Le photo montage montrant Christiane Taubira à coté d'un petit singe, avec le commentaire " à 18 mois / aujourd'hui", signifie que Christiane Taubira serait plus singe qu'humain, ce qui se réfère aux théories infériorisant les noirs, les classant plus dans le règne animal que dans le genre humain : ce photo-montage, que je ne veux même pas reproduire ici, est absolument répugnant.
Dans l'histoire, les noirs ont été victimes de persécutions particulières et d'idéologies particulières les infériorisant et les animalisant. Le fait que la traite des noirs ait été entre autres le fait d'autres noirs n'y change rien. Le fait que des blancs aussi soit caricaturés en singe, n'y change rien : ces idéologies existent, elles existent à l'encontre des noirs et la réciproque n'est pas vrai : aucun idéologue noir n'a remis en cause l'humanité des blancs. C'est à idéologies horribles que ce montage fait penser, aucun politique ne peut agir en ignorance ou occultant l'histoire du mépris des noirs, et par conséquent ce montage est une insulte violente contre la Ministre.
Quoi qu'une personne ait fait ou dit, on ne lui ôte pas son humanité.
http://bcove.me/nuwkequ9
Christiane Taubira, « je préfère la voir dans un arbre
après les branches que la voir au gouvernement comme ça », a lâché Anne-Sophie
Leclere, candidate du Front national aux
élections municipales à Rethel (Ardennes), dans un reportage diffusé par «
Envoyé spécial » jeudi soir sur France 2.
« la race blanche avait étendue sa domination au monde et
réalisé les plus grandes avancées dans les domaines scientifiques, alors que
les "Nègres" restaient enchaînés à l'esclavage et aux plaisirs des
sens...La forme de leur crâne les rapprochait, plus que nous, quelque peu des
animaux.» [1]
« L'Africain,
notamment par ces traits qui le rendent différent de l'Européen, est proche
du Singe...[et] les caractéristiques qui distinguent l'Africain de l'Européen
sont les mêmes, simplement à des degrés différents, que celles qui séparent
le singe de l'Européen »[2]. Face àSawtche (venus hottentote), Cuvier « ne ménageait
pas les comparaisons de cette Vénus exotique avec un orang vivant qui à ce
moment, faisait les délices du Jardin des Plantes. Pour lui l'analogie était
frappante. Ses gestes, sa physionomie, sa démarche, étaient ceux de l'orang. ».
L'anthropologue Julien Joseph Virey perçoit dans les performances physiques
des Africains une similarité évidente avec les primates : « Ils
grimpent, sautent sur la corde, voltigent avec une facilité merveilleuse et
qui n’est égalée que par les singes, leurs compatriotes, et peut être leurs
anciens frères selon l’ordre de la nature »[3]. Pour Raphael
Blanchard, le jugement est sans appel, le clitoris de la femme africaine et
des singes anthropomorphes sont similaires, il n'y a aucun doute sur la
parenté des Noirs et des singes: « On pourrait néanmoins considérer
la stéatopygie comme une conformation ancestrale montrant qu'il existe une
relation phylogénique entre les Boschimans et les singes Cynocéphales...on ne
saurait reconnaître l'analogie remarquable qui existe entre cette disposition
de la vulve chez le chimpanzé femme et la conformation de ces mêmes parties
chez la femme boshimane. Nous voyons, en résumé, que, chez les singes
anthropoïdes, les grandes lèvres et le mont de Vénus font à peu près
complètement défaut...Le clitoris est, au contraire, toujours très
gros...La plupart de ces caractères sont communs aux femmes boshimanes et aux
femelles des singes anthropomorphes...Tous ces caractères, qui rapprochent la
femme boschimane de la femelle des singes anthropoïdes et l'éloignent par
contre-coup des femmes des autres races humaines, sont donc bien
véritablement des caractères simiens »[4].
Les
anthropologues du XIX ème siècle se sont tous échinés à démontrer une parenté
entre l'homme Noir et les primates : « Peu de tribus sauvages ont
autant occupé l'attention de ceux des anthroplogistes qui se plaisent à
rechercher parmi les représentants actuels les plus inférieurs de l'espèce,
les êtres les plus voisins des singes, nos ancêtres immédiats d'après eux »[5].
Concernant le caractère du nez des Africains, Paul Topinard déclare: « Les
Chinois auraient le nez épaté, les Malais écrasé, les Nègres épaté et
écrasé... Le relèvement en haut et en dehors du plan de la base tout entière,
ou des ailes seulement faisant que les narines présentent plus ou moins
découvertes de face ou de côté. Les Boshimans et les Nègres les plus
inférieurs se rapprochent par ce caractère des types simiens »[6].
Lors d'une exhibition de Congolais et de pygmées à Bruxelles en 1897, un
journaliste affirme qu'on peut même les confondre avec des orang-outangs :
« Parmi les Congolais sont venus aussi deux enfants de la race
des pygmées (...) race à peine connue pour être peu accessible aux Blancs à
cause de leur férocité. Ce doit être une race peu intelligente, ensuite sa
figure a un aspect si bestial, qu'à première vue on les confondrait
facilement avec un orang-outang(...) »[7]. En 1900, à Rotterdam, sur
la brochure qui présentent les Boshimans en tournée en Europe. Les Africains
sont perçus comme des créatures avec des allures qui « les font
ressembler plus à des singes qu'à des hommes... En dépit de leurs férocité,
ces Boshimans sont pratiquement inoffensifs, et la personne la plus timide
peut les approcher et les toucher sans crainte »[8]
Sources :
[1] Coleman W.,Georges
Cuvier, Zoologist, A study of the History of Evolution Theory, M. Harvard
University Press, Cambridge.
[2] Charles
White dans An Account of the Regular Gradations in Man and in Different
Animals and Vegetables, 1799.
[3] Julien Joseph Virey, « Histoire
naturelle du genre humain », Paris, 1827.
[4] Raphael Blanchard, Communications
Sur le tablier et la stéatopygie des femmes boschimanes, Bulletins
de la Société d'anthropologie de Paris, Paris, Masson,1860.
[5] Paul Topinard, Les
Boschimans à Paris, Bulletins de la Société d'anthropologie de
Paris, Paris, Masson, 1887.
[6] Paul Topinard, l'anthropologie,
Paris,1895, C.Reinwald et Cie.
[7] Noticiero Universal, 5 août 1897.
[8] Archives municipales de Rotterdam.
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Dans ce monde
difficile à vivre tel qu’il est aujourd’hui, face à la désespérance des haines
et des conflits, il reste l’amour, l’amour de D.ieu et l’amour du prochain.
C’est la seule espérance que nous pouvons construire.
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