y a que de pauvres gosses sans
éducation pour consommer de la pornographie dès l’âge de 11 ans, mettre en
pratique leurs leçons en violant à 13 ans parce qu’ils ne peuvent pas encore
aller aux putes, de futurs maquereaux pour nombre d’entre eux, grâce auxquels
vous pourrez aller aux putes.
La pornographie et la prostitution font
partie de l’oppression des femmes, de leur discrimination dans toute la société
et de leur infériorisation dans le travail, dans la politique, dans les
relations humaines, dans la culture et dans tous les domaines de la vie.
L’injure la plus courante pour insulter une femme n’est-elle pas de la traiter
de « pute » ?
Pornographie
et prostitution sont responsables des viols commis toutes les dix minutes en
France. Elles sont aussi responsables des violences conjugales et des meurtres
conjugaux. Elles sont encore responsables du harcèlement sexuel au travail,
dans la rue, dans la nature et partout ailleurs. Elles sont responsables de
l’indulgence de la Justice pour les violeurs et les meurtriers de femmes comme
Cantat. (seulement 8 ans de prison, 4 ans effectués) Elles permettent aussi
qu’un animateur de radio diffuse une vidéo incitative au viol sans que les
autorités ne bronchent. https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/guillaumepley-retirez-votre-vid%C3%A9o-comment-chopper-une-fille-en-trois-questions?alert_id=UBjJFvVJzT_FBueBVfYoE&utm_campaign=38621&utm_medium=email&utm_source=action_alert
Alors messieurs qui revendiquez votre
liberté d’aller aux putes et de consommer de la pornographie, sachez que ma
liberté à moi est de vous mépriser et de vous ignorer. parce que vos choix
indignes portent atteinte à ma liberté d’existence.
Soutien à Christiane Taubira, femme noire assimilée à un animal (!)
Le photo montage montrant Christiane Taubira à coté d'un petit singe, avec le commentaire " à 18 mois / aujourd'hui", signifie que Christiane Taubira serait plus singe qu'humain, ce qui se réfère aux théories infériorisant les noirs, les classant plus dans le règne animal que dans le genre humain : ce photo-montage, que je ne veux même pas reproduire ici, est absolument répugnant.
Dans l'histoire, les noirs ont été victimes de persécutions particulières et d'idéologies particulières les infériorisant et les animalisant. Le fait que la traite des noirs ait été entre autres le fait d'autres noirs n'y change rien. Le fait que des blancs aussi soit caricaturés en singe, n'y change rien : ces idéologies existent, elles existent à l'encontre des noirs et la réciproque n'est pas vrai : aucun idéologue noir n'a remis en cause l'humanité des blancs. C'est à idéologies horribles que ce montage fait penser, aucun politique ne peut agir en ignorance ou occultant l'histoire du mépris des noirs, et par conséquent ce montage est une insulte violente contre la Ministre.
Quoi qu'une personne ait fait ou dit, on ne lui ôte pas son humanité.
http://bcove.me/nuwkequ9
Christiane Taubira, « je préfère la voir dans un arbre
après les branches que la voir au gouvernement comme ça », a lâché Anne-Sophie
Leclere, candidate du Front national aux
élections municipales à Rethel (Ardennes), dans un reportage diffusé par «
Envoyé spécial » jeudi soir sur France 2.
« la race blanche avait étendue sa domination au monde et
réalisé les plus grandes avancées dans les domaines scientifiques, alors que
les "Nègres" restaient enchaînés à l'esclavage et aux plaisirs des
sens...La forme de leur crâne les rapprochait, plus que nous, quelque peu des
animaux.» [1]
« L'Africain,
notamment par ces traits qui le rendent différent de l'Européen, est proche
du Singe...[et] les caractéristiques qui distinguent l'Africain de l'Européen
sont les mêmes, simplement à des degrés différents, que celles qui séparent
le singe de l'Européen »[2]. Face àSawtche (venus hottentote), Cuvier « ne ménageait
pas les comparaisons de cette Vénus exotique avec un orang vivant qui à ce
moment, faisait les délices du Jardin des Plantes. Pour lui l'analogie était
frappante. Ses gestes, sa physionomie, sa démarche, étaient ceux de l'orang. ».
L'anthropologue Julien Joseph Virey perçoit dans les performances physiques
des Africains une similarité évidente avec les primates : « Ils
grimpent, sautent sur la corde, voltigent avec une facilité merveilleuse et
qui n’est égalée que par les singes, leurs compatriotes, et peut être leurs
anciens frères selon l’ordre de la nature »[3]. Pour Raphael
Blanchard, le jugement est sans appel, le clitoris de la femme africaine et
des singes anthropomorphes sont similaires, il n'y a aucun doute sur la
parenté des Noirs et des singes: « On pourrait néanmoins considérer
la stéatopygie comme une conformation ancestrale montrant qu'il existe une
relation phylogénique entre les Boschimans et les singes Cynocéphales...on ne
saurait reconnaître l'analogie remarquable qui existe entre cette disposition
de la vulve chez le chimpanzé femme et la conformation de ces mêmes parties
chez la femme boshimane. Nous voyons, en résumé, que, chez les singes
anthropoïdes, les grandes lèvres et le mont de Vénus font à peu près
complètement défaut...Le clitoris est, au contraire, toujours très
gros...La plupart de ces caractères sont communs aux femmes boshimanes et aux
femelles des singes anthropomorphes...Tous ces caractères, qui rapprochent la
femme boschimane de la femelle des singes anthropoïdes et l'éloignent par
contre-coup des femmes des autres races humaines, sont donc bien
véritablement des caractères simiens »[4].
Les
anthropologues du XIX ème siècle se sont tous échinés à démontrer une parenté
entre l'homme Noir et les primates : « Peu de tribus sauvages ont
autant occupé l'attention de ceux des anthroplogistes qui se plaisent à
rechercher parmi les représentants actuels les plus inférieurs de l'espèce,
les êtres les plus voisins des singes, nos ancêtres immédiats d'après eux »[5].
Concernant le caractère du nez des Africains, Paul Topinard déclare: « Les
Chinois auraient le nez épaté, les Malais écrasé, les Nègres épaté et
écrasé... Le relèvement en haut et en dehors du plan de la base tout entière,
ou des ailes seulement faisant que les narines présentent plus ou moins
découvertes de face ou de côté. Les Boshimans et les Nègres les plus
inférieurs se rapprochent par ce caractère des types simiens »[6].
Lors d'une exhibition de Congolais et de pygmées à Bruxelles en 1897, un
journaliste affirme qu'on peut même les confondre avec des orang-outangs :
« Parmi les Congolais sont venus aussi deux enfants de la race
des pygmées (...) race à peine connue pour être peu accessible aux Blancs à
cause de leur férocité. Ce doit être une race peu intelligente, ensuite sa
figure a un aspect si bestial, qu'à première vue on les confondrait
facilement avec un orang-outang(...) »[7]. En 1900, à Rotterdam, sur
la brochure qui présentent les Boshimans en tournée en Europe. Les Africains
sont perçus comme des créatures avec des allures qui « les font
ressembler plus à des singes qu'à des hommes... En dépit de leurs férocité,
ces Boshimans sont pratiquement inoffensifs, et la personne la plus timide
peut les approcher et les toucher sans crainte »[8]
Sources :
[1] Coleman W.,Georges
Cuvier, Zoologist, A study of the History of Evolution Theory, M. Harvard
University Press, Cambridge.
[2] Charles
White dans An Account of the Regular Gradations in Man and in Different
Animals and Vegetables, 1799.
[3] Julien Joseph Virey, « Histoire
naturelle du genre humain », Paris, 1827.
[4] Raphael Blanchard, Communications
Sur le tablier et la stéatopygie des femmes boschimanes, Bulletins
de la Société d'anthropologie de Paris, Paris, Masson,1860.
[5] Paul Topinard, Les
Boschimans à Paris, Bulletins de la Société d'anthropologie de
Paris, Paris, Masson, 1887.
[6] Paul Topinard, l'anthropologie,
Paris,1895, C.Reinwald et Cie.
[7] Noticiero Universal, 5 août 1897.
[8] Archives municipales de Rotterdam.
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Dans ce monde
difficile à vivre tel qu’il est aujourd’hui, face à la désespérance des haines
et des conflits, il reste l’amour, l’amour de D.ieu et l’amour du prochain.
C’est la seule espérance que nous pouvons construire.
Poutine, moi et Riposte laique ...
Une " spécialiste incontestable des mouvements d'extrême droite" a fait une découverte d'enfer :
moi, féministe j'aurais des liens avec des mouvements d'extreme-droite anti-feministe,
les preuves :
- j'écris dans Riposte laique ( le scoop du siècle !)
- et j'affiche ma défense des droits humains en tête de mon blog :
il fallait être une chercheuse du tonnerre pour découvrir que j'écris depuis 2007 dans un journal en ligne créé par .. deux féministes historique ( Zelensky et Sugier, ci dessous dans la vidéo avec Simone de Beauvoir) et un syndicaliste, et où écrit aujourd'hui de plus une féministe suisse de longue date elle-aussi ( Mireille Vallette : écouter ci dessous son interview par Riposte laique)
Sérieusement, affirmer de tels mensonges " en qualité de spécialiste des mouvements d'extreme-droite " et "féministe", c'est pratiquer cyniquement la désinformation, et à ce point, c'est carrément se foutre de la gueule de tous ceux à qui l'on s'adresse.
Certaines à qui mes opinions sur l'islam déplaisent affirment aussi que je ne suis pas juive, mais une ordure de fachos qui se prétendrait juive pour attaquer les musulmans. Mensonge répugnant lui aussi, doublement, triplement, car c'est à la fois un mesonge attisant la fureur de certains juifs contre moi, les utilisant pour m'attaquer, (jouissance d'utiliser des juifs pour taper sur une juive !), c'est une incitation à me mettre en danger, et enfin, c'est un déni de l'antisémitisme terrible des textes de l'islam, un déni qui représente un négationisme en temps réel de ces menées génocidaires basées sur les textes sacrés de l'islam.
Dans mon militantisme anti-islam, visant à informer sur cette doctrine, pour sortir de sa violence et à aider les musulmans de bonne volonté à en sortir de cette "prison mentale" qu'il représente, je suis soutenue et aidée par des hommes, des femmes d'horizon divers : hommes et femmes issues de familles musulmanes, palestiniens, israéliens, catholiques conservateurs, prêtres, athés divers, et .. quelques féministes, bien peu à vrai dire.
Je regrette que rares parmi toutes les féministes que je connais, aient fait le travail de s'informer sur cette doctrine, si dangereuse pour les femmes,
je sais ce que disent de l'islam des féministes originaires de pays musulmans, qui elles ont étudié ces textes, pour certaines (car il y a parmi elles ausis bien sur une grande diversité d'opinion) et s'en sont alarmé bien avant nous bien sur,
je suis honteuse de l'abandon dans lequel nous, féministes occidentales largement à l'abri, laissons ces femmes face à l'islam,
je sais aussi que des féministes partagent mes opinions, mais me disent que je risque ma vie à les exprimer comme je le fais, et craignent pour leur part de le faire,
je vomis la désinformation crétine ou interessée je ne sais au juste et peu importe, qui fait répéter à nombre de féministes ce cliché "tout n'est qu'interprétation" :
si tout n'est qu'interprétation pourquoi tous nos combats pour nos droits, pour changer les lois, pourquoi s'être acharné contre la pénalisation de l'homosexualité ou de l'avortement ..
voyons ! tout n'est qu'affaire d'interprétation, il suffisait de s'en remettre à une interprétation "humaine" de la part des juges !
idée débile et délirante direz vous : certes, or c'est exactement l'idée débile et délirante qui nous est servie comme pleine de sciences et de "nuances" par des " spécialistes des extremismes" qui passent leur temps à jurer que jamais au grand jamais elles ne se mêlent de théologie,
cachez ce texte saint que je ne saurais lire ...
enfin, si, elles l'ont quand meme lu, et toutes seules du haut de leur sublime et irréprochable situation de "féminstes laiques", elles ont constaté que tout n'était qu'interprétation et que ces textes n'étaient pas pire que les autres, toutes seules comme des grandes, sans avoir besoin de lire aucune des interprétations et tafsirs des savants de l'islam eux-mêmes ...
Difficile de tomber plus bas dans le manque de rigueur et de méthode, dans le ridicule du refus de s'informer allié aux affirmations péremptoires sur un sujet que l'on ne connait pas.
Bon, après les mauvaises blagues, passons aux bonnes : celles de Vladimir Vladimirovitch ...
Ce site défend la France gauloise, et ses amis
EL MOLE RACHMIM
Hébreu | |||
---|---|---|---|
Dieu empli de Miséricorde résidant dans les hauteurs | El Male Rahamim shokhen ba'meromim | אֵל מָלֵא רַחֲמִים שׁוֹכֵן בַּמְּרוֹמִים | |
Fais trouver (Accorde) le juste repos | Hamtze mènou'ha nekhona | הַמְצֵא מְנוּחָה נְכוֹנָה | |
sur (sous) les ailes de la Présence Divine | 'al kanfeï Shekhina | עַל כַּנְפֵי הַשְּׁכִינָה | |
parmi les saints et les purs | bema'alot qedoshim outehorim | בְּמַעֲלוֹת קְדוֹשִׁים וּטְהוֹרִים | |
qui brillent comme la splendeur du firmament, | Kezohar haraqi'a maz'hirim | כְּזוֹהַר הָרָקִיעַ מַזְהִירִים | |
Cette partie est commune à la prière « individuelle » et à la prière « collective » | |||
Ce qui suit est la prière « individuelle » : | |||
à l'âme d'Untel fils d'Untel, | ett nishmat Ploni ben Ploni | אֶת נִשְׁמַת פלוני בן פלוני | |
qui est allé en son monde | shehalakh le'olamo | שֶׁהָלַךְ לְעוֹלָמוֹ | |
pour la tzedaka collectée | ba'avour shinedavou tzedaka | בַּעֲבוּר שֶׁנָדְבוּ צְדָקָה | |
pour le souvenir de son âme. | be'ad hazkarat nishmato | בְּעַד הַזְכָּרַת נִשְׁמָתוֹ | |
En conséquence, que le Maître de Miséricorde | Lakhen ba'al hara'hamim | לָכֵן בַּעַל הָרַחֲמִים | |
le cache dans Ses ailes à jamais | Yastirèhou bèssèter k'nafav le'olamim | יַסְתִּירֵהוּ בְּסֵתֶר כְּנָפָיו לְעוֹלָמִים | |
et enveloppe son âme dans la vie (éternelle), | Veyitzror bitzror ha'hayim ett nishmato | וְיִצְרֹר בִּצְרוֹר הַחַיִּים אֶת נִשְׁמָתו | |
Que Dieu soit son héritage. | HaShem hou na'halato | ה' הוּא נַחֲלָתוֹ | |
et puisse-t-il reposer en paix sur sa couche. | Vayanou'ah beshalom al mishkavo | וְיָנוּחַ בְּשָׁלוֹם עַל מִשְׁכָּבוֹ | |
et nous disons Amen. | 'Venomar Amen | וְנֹאמַר אָמֵן. | |
Ici termine la version « individuelle ». | |||
Ce qui suit est la prière collective pour les victimes de la Shoah : | |||
à toutes les âmes des six millions de Juifs | ett kol haneshamot | את כל הנשמות | |
des six millions de Juifs | shel sheshet milionei haYehoudim | של ששת מיליוני היהודים | |
disparus de la Shoah d'Europe | Hallalei haShoah beEiropa | חללי השואה באירופה | |
qui (car ils) ont été tués, abattus, brûlés | shene'hergou, shenish'hethou, shenisrafou | שנהרגו, שנשחטו, שנשרפו | |
et qui ont ajouté à la sanctification du Nom | oushenossafou 'al Kiddoush Hashem | ושנספו על קידוש השם | |
aux mains des assassins allemands | biyedeï hamertza'him haGuermanim | בידי המרצחים הגרמנים | |
et leurs auxiliaires des autres peuples | Vè'ozrèhem mishear ha'amim | ועוזריהם משאר העמים | |
Du fait que toute l'assemblée prie | Ba'avour shekol haqahal mitpalel | בעבור שכל הקהל מתפלל | |
pour l'élévation de leurs âmes | lè'ilouï nishmotèhem | לעלוי נשמותיהם | |
En conséquence, que le Maître de Miséricorde | Lakhen, ba'al hara'hamim | לָכֵן בַּעַל הָרַחֲמִים | |
"les cache dans le secret de Ses ailes pour l'éternité | Yastirem bèssètèr knafav le'olamim | יסתירם בסתר כנפיו לעולמים | |
et enveloppe leurs âmes dans la vie (éternelle) | Veyitzror bitzror ha'hayim ett nishmoteihem | ויצרור בצרור החיים את נשמותיהם | |
(que) Dieu Soit leur héritage | HaShem Hou ne'halatam | ה' הוא נחלתם | |
Qu'au Paradis soit leur repos | BeGan Eden tehe menou'hatam | בגן-עדן תהא מנוחתם | |
Et qu'ils se tiennent à leurs destins jusqu'à la fin des jours | Otam zakhar | ויעמדו לגורלם לקץ הימים | |
Et disons Amen | Venomar amen | ונאמר אמן |
Владимир Высоцкий - Я был душой дурного общества
|
Soutien à Marion Maréchal-LePen insultée
Une jeune qui défend avec courage et talent ses convictions, et n'a, elle, jamais insulté personne, est l'objet d'insultes d'abord générale et ensuite de propos obscènes ...http://lelab.europe1.fr/t/apres-l-avoir-traitee-de-salope-jean-bourdeau-reagit-a-l-intention-de-marion-marechal-le-pen-de-porter-plainte-contre-lui-ca-m-en-touche-une-sans-faire-bouger-l-autre-11430
et le grand défenseur du sexiste mariage gay joue le déni .. une preuve de plus que l'on peut être gay et sexiste et encourager sous forme de "tolérance" et d'assistance les actes de violences envers les femmes que sont les insultes et les lois menant au pire de l'esclavage et de la prostitution réunie : les meres porteuses.
Article de Gédéon Pastoureau
http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=france-france-dar-al-islam--191
Si nous sommes libres, cette liberté n'est pas sans limite. L'exercice même de cette liberté dans la pensée est d'abord le fruit de la volonté. Volonté, courage, discernement : les structures par lesquelles nous pensons et agissons librement sont fluctuantes dans le temps, parfois fugaces dans leurs manifestations et leurs effets. Cette liberté bornée nous rattache individuellement à l'histoire, elle-même marquée par un commencement et une fin. Si, de fait, nous participons, par notre nature de créature, de l'histoire, comment y prendre part autrement, de manière plus consciente, plus volontaire et plus intense ?
Le mode d'être contemporain occidental – bourgeois & connecté – fait de nous des êtres informés, ayant accès à l'information, le sens de ce mot étant aujourd'hui étendu à celui de contenu. Cet accès est, à des degrés divers, passif ou actif. Nos écrans nous dé-visagent autant que nous les regardons et si la liberté de l'individu s'est accrue via internet, la profusion informationnelle en soi ne nous a pas rendu la vérité du monde plus intelligible. Notre compréhension du monde est incarnée : elle se noue dans notre chair, nos blessures, nos cicatrices, nos renoncements et nos rencontres. Nous faisons des choix : nous exerçons notre libre-arbitre en choisissant de faireconfiance à tel ou tel. Cela n'est pas question d'intelligence ou de culture, c'est la liberté qu'on aura su préserver en nous qui éclairera de son modeste halo les ténèbres qui ne la saisiront pas. Si nous sommes libres, rien ne nous empêche d'accuser l'Islam. Prenons quelques précautions, certes, faisons notre possible afin que des personnes ne se sentent pas intimement mises en cause, mais ne tournons plus autour du pot. Ne craignons pas la vérité.
Les esprits honnêtes qui se sont attaché à établir cette distinction, en promouvant le premier au détriment du second, sont donc acquis à l'idée de la compatibilité d'un certain islam avec la France. Ce pragmatisme, sans doute lié à une vision plus fine qu'il n'y paraît puisque faisant implicitement le lien entre immigration et Islam, et prenant en compte la réalité de pratiques modérées, voire éclairées, absolument indéniables, ce pragmatisme, disions-nous, est un humanisme. Et comme tous les humanismes, ainsi que l'écrivait un ami, c'est un christianisme empaillé.
Soyons donc attentifs aux mots : dans les faits, l'Islam est bien en France depuis un certain temps. Si les conversions de Français de souche ne sont pas à négliger, la plupart des musulmans de France ont un pays d'origine pour lesquels ils nourrissent tendresse et loyauté – c'est légitime, malgré le degré d'idéalisation ou d'aveuglement qu'ils y mettent parfois. Il existe, en France comme dans tout pays européen accueillant une part d'immigration musulmane, des communautés musulmanes distinctes mais qui se retrouvent sur l'essentiel.
Le financement des mosquées par des pays étrangers illustre ce fait, tandis que la participation financière des communes au versant « culturel » de ces lieux de culte (lieux de facto dar al islam, dans l'esprit islamique de conquête territoriale) vient confirmer le piège dialectique dans lequel notre Sainte Tolérance humaniste nous a placés. Il fallait mettre un terme au fameux « islam des caves », indigne de c'pays ! et charriant tous les dangers de manipulations d'imams infiltrés et non point labellisés bio (élevés au grain et avec des impôts français). Aujourd'hui, en France, tandis que nombre d'églises sont détruites, des mosquées sortent de terre régulièrement, au nom du « pluralisme interculturel » ou du « multiculturalisme », ces colifichets progressistes prônés par l'Islam quand il est minoritaire mais qu'il rejette dans les faits partout où il accède à un poids suffisant. L'Islam n'est donc pas encore la première religion de France. Mais si un jour prochain nous devions effectivement évoquer en vérité un Islam de France, la France serait alors sans doute définitivement perdue.
Aujourd'hui, parler d'Islam en France c'est parler du voile islamique (quel qu'il soit), du halal dans les cantines, éventuellement d'en rebattre sur les horaires non-mixtes dans les piscines. Ce sont bien évidemment de fausses questions : se battre contre ces symptômes sans remettre en question la présence même de l'Islam sur le sol européen est une perte de temps et d'énergie. Le faire au nom du féminisme ou du string-pour-tous, de la laïcité ou de la cochonnaille est sans effet, voire contre-productif.
C'est l'Islam qui est incompossible avec l'Europe, pas son folklore. S'il arrivait qu'en France des couples arc-en-ciel de femen musulmanes dégustaient leur saucisson sec, torses-nus, arrosé d'un Saumur-Champigny, notre défiance à l'égard de l'Islam serait inchangée ; il serait même certainement accentué, car la simple existence de ces histrionnes dévoilées ne ferait que renforcer, par effet mécanique, la « radicalisation » de la majorité des musulmans, à savoir un enracinement islamique toujours plus profond dans le Coran et la Sunna. Ce double enracinement (dans la Tradition islamique et dans le pays hôte que l'on veut changer à son image), c'est le véritable véhicule de notre perte. Et il faut être aujourd'hui conscient que cela n'est en rien le fruit du hasard ou d'une conjonction de réalités indépendantes, mais celui de la volonté affirmée et détaillée au fil de ses publications de l'OCI et de ses organes agissants (Alliance des Civilisations, Fondation Anna Lindh).
L'OCI, fort de ses 57 pays membres, tous placés sous le signe de la charia, notamment par l'intermédiaire de la Déclaration islamique universelle des droits de l'homme (1981), développe depuis 1969 une stratégie de contrôle des communautés musulmanes de par le monde, de promotion d'une vision édulcorée de l'Islam et de culpabilisation de l'Occident par l'intermédiaire, notamment, de la dénonciation indignée et tonitruante de l'islamophobie1, manipulation médiatique et linguistique axée sur l'inversion du statut victimaire et la création d'un précédent lié à l'idéologie antiraciste. Elle promeut aussi auprès de la diaspora musulmane2 cet enracinement dans la foi islamique et ses sources, le Coran et la Sunna, allant à l'encontre de toute intégration. Ajoutez à cette claustration identitaire une pression communautaire forte, un accès simple aux médias islamiques (internet, chaînes TV), une démographie vigoureuse et un da'wa (prédication, appel à l'islam) efficace et structuré : rien n'est laissé au hasard, et les termes du changement de peuple en tant que phénomène organisé sont clairement établis.
Faut-il enfin rappeler que l'islam n'est pas (qu')une religion ? L'islam est une foi, ancrée dans le Coran (parole divine, incréée) et la Sunna (compilation des hadiths, biographie de Mahomet), sources d'organisation de la société sur le plan juridique, légal et politique. Le but de l'islam est de régner sans partage, pour le bien de l'humanité : « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable, vous interdisez le blâmable et croyez à Allah », sourate 3, verset 110. Comment serait-il possible que les musulmans n'éprouvent pas peu ou prou un certain complexe de supériorité ?
Croire qu'il est possible que l'islam s'acculture en France, en Europe, et se défasse ainsi de ses « travers » qui posent problème partout où il est majoritaire, c'est être inculte en la matière ou bien singulièrement naïf. Dans tous les cas, c'est se faire complice du drame qui se noue sous nos yeux.
La question de l'action entraîne celle de ce que nous sommes. S'accorder sur l'impossibilité de l'islam en France est, nous l'avons dit, essentiel : convaincre ceux qui pensent que c'est l'« islamisme » qui pose problème peut être long et vain, suivant les présupposés de ces derniers, mais il faut tenter de le faire sans relâche.
Le déclin, la décadence, l'ensauvagement : quelle que soit l'étiquette que l'on appose sur notre vision du monde occidental tel qu'il va, il s'avère maintenant nécessaire d'établir une hiérarchisation des périls. Travailler plus longtemps à dresser un pur état des lieux sera stérile : les preuves sont accablantes, amassées çà et là. À les scruter plus longtemps, nous risquons le vertige, la nausée ou encore ce sentiment d'impuissance suivi d'une dépression. Passer en revue l'expression quotidienne des différents périls, tout en se lamentant, en préparant son départ pour des cieux plus cléments, en vitupérant les gauchistes, en se réjouissant de l'épuration qui vient, juste après le grand soir, est une option peu satisfaisante. Continuer sa vie en se disant que la solution viendra bien un jour mais qu'elle n'est pas de notre ressort, se plonger dans ses dilections que l'on voudrait faire briller d'un éclat suffisant pour nous détourner de notre inquiétude, en se disant qu'au moins on œuvre à la beauté du monde, ça n'est pas satisfaisant non plus. Ces options doivent laisser place ou s'accorder avec une manière de combat plus direct.
Quelles seraient les priorités stratégiques de chacun ? Rechristianiser ? Laïciser ? Féminiser ? Paganiser ? Désantisémitismiser ? Celles-ci peuvent-elles s'accorder au sein d'une union sacrée ? Quels moyens d'action nous donnerions-nous ? Peut-on encore croire aujourd'hui, que nous n'aurons pas à nous battre, nous ou nos enfants ?
Tendre à montrer l'islam sous son vrai visage, le rendre illégitime, illégal, prouver sa nocivité, c'est ce à quoi travaillent certains d'entre nous depuis un moment déjà, sur internet, dans des associations, dans des partis politiques3, dans leur entourage. Quelle audience avons-nous ? Elle est trop faible, sans doute aucun.
Enfin, admettons que, pour le moins, notre parole est difficilement audible pour la plupart des personnes musulmanes. Que voulez-vous que ces derniers entendent lorsque nous exprimons notre rejet de l'islam ? Il conviendra pourtant de leur répéter qu'ils ne sont pas nos ennemis : qu'ils se rassurent, car leur sort, en terre occidentale (je ne peux décemment pas écrire en terre chrétienne, mais peut-être puis-je risquer un sur nos terres, tant que demeure l'esprit chrétien), ne sera pas le sort des Chrétiens en terre d'islam. Nous serons sans doute les premiers à les secourir s'il arrivait qu'un jour ils fussent en danger du fait d'un rejet violent de la part de Français moins embarrassés de scrupules judéo-chrétiens que nous.
Si la France peut encore quelque chose, ce sera peut-être vider l'Islam de ses musulmans.
Notes :
Bibliographie sélective :
France Dar al Islam
Par Gédéon Pastoureau
13 octobre 2013 20:00
À Joachim Veliocas, Pierre Cassen, Elisseievna et Renaud Camus.
Salamalecs
Si nous sommes libres, cette liberté n'est pas sans limite. L'exercice même de cette liberté dans la pensée est d'abord le fruit de la volonté. Volonté, courage, discernement : les structures par lesquelles nous pensons et agissons librement sont fluctuantes dans le temps, parfois fugaces dans leurs manifestations et leurs effets. Cette liberté bornée nous rattache individuellement à l'histoire, elle-même marquée par un commencement et une fin. Si, de fait, nous participons, par notre nature de créature, de l'histoire, comment y prendre part autrement, de manière plus consciente, plus volontaire et plus intense ?
Le mode d'être contemporain occidental – bourgeois & connecté – fait de nous des êtres informés, ayant accès à l'information, le sens de ce mot étant aujourd'hui étendu à celui de contenu. Cet accès est, à des degrés divers, passif ou actif. Nos écrans nous dé-visagent autant que nous les regardons et si la liberté de l'individu s'est accrue via internet, la profusion informationnelle en soi ne nous a pas rendu la vérité du monde plus intelligible. Notre compréhension du monde est incarnée : elle se noue dans notre chair, nos blessures, nos cicatrices, nos renoncements et nos rencontres. Nous faisons des choix : nous exerçons notre libre-arbitre en choisissant de faireconfiance à tel ou tel. Cela n'est pas question d'intelligence ou de culture, c'est la liberté qu'on aura su préserver en nous qui éclairera de son modeste halo les ténèbres qui ne la saisiront pas. Si nous sommes libres, rien ne nous empêche d'accuser l'Islam. Prenons quelques précautions, certes, faisons notre possible afin que des personnes ne se sentent pas intimement mises en cause, mais ne tournons plus autour du pot. Ne craignons pas la vérité.
« Islam de France » vs. « Islam en France »
Les esprits honnêtes qui se sont attaché à établir cette distinction, en promouvant le premier au détriment du second, sont donc acquis à l'idée de la compatibilité d'un certain islam avec la France. Ce pragmatisme, sans doute lié à une vision plus fine qu'il n'y paraît puisque faisant implicitement le lien entre immigration et Islam, et prenant en compte la réalité de pratiques modérées, voire éclairées, absolument indéniables, ce pragmatisme, disions-nous, est un humanisme. Et comme tous les humanismes, ainsi que l'écrivait un ami, c'est un christianisme empaillé.
Soyons donc attentifs aux mots : dans les faits, l'Islam est bien en France depuis un certain temps. Si les conversions de Français de souche ne sont pas à négliger, la plupart des musulmans de France ont un pays d'origine pour lesquels ils nourrissent tendresse et loyauté – c'est légitime, malgré le degré d'idéalisation ou d'aveuglement qu'ils y mettent parfois. Il existe, en France comme dans tout pays européen accueillant une part d'immigration musulmane, des communautés musulmanes distinctes mais qui se retrouvent sur l'essentiel.
Le financement des mosquées par des pays étrangers illustre ce fait, tandis que la participation financière des communes au versant « culturel » de ces lieux de culte (lieux de facto dar al islam, dans l'esprit islamique de conquête territoriale) vient confirmer le piège dialectique dans lequel notre Sainte Tolérance humaniste nous a placés. Il fallait mettre un terme au fameux « islam des caves », indigne de c'pays ! et charriant tous les dangers de manipulations d'imams infiltrés et non point labellisés bio (élevés au grain et avec des impôts français). Aujourd'hui, en France, tandis que nombre d'églises sont détruites, des mosquées sortent de terre régulièrement, au nom du « pluralisme interculturel » ou du « multiculturalisme », ces colifichets progressistes prônés par l'Islam quand il est minoritaire mais qu'il rejette dans les faits partout où il accède à un poids suffisant. L'Islam n'est donc pas encore la première religion de France. Mais si un jour prochain nous devions effectivement évoquer en vérité un Islam de France, la France serait alors sans doute définitivement perdue.
Aujourd'hui, parler d'Islam en France c'est parler du voile islamique (quel qu'il soit), du halal dans les cantines, éventuellement d'en rebattre sur les horaires non-mixtes dans les piscines. Ce sont bien évidemment de fausses questions : se battre contre ces symptômes sans remettre en question la présence même de l'Islam sur le sol européen est une perte de temps et d'énergie. Le faire au nom du féminisme ou du string-pour-tous, de la laïcité ou de la cochonnaille est sans effet, voire contre-productif.
C'est l'Islam qui est incompossible avec l'Europe, pas son folklore. S'il arrivait qu'en France des couples arc-en-ciel de femen musulmanes dégustaient leur saucisson sec, torses-nus, arrosé d'un Saumur-Champigny, notre défiance à l'égard de l'Islam serait inchangée ; il serait même certainement accentué, car la simple existence de ces histrionnes dévoilées ne ferait que renforcer, par effet mécanique, la « radicalisation » de la majorité des musulmans, à savoir un enracinement islamique toujours plus profond dans le Coran et la Sunna. Ce double enracinement (dans la Tradition islamique et dans le pays hôte que l'on veut changer à son image), c'est le véritable véhicule de notre perte. Et il faut être aujourd'hui conscient que cela n'est en rien le fruit du hasard ou d'une conjonction de réalités indépendantes, mais celui de la volonté affirmée et détaillée au fil de ses publications de l'OCI et de ses organes agissants (Alliance des Civilisations, Fondation Anna Lindh).
L'OCI, fort de ses 57 pays membres, tous placés sous le signe de la charia, notamment par l'intermédiaire de la Déclaration islamique universelle des droits de l'homme (1981), développe depuis 1969 une stratégie de contrôle des communautés musulmanes de par le monde, de promotion d'une vision édulcorée de l'Islam et de culpabilisation de l'Occident par l'intermédiaire, notamment, de la dénonciation indignée et tonitruante de l'islamophobie1, manipulation médiatique et linguistique axée sur l'inversion du statut victimaire et la création d'un précédent lié à l'idéologie antiraciste. Elle promeut aussi auprès de la diaspora musulmane2 cet enracinement dans la foi islamique et ses sources, le Coran et la Sunna, allant à l'encontre de toute intégration. Ajoutez à cette claustration identitaire une pression communautaire forte, un accès simple aux médias islamiques (internet, chaînes TV), une démographie vigoureuse et un da'wa (prédication, appel à l'islam) efficace et structuré : rien n'est laissé au hasard, et les termes du changement de peuple en tant que phénomène organisé sont clairement établis.
Faut-il enfin rappeler que l'islam n'est pas (qu')une religion ? L'islam est une foi, ancrée dans le Coran (parole divine, incréée) et la Sunna (compilation des hadiths, biographie de Mahomet), sources d'organisation de la société sur le plan juridique, légal et politique. Le but de l'islam est de régner sans partage, pour le bien de l'humanité : « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable, vous interdisez le blâmable et croyez à Allah », sourate 3, verset 110. Comment serait-il possible que les musulmans n'éprouvent pas peu ou prou un certain complexe de supériorité ?
Croire qu'il est possible que l'islam s'acculture en France, en Europe, et se défasse ainsi de ses « travers » qui posent problème partout où il est majoritaire, c'est être inculte en la matière ou bien singulièrement naïf. Dans tous les cas, c'est se faire complice du drame qui se noue sous nos yeux.
Que faire ?
La question de l'action entraîne celle de ce que nous sommes. S'accorder sur l'impossibilité de l'islam en France est, nous l'avons dit, essentiel : convaincre ceux qui pensent que c'est l'« islamisme » qui pose problème peut être long et vain, suivant les présupposés de ces derniers, mais il faut tenter de le faire sans relâche.
Le déclin, la décadence, l'ensauvagement : quelle que soit l'étiquette que l'on appose sur notre vision du monde occidental tel qu'il va, il s'avère maintenant nécessaire d'établir une hiérarchisation des périls. Travailler plus longtemps à dresser un pur état des lieux sera stérile : les preuves sont accablantes, amassées çà et là. À les scruter plus longtemps, nous risquons le vertige, la nausée ou encore ce sentiment d'impuissance suivi d'une dépression. Passer en revue l'expression quotidienne des différents périls, tout en se lamentant, en préparant son départ pour des cieux plus cléments, en vitupérant les gauchistes, en se réjouissant de l'épuration qui vient, juste après le grand soir, est une option peu satisfaisante. Continuer sa vie en se disant que la solution viendra bien un jour mais qu'elle n'est pas de notre ressort, se plonger dans ses dilections que l'on voudrait faire briller d'un éclat suffisant pour nous détourner de notre inquiétude, en se disant qu'au moins on œuvre à la beauté du monde, ça n'est pas satisfaisant non plus. Ces options doivent laisser place ou s'accorder avec une manière de combat plus direct.
Quelles seraient les priorités stratégiques de chacun ? Rechristianiser ? Laïciser ? Féminiser ? Paganiser ? Désantisémitismiser ? Celles-ci peuvent-elles s'accorder au sein d'une union sacrée ? Quels moyens d'action nous donnerions-nous ? Peut-on encore croire aujourd'hui, que nous n'aurons pas à nous battre, nous ou nos enfants ?
Tendre à montrer l'islam sous son vrai visage, le rendre illégitime, illégal, prouver sa nocivité, c'est ce à quoi travaillent certains d'entre nous depuis un moment déjà, sur internet, dans des associations, dans des partis politiques3, dans leur entourage. Quelle audience avons-nous ? Elle est trop faible, sans doute aucun.
Enfin, admettons que, pour le moins, notre parole est difficilement audible pour la plupart des personnes musulmanes. Que voulez-vous que ces derniers entendent lorsque nous exprimons notre rejet de l'islam ? Il conviendra pourtant de leur répéter qu'ils ne sont pas nos ennemis : qu'ils se rassurent, car leur sort, en terre occidentale (je ne peux décemment pas écrire en terre chrétienne, mais peut-être puis-je risquer un sur nos terres, tant que demeure l'esprit chrétien), ne sera pas le sort des Chrétiens en terre d'islam. Nous serons sans doute les premiers à les secourir s'il arrivait qu'un jour ils fussent en danger du fait d'un rejet violent de la part de Français moins embarrassés de scrupules judéo-chrétiens que nous.
Si la France peut encore quelque chose, ce sera peut-être vider l'Islam de ses musulmans.
Notes :
- Nous refusons par avance toute utilisation, par nous-mêmes et a fortiori par nos contradicteurs, du terme « islamophobie ». Rejeter l'Islam – en tant que système de civilisation insécable – d'une manière argumentée ne peut être assimilé à aucune phobie que ce soit. Il découle accessoirement que nous ne pouvons pas approuver l'utilisation, par effet de miroir et de subversion par l'ennemi, du terme « christianophobie ».
- http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/assr_0335-5985_1995_num_92_1_1004
- http://www.le-non.fr
Bibliographie sélective :
- L'Europe et le spectre du califat, Bat Ye'Or, Les Provinciales 2010.
- Juifs et chrétiens sous l'islam, Bat Ye'Or, Berg International, 1994.
- Le chrétien et l'histoire,Theodor Haecker, Les Provinciales, 2006.
- Islam et judéo-christianisme, Jacques Ellul, PUF, 2004.
The curse of "progressive" feminism
Pat Condell généralise, il existe des féministes critiques de l'islam, mais elles sont rares et encore plus rares à oser s'exprimer ...
Mort d'un érudit imparfait ...
Le rabbin Yossef n'est connu ici que pour ses propos sur les "serpents" dans un contexte que je ne connais pas, mais parlant des arabes, ce qui est apparemment inadmissible, encore faudrait il connaitre exactement ses propos et leur sens, mais le personnage ne se réduit pas à cet épisode.
Pour Hervé-élie Bokobza, sa disparition est celle d'une ère d'érudits, ce que je pense assez vrai et représente pour moi une tragédie. Encore faut il bien sur que l'érudition rime avec humanité et coeur et courage, ce qui est encore plus rare.
Ce que je trouve bien lamentable ici, est le mépris dans lequel des ignorants prétentieux ici, tiennent des "arabes" et autres orientaux, véritablement érudits, eux, véritablement amoureux de l'étude et infinimement plus courageux que les petits marquis du PAF ou de l'Université ou autres ... qui dénigrent leurs propos.
Le
Rabbin Obadya Yossef ou la fin d'un mythe
9 octobre 2013, 18:22
« Il n’est pas de juste sur terre qui fasse le bien sans
jamais fauter. »
(Ec 7, 20)
La mort d’un érudit
Le Rabbin Obadya Yossef (1920-2013), qui
vient de disparaître, était véritablement une encyclopédie vivante.
Certainement l’un des rabbins qui a le plus produit dans le judaïsme. Il était
alors encore un jeune homme lorsqu’il publia ses premiers ouvrages, et il a
continué à produire jusque ses derniers jours. Il serait trop long de détailler
l'ampleur de son savoir. Quelles que soient les critiques qu’on peut avoir sur
le personnage, aussi véhémentes soient-elles, il est clair qu’il était un
monument de la connaissance juive et qu’à ce stade il mérite toute notre
attention.
Après avoir côtoyé plus d’une vingtaine
d’années le monde de la Torah, années durant lesquelles j’ai eu la chance de
rencontrer des maîtres, qui comptent parmi les plus grands de notre époque – la
plupart ne sont plus de ce monde –, je peux affirmer sans aucune exagération
que sous un certain aspect aucun d’entre eux n’a pu susciter autant
l’admiration. Rav Obadya Yossef était ce qu’on peut appeler un vrai panier
plein de livres[1], au sens le plus abouti. Plus de cinquante
pour cent des œuvres qu’il mentionne dans ses ouvrages sont quasiment inconnus
même des plus grands érudits.
Je me souviens lorsque j’étudiais à la
yéchiva j’entretenais une étude régulière sur ses livres, j’avais alors un
cahier dans lequel je notais mes vives interrogations sur ses écrits. J’ai très
vite compris l’absurdité de ma démarche. Non que j’aie pu trouver des réponses
à mes questions, j’ai simplement vite réaisé que la Torah ne saurait servir
d’instrument juste dans le but de détruire les arguments de l’autre[2] et à plus forte raison lorsqu’on a
affaire à un monument halakhique tel que lui. Certes aucun auteur n’est
infaillible ; « si un élève n’est pas d’accord avec son maître,
disent les sages, il lui est interdit de se taire »[3], mais on ne peut systématiser une démarche
qui aurait pour objet de chercher la faille chez l’autre en le croyant
incapable de justifier son propos sans tenir compte de son immense érudition[4].
Le mérite de permettre vaut plus que
celui d’interdire
Aussi on ne peut réduire le personnage
uniquement au champ politique et occulter le bien qu’il a pu aussi
apporter au peuple juif, principalement en matière de législation rabbinique.
Que ce soit dans ses capacités immenses de trouver des permissions à des femmesagounot[5] ou à des enfants issus d’unions
interdites et qui selon la halakha ne peuvent se marier. Le rav Obadya Yossef
avait réellement autorité en ces domaines, à l’instar d’un rav Moshé Feinstein
en son temps ainsi que quelques autres du même acabit. Il était le dernier sur
qui on pouvait compter, il savait apporter des permissions entièrement fondées
sur la halakha jusque dans les situations les plus complexes.
Pour le Talmud[6], en effet, il y a un plus grand mérite à
permettre qu’à interdire. Car, nous dit Rachi, lorsqu’un sage interdit il n’a
pas besoin de justifier son propos autant que lorsqu’il permet. Dans ce dernier
cas il lui faudra alors démontrer son argumentation sur des bases solides. Et
c’est surtout ici qu’excellait l’auteur du Yabia Omer. Personne ne
pouvait à ce stade raisonnablement rivaliser avec lui. Lorsqu’il démontrait
qu’une chose est permise, y compris contre l’évidence, sa force de persuasion
était telle,qu’il était capable de justifier ses positions en s’appuyant sur
une telle quantité d’ouvrages que personne ne pouvait lui donner tort ou au
moins ne pas admettre qu’il avait sur qui s’appuyer.
LeTalmud[7] cherche à savoir ce qui est le plus
important, la connaissance générale des textes, Sinaï[8], ou bien l’approfondissement des sujets
étudiés, OkerHarim[9].Sa conclusion est que même s’il
est nécessaire de maîtriser en profondeur les sujets, ce qui permet d’éviter
les contresens, rien ne vaut l’étendue du savoir :car « on a tous
besoin de celui qui détient la farine ». Le Rav Obadya Yossef n’était
certes pas en restepour ce qui est de l’approfondissement des textes, mais
c’est bien davantage en matière d’érudition pure qu’il s’est démarqué de ses
contemporains, c’est chez lui qu’on allait chercher la farine.
Le dernier d’une époque
Les sages disent : que « si
les anciens sont des fils d’anges, nous sommes des fils
d’hommes. S’ils sont des fils d’hommes, c’est que nous ne
sommes que des ânes »[10]. Le Rav Simha Elberg (1911-1996)[11] disait que si la providence a permis
que se chevauchent les générations entre elles c’est afin de nous montrer par
l’exemple de nos anciens une idée de ce qu’étaient les maîtres des siècles
passés. Même si ça peut paraître étonnant il suffit d’un œil avisé pour se
rendre compte d’à quel point cette assertion est juste. Il est en effet
impossible de comparer les sages des quelques générations précédentes à ceux de
notre époque. Il est clair par exemple, à moins d’un miracle, le peuple juif ne
produira plus un Maïmonide, un gaon de Vilna, un Baal Hatanya, un Rav Haïm de
Brisk etc…, il ne s’agit pas de dénigrer les contemporains mais de bien
comprendre que si la connaissance va au fur et à mesure des années en
s’augmentant c’est justement parce que l’accès au savoir est facilité, mais pas
qu’on a gagné en subtilité intellectuelle, bien au contraire. C’est pour cette
raison que, paradoxalement,il devient de plus en plus difficile de tirer son
épingle du jeu sur le terrain des connaissances. Ceci est d’autant plus
vrai à l’aune d’internet où les sources sont devenues accessibles y compris aux
non initiés, et ce, pas toujours pour la meilleure des causes.
C’est pourquoi de nos jours la qualité
d’un érudit ne s’exprime pas tant dans le fait d’être unpanier plein de
livres, comme c’était le cas avant, mais dans le fait de bien saisir le
sens des sujets étudiés, et d’être capable d’innover à savoir de produire du hidoush dans
l’enseignement de la Torah. Ainsi il faut admettre que sur le terrain de la
profondeur il y eut dans les dernières décennies des érudits capables d’apporter
un éclairage réellement nouveau dans l’enseignement rabbinique, avec une
subtilité intellectuelle hors du commun. On peut citer sur ce registre la
subtilité intellectuelle d’un Ravde Brisk, ou plus récemment du Rav Moshé
Feinstein, ou du Rabbi de Loubavitch, la liste n’est pas exhaustive. Aussi même
si nous l’avons dit le Rav Obadya Yossef n’était pas démunis d’une certaine
profondeur, c’est surtout sur l’étendue de l’érudition qu’il s’est
particulièrement fait remarqué. À l'instar de ce que nous dit le Talmud :
« Un disciple des sages c’est celui qui est capable de répondre à une
question posée sur n’importe quel sujet, y compris sur le traité talmudique de
la fiancée », traité que personne n’a l’habitude d’étudier[12].
Et même si on a émis des réserves sur le
personnage notamment depuis sa contribution dans la politique israélienne et
surtout dans certaines de ses dérives verbales qui ont défrayé la chronique, il
n’est ni le lieu ni l’heure de nous attarder sur ce point, il n’en demeure pas
moins que cet homme était certainement la dernière image qui restait au peuple
juif des grands d’Israël. Une époque qui avec lui, signe sa fin, comme si nous
devions tourner la page d’un univers définitivement révolu.
Torah et grandeur
Les Sages disent que depuis la mort de
Rabbi Yéhouda ha Nassi on a plus trouvé en un seul endroit Torah et grandeur[13] ; en ce sens, sans porter
jugement, le Rav Obadya Yossef n’était certes pas un exemple de grandeur
morale, mais il est certainement le dernier grand en matière de connaissance
religieuse. Il ne s’agit pas pour moi de faire dans l’apologie, ou de rattraper
ce qui ne doit pas l'être, mais de montrer uniquement l’évolution de ce qu’on
peut appeler l'histoire de l'enseignement rabbinique.
L’auteur du Yabia Omer était,
peut-être même malgré lui, le signe de la fin d'une époque. Le dernier d’une
lignée de sages qu’on ne trouvera plus ; « Dommage pour ceux qui
partent et que l’on ne retrouve plus »[14].
Le fait que ce signe soit rendu visible
à partir d’un personnage qui a aussi fait polémique montre certainement encore
plus la pertinence de mon propos. Tout se passe comme si lui même n'était pas à
la hauteur de s'auto-représenter. La décadence étant tombé à un point tel que
la responsabilité inhérente à un homme de Torah tel que lui était trop immense
pour qu’il puisse en être le digne représentant. La charge qui s'incombait à
lui était certainement trop lourde à porter. Mais les faits son tenaces et
têtus. La mort du leader du parti Shassn’est pas simplement la
disparition d’un rabbin de plus parmi d’autres, mais signe la fin de ce que le
Judaïsme a pu produire de meilleure en matière de génies de la connaissance
juive.
À mon avis c’est ce que l’histoire
retiendra dans les décennies à venir dans lesquelles on sera loin d’épuiser ce
qu’il reste à découvrir de ce que ce rabbin a pu apporter à la réalité du
peuple juif.
Hervé élie Bokobza
[1] Cf.Méguila 28, b.
[2] Cf. le commentaire des Tossafot 50,
b.
[3] R. Josef ‘Habiba (XVe siècle), (Nimoukey
Yosef sur Sanhédrin 36, a)
[4] Cf. Baba
Batra 129, b – 130, a.
[5]Il s’agit de femmes qui ne peuvent se
remarier ou bien parce qu’elles n’ont pas reçu le divorce de leur mari ou bien
parce qu’on ne sait plus s’ils sont vivants.
[6] Cf. Betsa 2,
b.
[7] Horaïot14,
a.
[8] Façon de dire qu’il maitrise la
connaissance telle qu’elle a été donnée au Sinaï.
[9] Littéralement « qui déracine les
montagnes ».
[10] Shabbat112, b.
[11] Auteur du Shalmé Simha,
rav qui a fait parti des étudiants de la yéchiva de Mir qui sont allés étudier
à Shanghai, et qui comptait parmi les plus grands érudits des États Unis.
[12] Shabbat114, a et le
commentaire de Rashi.
[13] Littéralement grandeur dans le sens
de richesse ou de pouvoir politique. Rabbi Yéhouda ha Nassi était en effet très
riche. Mais on peut aussi voir la « grandeur » sur le plan moral, le
fait d’exceller dans les vertus.
[14]Sanhédrin 111, a.
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