Quand Taslima Nasreen répond aux VRAIS COUPABLES de Bruxelles, de Toulouse ..



Taslima Nasreen commente :  ... La haine des juifs dans coran. VRAI.

Mohamed Merah, peut-être Mehdi Nemmouche ne sont en fait que des lampistes, des sacrifiés, des craignants dieu fourvoyés par un discours diabolique, terrorisés par l'enfer  (  http://elisseievnatome2.blogspot.fr/2014/05/aznavour-devenir-francais.html ) , mais les vrais coupables de ces assassinats sont toutes les crevures, toutes les putes qui promeuvent l'islam, ses mosquées, ses endoctrinement en France, pour se faire élire, pour leur petite carrière de pseudo intellectuels, pour leurs petites ou grosses bizness !

Si l'on avait écouté des hommes comme le roi Hassan II, ou le père de Dalil Boubakeur, Si Hamza Boubakeur, ou Charles de Foucault, des hommes qui connaissaient la loi islamique, sa dynamique conquérante, au lieu de n'écouter que la loi du fric, de ne traiter les travailleurs musulmans que comme des "bras" ou des consommateurs abrutis, nous ne serions pas un pays ... exportateur de jihadistes vers des pays musulmans où comme en Syrie, la critique ouverte de l'islam peut être parfois plus virulente qu'ici !

TOUT CE QUI RENFORCE LE POUVOIR ISLAMIQUE EN FRANCE RENFORCE LA TERREUR ISLAMIQUE : construction de mosquées, marquant le territoire par ces casernes du jihad, enseignement sans critique des textes de l'islam dans des "centres culturels", marquant les esprits de cet enseignement de la violence et de la haine, politique d'immigration faisant entrer en masse des soldats d'allah, pour une économie de néo-esclavage et d'escrocs basée sur la consommation de la jeunesse pondue par des femmes-ventres de pays pauvres pour des occidentaux rêvant d'une vie de rentiers : tout ceci est abject.
La politique d'immigration en provenance de pays précédemment conquis par l'islam doit cesser totalement, jusqu'à ce que ces pays se libèrent de la loi islamique.


Pendant que nous rampons, que tant de pseudos "élites" font les putes et les collabos et même les délateurs, on voit des MANIFESTATIONS DE SOUDANAIS AU SOUDAN pour soutenir une jeune maman chrétienne !  Ecoutez cette vidéo de Chrétienté-solidarité :
http://elisseievnatome2.blogspot.fr/2014/05/alexandre-jardin.html

La Perse en prems ...?!  Des iraniennes se dévoilent, les hommes les soutiennent par l'humour et la dérision ...





La mise au point d'Aldo Stérone sur l'instrumentalisation des "islamistes" par les USA et leurs alliés divers : salutaire mise au point !!!



"Aldo Sterone" : " moi algérien, ... contre l'establishmenet français qui a installé au pouvoir en Lybie une junte de terroristes .... , qui a utilisé l'image d'enfants syriens gazés par des malades mentaux, montrant ainsi qu'ils n'en ont rien à faire que des enfants bougnoules soient gazés ... le seul parti qui s'est opposé à cela est le FN est le FN et je le crois sincère car c'est un parti nationaliste focalisé sur ce qui se passe en France, non interventioniste, et si je veux lutter contre le racisme, je vais voter FN, voici pourquoi ..."
je ne sais ce que le FN ferait réellement au pouvoir, mais la critique d'Aldo Sterone contre la politique clairement PRO-"ISLAMISTE" de la France ces dernières années est une honte, et explique le vote FN de pas mal d'immigrés venus de pays musulmans qui ne veulent pas subir la loi islamique intégrale ici !

 

Des musulmans peuvent-ils devenir Français?

JESUS CARITAS,
Tamanrasset, par Insalah, via Biskra, Algérie, 29 juillet 1916.
Monsieur,
Charles de FoucauldJe vous remercie infiniment d'avoir bien voulu répondre à ma lettre, au milieu de tant de travaux, et si fraternellement. Je pourrais, m'écrivez-vous, vous dire utilement la vie du missionnaire parmi les populations musulmanes, mon sentiment sur ce qu'on peut attendre d'une politique qui ne cherche pas à convertir les musulmans par l'exemple et par l'éducation et qui par conséquent maintient le mahométisme, enfin des conversations avec des personnages du désert sur les affaires d'Europe et sur la guerre.

Vie du missionnaire parmi les populations musulmanes

(...) Les missionnaires isolés comme moi sont fort rares. Leur rôle est de préparer la voie, en sorte que les missions qui les remplaceront trouvent une population amie et confiante, des âmes quelque peu préparées au christianisme, et, si faire se peut, quelques chrétiens. (...) Il faut nous faire accepter des musulmans, devenir pour eux l'ami sûr, à qui on va quand on est dans le doute ou la peine, sur l'affection, la sagesse et la justice duquel on compte absolument. Ce n'est que quand on est arrivé là qu'on peut arriver à faire du bien à leurs âmes.
Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants.

Le christianisme seul, en donnant même éducation, mêmes principes, en cherchant à inspirer mêmes sentiments, arrivera, avec le temps, à combler en partie l'abîme qui existe maintenant.
Inspirer une confiance absolue en notre véracité, en la droiture de notre caractère, et en notre instruction supérieure, donner une idée de notre religion par notre bonté et nos vertus, être en relations affectueuses avec autant d'âmes qu'on le peut, musulmanes ou chrétiennes, indigènes ou françaises, c'est notre premier devoir : ce n'est qu'après l'avoir bien rempli, assez longtemps, qu'on peut faire du bien.
Ma vie consiste donc à être le plus possible en relation avec ce qui m'entoure et à rendre tous les services que je peux. À mesure que l'intimité s'établit, je parle, toujours ou presque toujours en tête à tête, du bon Dieu, brièvement, donnant à chacun ce qu'il peut porter, fuite du péché, acte d'amour parfait, acte de contrition parfaite, les deux grands commandements de l'amour de Dieu et du prochain, examen de conscience, méditation des fins dernières, à la vue de la créature penser à Dieu, etc., donnant à chacun selon ses forces et avançant lentement, prudemment.
Il y a fort peu de missionnaires isolés faisant cet office de défricheur; je voudrais qu'il y en eût beaucoup : tout curé d'Algérie, de Tunisie ou du Maroc, tout aumônier militaire, tout pieux catholique laïc (à l'exemple de Priscille et d'Aquila), pourrait l'être. Le gouvernement interdit au clergé séculier de faire de la propagande anti-musulmane; mais il s'agit de propagande ouverte et plus ou moins bruyante : les relations amicales avec beaucoup d'indigènes, tendant à amener lentement, doucement, silencieusement, les musulmans à se rapprocher des chrétiens devenus leurs amis, ne peuvent être interdites par personne.
Tout curé de nos colonies, pourrait s'efforcer de former beaucoup de ses paroissiens et paroissiennes à être des Priscille et des Aquila. Il y a toute une propagande tendre et discrète à faire auprès des indigènes infidèles, propagande qui veut avant tout de la bonté, de l'amour et de la prudence, comme quand nous voulons ramener à Dieu un parent qui a perdu la foi...
Espérons qu'après la victoire nos colonies prendront un nouvel essor. Quelle belle mission pour nos cadets de France, d'aller coloniser dans les territoires africains de la mère patrie, non pour s'y enrichir, mais pour y faire aimer la France, y rendre les âmes françaises et surtout leur procurer le salut éternel, étant avant tout des Priscille et des Aquila!

Comment franciser les peuples de notre empire africain

Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l'esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l'étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses; d'autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu'elle a avec les Français (représentants de l'autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d'elle.
Ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles, mais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Mehdi, en lequel ils soumettront la France.
Le sentiment national ou barbaresque s'exaltera dans l'élite instruite : quand elle en trouvera l'occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l'islam comme d'un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant.
L'empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d'habitants; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d'habitants rompus au maniement de nos armes, dont l'élite aura reçu l'instruction dans nos écoles. Si nous n'avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens.
Il ne s'agit pas de les convertir en un jour ni par force, mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.
Des musulmans peuvent-ils être vraiment Français? Exceptionnellement, oui. D'une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s'y opposent; avec certains il y a des accommodements; avec l'un, celui du Mehdi, il n'y en a pas : tout musulman (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi) croit qu'à l'approche du jugement dernier le Mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti; la sagesse l'engage à subir avec calme son épreuve; "l'oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes; s'il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération", disent-ils; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les premiers plus doux; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles, mais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Mehdi, en lequel ils soumettront la France.
De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d'apostasie, un renoncement à la foi du Mehdi...

Les Kabyles

Comme vous, je désire ardemment que la France reste aux Français, et que notre race reste pure. Pourtant je me réjouis de voir beaucoup de Kabyles travailler en France; cela semble peu dangereux pour notre race, car la presque totalité des Kabyles, amoureux de leur pays, ne veulent que faire un pécule et regagner leurs montagnes.
Si le contact de bons chrétiens établis en Kabylie est propre à convertir et à franciser les Kabyles, combien plus la vie prolongée au milieu des chrétiens de France est-elle capable de produire cet effet!
(...) Si la race berbère nous a donné sainte Monique et en partie saint Augustin, voilà qui est bien rassurant. N'empêche que les Kabyles ne sont pas aujourd'hui ce qu'étaient leurs ancêtres du IVe siècle : leurs hommes ne sont pas ce que nous voulons pour nos filles; leurs filles ne sont pas capables de faire les bonnes mères de famille que nous voulons.
Pour que les Kabyles deviennent français, il faudra pourtant que des mariages deviennent possibles entre eux et nous : le christianisme seul, en donnant même éducation, mêmes principes, en cherchant à inspirer mêmes sentiments, arrivera, avec le temps, à combler en partie l'abîme qui existe maintenant.
En me recommandant fraternellement à vos prières, ainsi que nos Touaregs, et en vous remerciant encore de votre lettre, je vous prie d'agréer l'expression de mon religieux et respectueux dévouement.
Votre humble serviteur dans le Cœur de Jésus.
Charles de Foucauld






TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Jugement du 22/10/2002   (extraits)

Poursuite de M. Houellebecq pour :

1) provocation â la discrimination, à la haine ou à ta violence à l'égard d'un groupe de personnes en raison de son appartenance à une religion déterminée, en l'espèce l' Islam,
faits prévus et sanctions par l'article 24 al-6 de la toi du 29 Juillet 1881 ;
2) injures envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion déterminée, en l'espèce l'Islam faits prévus et sanctionnés par l'article 33 a1 7 et 3 de la loi du 29 juillet 1881 ;

Le délit prévu et réprimé par l'article 24, alinéa 5 de la loi du 29 juillet 1881 suppose, pour être constitué, que soit établie par la partie poursuivante l'existence d'une provocation à la discrimination, à la haute ou à la violence, c'est-à-dire d'un acte positif d'incitation manifeste, d'exhortation ou d'excitation à ces actions, attitudes ou sentiments, et que le propos ait pour cible une personne ou un groupe de personnes déterminé, à raison de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.

Sur l'extrait n°1

Le prévenu n'exprime dans ce passage aucun sentiment de haine ni même de mépris envers les "musulmans" ou les "touristes arabes" qu'il mentionne. Au contraire, en faisant part de sa surprise à rencontrer des touristes arabes 'ou de confession musulmane ("arabes" et "musulmans" étant d'ailleurs à cette occasion, et quoique le prévenu s'en défende, l'objet d'une assimilation évidemment erronée), M. HOUELLEBECQ exprime qu'il leur faisait jusque là le crédit d'un mode de vie conforme aux règles de l'islam, notamment au matière sexuelle, et rapporte sa découverte qu'eux aussi (assimilation dont il faut comprendre qu'elle se rapporte aux "occidentaux", également cités), peuvent afficher une identité confessionnelle sans pour autant conformer leur mode de vie aux principes moraux que cette appartenance implique.
Si cette découverte que l'hypocrisie ou la difficulté à concilier foi et actes ne seraient pas l'apanage des seuls occidentaux ou des seuls chrétiens peut sembler naïve, elle n'est évidemment pas constitutive d'une provocation à des sentiments de haine, ni, à plus forte raison, à des actes de violence ou de discrimination, envers un groupe de personnes qui n'est de surcroît pas précisément déterminé, compte tenu de l'assimilation hâtive qui a été relevée ci-dessus­ (....)
Le délit visé à la prévention n'est donc pas constitué du chef de ce premier extrait.

Sur l'extrait n°2                                                        

Question
"Pour l'islam. ce n'est plus du mépris que vous exprimer mais de la haine ?"
Réponse :
"Oui, oui, on peut parler de haine."

Michel HOUELLEBECQ exprime donc par cette phrase qu’il ressent de la haine pour l'islam. II a indiqué à l'audience qu'il avait fait cette réponse au journaliste pour pouvoir passer à un autre sujet, alors qu'en fait, il aurait du dire, pour exprimer exactement sa pensée que c'était du mépris qu'il ressentait, et non de la haine. Il ne conteste pas pour autant avoir tenu ce propos.

Il ne peut être considéré qu'exprimer uniquement, et d'ailleurs dans des termes distanciés ("on peut parler"), sa haine pour une religion constituerait un appel à la haine envers le groupe des personnes qui pratiquent cette religion ou se réclament d'elle.

L’énonciation d’une opinion personnelle relativement à une religion; envisagée au sens conceptuel du terme, et qui n’est accompagnée d'aucune exhortation ni appel à la partager, ne constitue pas une provocation à la haine, la violence ou la discrimination envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à cette religion, même si elle peut heurter ces personnes elles mêmes dans leur attachement communautaire ou leur foi.
Le délit visé à la prévention n'est donc pas constitué du chef de ce deuxième extrait.

Sur l'extrait n ° 5

Les parties civiles visent l'extrait qui suit de l'entretien publié dans le FIGARO MAGAZINE
"La lecture du Coran est une chose dégoûtante. Dès que l'islam naît ; il se signale par sa volonté de soumettre le monde. Dans sa période hégémonique, il a pu apparaître comme raffiné et tolérant. Mais sa nature c'est de soumettre. C'est une religion belliqueuse, intolérante qui rend les gens malheureux."

M HOUELLEBECQ exprime dans cet extrait non plus un sentiment intime mais des opinions personnelles présentées commue relevant successivement des domaines de l’analyse littéraire,  historique et théologique. Ces jugements peuvent bien évidemment être désapprouvés, discutés ou réfutés.

1l est aisément compréhensible que ces propos aient pu heurter les musulmans, compte tenu, notamment, du choix de l'adjectif "dégoûtant" pour qualifier la lecture du Coran.
Ces propos ne sont cependant accompagnés d'aucun appel à en tirer des conséquences discriminatoires à l'égard de quiconque. Les personnes se réclamant de l’islam sont au contraire présentées comme les victimes de la religion à laquelle elles appartiennent et font l'objet d'une commisération qui n'apparaît teintée ni d'ironie ni de mépris. L'expression de ces jugements de valeur portés sur une religion, visée au travers de son texte saint, de son développement historique et de ses caractéristiques doctrinales, ne renferme ainsi aucune incitation à la haine, la violence ou la discrimination envers la groupe des fidèles musulmans eux-mêmes.
Le délit de provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur appartenance religieuse à l'islam n'est donc constitué contre les prévenus du chef d'aucun des passages visés sous cette qualification à la citation.

Sur les propos qualifiés d'injures à raison de l'appartenance à une religion déterminée

Les parties civiles ne visent de ce chef que l'extrait n° 3 qui suit (revue LIRE)
"La religion la plus con, c'est quand même l’islam.  Quand on lit le Coran. on est effondré, effondré ! La Bible au moins c'est très beau, parce que les juifs ont un sacré talent littéraire... Ce [lui peut excuser beaucoup de choses. Du coup, il y a une sympathie résiduelle pour le catholicisme, à cause de son aspect polythéiste. Et puis il y a toutes ces églises, ces vitraux, ces peintures, ces sculptures..."
M. HOUELLEBECQ exprime à nouveau des jugements de valeur de nature théologique, littéraire ou artistique, qui ne sont sans doute caractérisés ni par une particulière hauteur de vue, ni par la subtilité de leur formulation.
L'usage inattendu du terme "con" pour qualifier l'islam, premièrement visé par les parties civiles, relève à l'évidence du choix d'un certain niveau de langage (le mot étant utilisé comme synonyme des adjectifs "idiot" ou "stupide") mais renferme néanmoins une connotation outrageante ou à tout le mains méprisante.

L'utilisation du superlatif ("la religion la, plus ton") démontre cependant qu'aux yeux du prévenu, toutes les religions (en tout cas toutes les religions monothéistes, selon une distinction sur laquelle il lui plaît d'insister) méritent d'être affublées de ce qualificatifs niais à des degrés différents. L'appréciation ainsi portée concerne donc uniquement une religion considérée comme système de pensée, et comparée à d'autres.

Dans ces conditions, écrire que "l'islam est la religion la plus con" ne revient nullement à affirmer ni â sous-entendre que tous les musulmans devraient être ainsi qualifiés. Ce propos ne renferme aucune volonté d'invective, de mépris ou d'outrage envers le groupe de personnes composé des adeptes de la religion considérée.

Le reste du passage ne comporte pour sa part aucune expression outrageante, aucun tertre de mépris, ni aucune invective. Les musulmans peuvent évidemment estimer que la comparaison proposée entre les textes fondateurs des religions monothéistes n'est pas menée de manière objective, en ce que, notamment, ne seraient relevés que dans le Coran (comme cela résulte des conclusions écrites prises pour le prévenu) des passages belliqueux ou intolérants qu’on retrouve aussi dans la Bible. Mais l’opposition entre le « sacré talent littéraire » des juifs et l’effondrement qui saisit M. HOUELLEBECQ à la lecture du Coran ressort d’une appréciation critique de textes dont le plus récent remonte au VII ème siècle de notre ère, qui n'est pas en elle-même constitutive d'une injure, et ne peut en tout état de cause viser les musulmans d'aujourd'hui .

De même, les références à l’apport culturel de la religion catholique, qui ne viennent d'ailleurs que conforter "la sympathie résiduelle" éprouvée pour cette religion par .M. H0UELLEBECQ "à cause de son aspect polythéiste", appréciation d'avantage susceptible de choquer les catholiques, fidèles d'une religion qui professe la foi en un seul dieu, que les musulmans affirmé n'est en revanche pas remis en cause, ne sont aucunement empreintes de mépris â l'égard des musulmans d'aujourd'hui. On peut regretter l’ignorance ou le silence de M. HOUELLEBECQ sur les réalisations artistiques qu'a inspirées l'islam et le taxer d'égocentrisme culturel. Mais relever l'apport artistique du catholicisme ne saurait en soi être considéré comme outrageant ou méprisant à l'égard des musulmans.
Le délit d'injure envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à l’islam n'est donc pas constitué.



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