Paris, ce samedi matin,
1er juin 1759.
Voilà, ma tendre et solide amie, l’ouvrage du grand sophiste[1].
Je ne l’ai pas lu, je ne me sens pas encore l’âme assez tranquille pour en
juger sans partialité. Il vaut mieux différer une action que de se hâter de
commettre une injustice. Méfiez-vous aussi un peu de votre cœur, et craignez
que le mécontentement de la personne n’aille jusqu’à l’auteur. Écoutez-le comme
si je n’avais point à me plaindre de lui.
On peut donc être éloquent et sensible sans avoir ni véritable amitié, ni
véracité ! cela me fâche bien. Si cet homme n’a pas un système de
dépravation tout arrangé dans sa tête, que je le plains ! et s’il s’est
fait des notions de justice et d’injustice qui le réconcilient avec ses
procédés, que je le plains encore ! Dans l’édifice moral, tout est lié. Il
est difficile qu’un homme écrive sans cesse des paradoxes, et qu’il soit simple
dans ses mœurs. Regardez en vous-même, ma Sophie, et dites-moi pourquoi vous
êtes si sincère, si franche, si vraie dans vos discours ? C’est que ces
mêmes qualités sont la base de votre caractère et la règle de votre conduite.
Ce serait un phénomène bien étrange qu’un homme, pensant et disant toujours
mal, se conduisît toujours bien. Le dérangement de la tête influe sur le cœur,
et le dérangement du cœur sur la tête. Faisons en sorte, mon amie, que votre
vie soit sans mensonge ; plus je vous estimerai, plus vous me serez
chère ; plus je vous montrerai de vertus, plus vous m’aimerez. Combien je
redouterais le vice quand je n’aurais pour juge que ma Sophie !
J’ai élevé dans son cœur une statue que je ne voudrais jamais briser ;
quelle douleur pour elle si je me rendais coupable d’une action qui m’avilît à
ses yeux ! N’est-il pas vrai que vous m’aimeriez mieux mort que
méchant ? Aimez-moi donc toujours afin que je craigne toujours le vice.
Continuez de me soutenir dans le chemin de la bonté. Qu’il est doux d’ouvrir
ses bras quand c’est pour y recevoir et pour y serrer un homme de bien !
c’est cette idée qui consacre les caresses : qu’est-ce que les caresses de
deux amants, lorsqu’elles ne peuvent être l’expression du cas infini qu’ils
font d’eux-mêmes ? Qu’il y a de petitesse et de misère dans les transports
des amants ordinaires ! qu’il y a de charmes, d’élévation et d’énergie
dans nos embrassements ! Venez, ma chère Sophie, venez ; je sens mon
cœur échauffé. Cet attendrissement qui vous embellit va paraître sur ce visage.
Il y est. Ah ! que n’êtes-vous à côté de moi pour en jouir ! Si vous
me voyiez dans ce moment que vous seriez heureuse ! que ces yeux qui se
mouillent, que ces regards, que toute cette physionomie serait à votre
gré ! et pourquoi s’opiniâtrent-ils à troubler deux êtres dont le ciel se
plaisait à contempler le bonheur ? ils ne savent pas tout le mal qu’ils
font ; il faut leur pardonner. Je ne vous verrai point ce matin. Je ne
trouverai point M. Petit chez lui, et je suis arrêté chez moi par M. de
Ximènes. J’ai passé la nuit à lire sa tragédie, dont j’ai fait un extrait pour
Grimm[2].
J’irai ce soir à la comédie nouvelle, et c’est encore pour lui que j’irai[3].
Les trois belles âmes que la vôtre,la sienne et la mienne ! s’il m’en
manquait une des deux, qui est-ce qui remplirait ce vide terrible ? Vivez
tous deux, si vous ne voulez pas que je sois un jour la voix qui crie dans le
désert.
Je serai dans le parterre, vers le fond et dans le milieu ; c’est de
là que mes yeux vous chercheront. Je m’en reviendrai après la petite pièce, ou
peut-être avant, jeter sur le papier mes idées et travailler pour mon ami. Je
serai demain, à midi, où vous m’attendez. J’y serai sans faute. Combien je
sacrifie de moments doux à votre mère ! J’ai un peu rêvé à la répugnance
de votre sœur. Elle ne m’estime donc pas assez pour me voir enfermé dans la
même boîte avec elle ? Mais ce n’est pas cela, ma Sophie ; peut-être
craint-elle qu’un jour que vous serez ou que vous ne serez plus, cette
boîte..... Cette mère empêchera donc toutes les choses douces et innocentes que
nous méditerons..... Dites-lui qu’on peut arranger les deux portraits comme il
lui plaira..... ; dites-lui que je suis un homme de bien, que rien ne me fera
changer pour vous..... ; dites-lui que j’ai atteint l’âge où l’on ne
change plus de caractère..... ; dites-lui combien je serais flatté,
combien vous seriez heureuse de tenir, de sentir, de regarder elle et moi, moi
et elle..... Transportez-la au moment où vous vous séparerez, elle pour s’en
retourner à Châlons, vous pour revenir à Paris… Vous refuser son portrait,
c’est se détacher du vôtre… Madame, pesez bien tout, et ne contristez pas votre
sœur. Suivez l’impulsion de votre âme, elle vous conseillera toujours bien.
J’aime qu’on ait des vues délicates ; j’aime aussi qu’on les néglige
quelquefois..... Il suffit de pouvoir se dire dans l’avenir : J’y avais
pensé..... Il est bien singulier que ce soit un jaloux qui tienne ces discours
et qui insiste… Est-ce que je suis désabusé ?..... Je ne sais. Je sens
seulement que je souhaite vivement une chose qui m’aurait chagriné, si elle
s’était faite sans mon aveu ; elle m’aurait beaucoup chagriné, et je la
souhaite beaucoup ; et c’est une complaisance dont je saurais un gré
infini à Mme Le Gendre, parce que c’est une manière de vous obliger que vous
préféreriez à toute autre.....
Si votre sœur se résout à ce que nous lui demandons et que vous nous ayez
tous les deux, Sophie, prenez garde, ne la regardez pas plus tendrement que
moi ; ne la baisez pas plus souvent. Si cela vous arrive, je le saurai.
Adieu, mon amie, à demain. Ô la belle soirée que celle d’hier ! Vous êtes
bien touchée, bien tendre ; et Mlle Boileau avait de
l’esprit comme un ange ; elle était heureuse de votre bonheur et du mien,
cela est d’une âme charmante.
↑ Le
grand sophiste, c’est Jean-Jacques. Son ouvrage était : J.-J.
Rousseau à M. d’Alembert, sur son article Genève, dans le
septième volume de l’Encyclopédie, et particulièrement sur le projet d’établir
un théâtre de comédie en cette ville. (Amsterdam, 1758, in-8.)
Le quotidien d’un apostat de l’islam à Saint-Denis (93)
Posted on 21 mai 2012 by Karim Bada - Article du nº 252
A Pierre Cassen et Christine Tasin,
Etant un lecteur assidu de votre site que je trouve vraiment de très bonne
qualité avec des informations pertinentes, je me pésente comme ce que la norme
appelle un français d’origine algérienne et de confession musulmane, né en
France dans la période de la fin des années 70 et ayant bénéficié du droit de
sol. Je vis à Saint-Denis dans le 93. Là ou est enterré un certain Charles
Martel… Saint-Denis et sa Basilique royale… Saint-Denis et sa « mosquée
cathédrale » de 2400 m2 , son minaret de 24m, son parking privé de
160 places, ses 4 classes de 30 places prévus à l’instruction coranique
dédiés aux enfants, sa galerie commerciale hallal et sa librairie islamique
prévus pour le financement de cette mosquée, son imam payé par l’état… en
construction rue Henri Barbusse, inauguration prévu pour 2015.
Toute ma vie (j’ai 35 ans) j’ai été un fervent et virulent défenseur de la
cause islamique dans tout ses paramètres, des groupes et ou des personalités
tel que : le Fis, le Gia, Yasser Arafat, Cheik Yacine, le Hamas, le
Hezbollah , Saddam Hussein, Oussama Ben Laden, Tarik Ramadan, Ali Belhadj,
Houria Bouteldja et bien évidemment notre « cher » Mahomet, était
dans mon plus profond intérieur relégué au rang de dieu/déesse Grec… même s’ils
sont arabes…
Puis ces dernières années, il y a à peu près 5 ou 6 ans quand j’approchais
la trentaine, je m’étais dit qu’avec mon âge, il était peut-être temps de
rentrer dans les « ordres » islamiques bien sur, celà va sans dire.
Ayant toujours eu depuis mon enfance une certaine passion pour la lecture
mélangée à une grande curiosité, j’entreprenais alors de renforcer mes
connaissances islamique, alors j’ai lu le coran, les hadiths (pas tous il y en
a plus de 600 000…), la sira qui est l’autobiographie islamique de Mahomet, la
charia ainsi que l’histoire de la civilisation mahomètane.
Puis là, ce fut le choc émotionel, civilisationel, irrationel,
j’apprenais au fur et à mesure l’autorisation coranique (donc la parole
de Dieu/Allah) et « hadithique » de tuer les non-croyants, de
pratiquer la pédophilie, l’esclavage sexuelle, le viol, le pillage, le
mensonge, de mépriser les non-musulmans, de la misogynie jusqu’a l’injonction
« divine » de battre sa femme.
Je ne savais plus où me mettre, un sentiment de honte m’envahissait, islam
religion d’amour de paix et de tolérance… Toute ma vie, mon enfance, mon
adolescence, ma première partie de vie d’homme, on m’avait menti, déboussolé,
endoctriné, abruti, je repensais à tout ces barbus qui venaient nous trouver dans
le quartier et nous abrutissaient de leur mensonge, nous infligeant la
haine dans le coeur, du juif, du chrétien, du « gaouri » (Français).
En nous bassinant qu »Allah était avec nous et que nous étions de pauvres
petites victimes de l’Occident raciste et de sa mécréance.
Comment pouvais-je alors sortir de cette secte ? Tout simplement en la
reniant, en devenant un apostat de l’islam, un ex-musulman , ce que je suis
devenu maintenant car préférant (mille fois) les principes de la Laicité à ceux
d’Allah et de son comparse Mahomet.
Ces dernières années j’ai remarqué une certaine islamophobie grandissante
qui il faut le dire allait de paire avec une islamisation grandissante de la
France et de l’Occident également.
Vivant à Saint-Denis dans le 93, cette islamisation grandissante que je vis
au quotidien, de plus en plus visible, palpable , jusqu’à endevenir étouffante.
Cette sensation étant décuplée lors de la période du « sacro-saint »
ramadan.
Aux alentours de la Basilique Royal ou je le rappelle Charles Martel est
enterré, (il se retournerait dans sa tombe s’il verrait ce qu’est devenue
Saint-Denis…) avec une liste interminable des Rois et Reine de France dont
Catherine de Médicis qui y reposent à ses cotés, ce n’est tout de même pas
anodin.
J’en reviens donc aux alentours de cette Basilique Royale et Chrétienne, de
son centre ville et de son marché couvert (le plus grand de France …)
Vous croiserez 4 femmes sur 10 qui sont voilées… 1 sur ces 4 est voilée
intégralement, parfois même leurs enfants qui n’ont pas 9 ans révolus… Vous
croiserez également en moindre proportion des hommes barbus jusqu’à la poitrine
voir le nombril pour certain, portant la kamis (robe blanche traditionelle que
Mahomet portait…) à quasi chaque coin de rue… le Mardi, Vendredi et Dimanche,
jour de marché, vous remarquerez également à chaque fois plusieurs individus
pratiquant l’appel aux dons pour construction de mosquée dans le 91, 92, 93,
94, 95, 77 et 78, alors qu’on est dans le 93… Alors que j’ai pu lire dans l’un
de vos articles que la France compte déjà plus de 2300 mosquées !!!
Je passe sur les restaurants entièrement hallal avec vendeuses
voilées, gérant et cuisinier barbus (si, si) les regards insistant lors de la
période du ramadan si vous etes amené à fumer/manger/boire en place
public… Jusqu’à la remarque verbale dans certains cas !!!
Les enfants non musulmans sont raillés à la cantine quand ils
consomment du cochon ou n’observent pas le ramadan (collège/lycée)
la fête de Noël et son Sapin sont supprimés dans les maternelles suite à la
demande de parents musulmans qui n’acceptent pas qu’on ne fete pas l’Aid (fête
du mouton égorgé à vif) mais Noël. Alors que Noël est une fête paienne et en
aucn cas une fête religieuse de l’acabit de l’Ad el kébir avec tout ce que
cela sous-entend…
Hormis la chaine Paul Prédault, toutes les boulangeries traditionelles ne
vendent plus de jambon ou alors il est hallal et c’est de la dinde pas du
cochon quand aux boucheries, c’est idem… Pour une ville de plus de 150 000
habitants je ne connais qu’une seule boucherie dite française, toutes les
autres (une dizaine) sont entièrement hallal.
Les terrases de café et bars sont déserté par les femmes… On se croirait au
bled… La culture et mode de vie islamique est déjà là préparant le terrain à
l’instauration d’une charia deplus en plus pressante .
A savoir que le voile et le hallal font parits intégrante de la chari’a.
Récemment dans le marché couvert, un Français qui tenait un stand de
boissons de marques à bas prix, bières comprises, a revendu son stand à des
maghrébin qui n’ont seulement après avoir augmenté les prix, ont enlevés
la bière !!!
Ayant mes habitudes à ce stand et amateurs de bière (surtout quand elle est
bien fraiche et que je suis confortablement installé devant un match de
foot (-__-) , je m’empresse alors de lui demander le pourquoi de cette
« abstraction » , est-ce du au fait que ce n’est pas hallal ?
La réponse fut un cinglant « Oui !!! »
Je lui rétorque alors » la France est un pays laique » vous
exploitez un débit de boisson, qui à pignon sur rue, si vous n’aimez pas le
coca-cola, ce n’est pas pour autant que vous devez le bannir idem pour la
bière, vous n’avez pas à imposer vos moeurs religieuse aux citoyens lambda
»
Justification : « Ja soui mizilman, on fé kesse kon en voulé et on
vous ‘merde !!! » m’enfin bref, des anecdotes « croustillantes »
du meme acabit ce n’est pas celà qui manque.
Sans parler de l’odieux terrorisme intellectuel déjà en place, ici personne
ne s’aventure à critiquer l’islam sous menace de se faire insulter de raciste,
de fasciste ou de Harki et de traitre quand votre apparence charnel laisse à
croire que vous etes un adepte de la secte mahomètane.
Les rayons biscuiteries/confiseries/produit laitier de Carrefour sont
devenus de véritables bibliothèque, et que j’te lise la composition des
ingrédients des bonbons Haribo ou des Liègeois de Nestlé pour voir si elle ne
contient pas de gélatine de porc (Je ne me prive pas pour leur faire
remarquer que la gélatine de porc est présente sur le rouge à lèvre qu’elles
portent, la crème hydratante, le gel douche, que les brosses à dents sont
en poils de cochon/sanglier… Puis je leur demande en quoi le fait de consommer
du porc ou pas fait de vous une personne respectable ou pas… Des gars qui ne
bouffent pas de porc mais qui sont de véritables pourritures, j’en connais un
paquet ici…) J’me défoule, ça fait du bien… Et ce satané « Salam
alicoum » (que la paix soit sur toi, que les musulmans adressent
uniquement aux musulmans, dans le sens ou ils ne souhaitent pas la paix au
non-muzz) on l’écoute une centaine de fois par jour, les commerçants compris,
le boulanger, le boucher, le marchand de légumes, j’allais presque dire le citoyen
lambda…
Je ne me gêne pas pour leur répondre d’un autoritaire je dirais
presque gendarmesque (Bonjour/bonsoir messieurs/dames) ce qui devient presque
un acte héroique.
Sans parler des : Hamdoulilah, Bismillah et autres jurons du genre
« sur le coran de La Mecque » c’est tout un champ lexical de l’islam
qui s’installe.
J’aimerais écrire un livre sur ce péril vert, sur ce que l’on
vit au quotidien dans une ville islamisée comme Saint-Denis. J’ai besoin de
votre aide, vers qui pourrais-je me tourner ?
Vive la France et sa Laicité.
Karim Bada
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