Ô Juifs, souvenez-vous de Kaybar !
Ces derniers jours, des groupes musulmans ont vociféré en plein Amsterdam la célèbre phrase : « Ô Juifs, souvenez-vous de Kaybar »…Ce qui n’annonce rien de bon. En effet, cette phrase fétiche en islam et liée à son histoire s’illustra autour d’un événement terroriste majeur : après qu’en 2002, à Bali, une puissante bombe ait été déposée dans un lieu de vacances bondé d’Occidentaux et fait plus de 200 victimes ainsi que des centaines de blessés, le procès du poseur de bombe musulman eut lieu. Devant la Cour de Justice indonésienne, Amrozy Bin Nur Hasin, auteur du carnage et membre de la Jemaa islamiyah, s’écria, avec un sourire énigmatique: « Juifs, vous vous souviendrez de Kaybar ! ».
Pourquoi faudrait-il se souvenir de Kaybar ?
A l’époque de Mahomet, Kaybar était une oasis au milieu du désert, peuplée de cultivateurs juifs qui avaient fait revivre ce coin de désert grâce à d’ingénieux systèmes d’irrigation. En 628, le prophète chef de guerre s’en empara sans hésiter ; par calcul, il autorisa les juifs à rester chez eux et à pratiquer leur religion, mais en contrepartie d’une lourde taxe permanente et du prélèvement du 50% de leur production dans les potagers et les palmiers-dattiers.
Le prédateur s’empara par la même occasion de Safyia, une belle femme juive de Kaybar, repérée par lui parmi ses nombreuses prisonnières devenues esclaves et soumises à ses caprices sexuels.
Peu après, les chrétiens de Najrân subirent exactement le même type de racket que l’épisode de Kaybar. Car Mahomet avait déclaré avant de mourir: « On ne devra pas laisser deux religions exister côte à côte sur la péninsule d’Arabie », aussi, dès 640 le calife Omar s’empressa d’exproprier et d’expulser d’Arabie tous les non musulmans. Cette terre, initialement habitée et mise en valeur par des juifs et chrétiens devint l’espace sacralisé exclusif du Beau Modèle et de ses adeptes, et ce, jusqu’à nos jours.
Tous ces événements furent aussitôt considérés par la sharia comme fondateurs de la pratique du djihad et firent jurisprudence définitive auprès des cadis pour le statut des « dhimmi », (juifs et chrétiens). Et c’est bien à partir de Kaybar que la discrimination fut officiellement instituée envers les impies et les mécréants.
On comprend alors mieux la répartie sarcastique du criminel Amrozy, jugé à Bali pour ses crimes anti Occidentaux et anti juifs, puisque Kaybar avait été la référence redoutable qui déciderait du sort des multitudes d’ « infidèles » lors des conquêtes musulmanes de leurs territoires. Ce qui donne aujourd’hui un relief particulier à cette menace prononcée il y a quelques jours à Amsterdam.
Les conséquences criminogènes de cet épisode conquérant ont continuellement démontré leur nocivité au cours des siècles, et cela fonctionne encore à l’identique aujourd’hui dans le mental des attaquants islamistes, dont chaque jour nous dévoile les exploits.
Kaybar a symbolisé la mort programmée de régions entières d’Orient et d’Asie, autrefois habitées par des populations juives et chrétiennes florissantes, Kaybar annonce maintenant le renforcement haineux des agressions contre les juifs au cœur même de l’Europe judéo-chrétienne.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.
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