Le petit garçon dont la photo est brandie pour faire honte à l'Europe, a été embarqué par son père alors que la famille était en Turquie, donc à l'abri,
voilà le témoignage d'une personne de la famille sur les raisons d'après elle de la décision de partir de Turquie avec les enfants pour aller en Europe par la mer. Il est impossible de se baser sur un témoignage pour savoir quelle était vraiment la motivation du "père de famille " mais il n'est pas interdit de se poser des questions sur les motivations ou la santé mentale de personnes qui sont déja réfugiées dans un pays en PAIX, la TURQUIE et qui viennent cependant en prenant des risques pour la vie non pas seulement d'eux mêmes mais d'enfants avec eux ...
Jeudi 03 septembre 2015, 19h08
La guerre, l'exil et, au bout de la route, la mort. Le père d'un enfant de 3 ans dont la mort a ému le monde entier a décrit la fin tragique de son périple pour échapper à la guerre civile en Syrie, à quelques centaines de mètres de la côte turque.
La guerre, l'exil et, au bout de la route, la mort. Le père d'un enfant de 3 ans dont la mort a ému le monde entier a décrit la fin tragique de son périple pour échapper à la guerre civile en Syrie, à quelques centaines de mètres de la côte turque.
Le corps du petit Aylan Kurdi (ou Shenu selon sa famille syrienne) a été découvert mercredi matin, gisant sur une plage de la station balnéaire huppée de Bodrum (sud-ouest). Face contre le sable, comme paisiblement endormi.
Non loin de lui, celui de son frère Ghaled, 5 ans, et de leur mère Rihanna, 27 ans, morts noyés avec neuf autres réfugiés syriens qui tentaient de rallier l'île grecque de Kos, porte d'entrée vers l'Union européenne (UE), comme des milliers d'autres avant eux. Leurs deux petites embarcations ont coulé dans la nuit.
(...)
Comme l'a raconté à l'AFP un journaliste syrien, Mustefa Ebdi, la famille Shenu errait depuis trois ans à la recherche d'un havre de paix. "Ils ont quitté Damas en 2012 pour Alep (nord) et lorsque des combats s'y sont déclarés, ils sont partis à Kobané".
Mais la ville kurde a été prise pour cible par les jihadistes de l'Etat islamique (EI) à l'automne 2014. Abdallah, sa femme et leurs deux enfants ont fui en Turquie.
Une fois la ville à nouveau contrôlée par les milices kurdes en janvier, ils ont repassé la frontière. Mais une nouvelle offensive jihadiste contre Kobané en juin les a définitivement convaincus de quitter la Syrie.
Les Kurdi ont alors pris le risque de rejoindre clandestinement l'Europe, comme des milliers d'autres Syriens. "Ils ont emprunté de l'argent à un proche et sont partis pour tenter de trouver une vie meilleure", selon M. Ebdi.
Direction Bodrum, donc, à quelques miles nautiques de la Grèce.
Comme l'a lui-même confié le père jeudi, leurs premières tentatives ont échoué. (...)
En désespoir de cause, Abdallah a décidé de forcer le destin de sa famille en ralliant Kos par ses propres moyens, avec une poignée d'autres candidats au départ. "Nous avons récupéré un bateau et nous avons donc essayé de traverser seuls".
Comme il l'a confié, le père de famille est désormais décidé à rentrer en Syrie pour y enterrer sa famille.
Selon les autorités locales turques, Abdallah doit quitter Bodrum dès jeudi soir pour Istanbul avec les corps d'Aylan, Ghaled et Rihanna. Il doit repartir dès vendredi vers Suruç, à la frontière turco-syrienne, puis rallier Kobané. La fin du voyage
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