8 décembre


" Je ne suis pas croyante

Le 8 décembre, beaucoup de personnes mettent un lumignon à leurs fenêtres, qu’elles soient chrétiennes, pratiquantes ou pas, musulmanes, ou non croyantes. Car c’est avant tout une façon de dire au monde son espérance. Mettre une petite flamme à sa fenêtre c’est dire : moi peut-être que je ne crois pas, mais j’espère et je veux agir pour que le monde soit meilleur. J’espère en un autre monde, j’espère en un monde sans haine et sans violence, un monde plus juste , plus fraternel, plus humain. Je crois en la puissance de l’amour pour construire ce monde et apporter la paix. Ma petite lumière qui brille dans les ténèbres, pour que le monde sache que cette maison est une maison de Paix.  " 


http://www.mercimarie.com/index.php/je-ne-suis-pas-croyant

Fille (ou selon certaines légendes, petite-fille) de Ded Moroz (le Père Noël ou Père Frimas) et de Vesna (Primevère),Snégourotchka (ou Snegurotcha, Снегурочка) est la « Fille de neige ».
Jusqu'à ses seize ans, elle grandit dans le royaume glacial de son père pour éviter que le regard de Yarilo, le dieu-soleil, ne se pose sur elle et la fasse fondre. À la fin d'un hiver, ses parents se rencontrent et se disputent à propos de son avenir. Sa mère veut qu'elle soit libre mais son père a peur du soleil. Finalement, ils décident de la confier à un couple âgé. Ainsi un matin, un vieillard et sa femme marchent dans la forêt enneigée et l'homme a envie de faire une « jeune fille » de neige (en russe, on ne dit pas « bonhomme » de neige). À sa grande surprise, les lèvres de la jeune fille rougissent, ses yeux s'ouvrent et elle sort de la neige : c'est une vraie jeune fille. Elle grandit, non pas de jour en jour, mais d'heure en heure. Bientôt le soleil printanier réchauffe la terre et des touffes d'herbe verte commencent à apparaître. Snégourotchka se cache du soleil, cherche la fraîcheur de l'ombre et offre ses bras tout blancs à la pluie.
Un jour, l'été venant, des jeunes filles du village l'invitent à jouer avec elles. Elle se joint à elles avec réticence pour cueillir des fleurs, chanter et danser avec les garçons du village. Elle se tient en retrait jusqu'à ce que Lei, un berger, lui joue de la flûte puis la prenne par la main et l'entraîne dans la danse. A partir de ce jour-là, il vient régulièrement la voir. Mais, bien qu'il l'aime tendrement, il ne sent pas de réciprocité dans son coeur froid. Il la quitte alors pour une villageoise.
De chagrin, Snégourotchka s'élance vers un lac au milieu de la forêt et supplie sa mère, Lo, de lui donner un coeur d'humain. Aimer, même pour un court instant, est plus précieux que la vie éternelle avec un coeur de glace. La prenant en pitié, sa mère lui place une couronne de lys sur la tête et lui conseille de protéger son amour du regard ardent de Yarilo.
Courant à travers les arbres, Snégourotchka va trouver Lel et déclare son amour. Pendant qu'elle parle, le soleil monte dans un ciel sans nuage, dispersant les brumes de l'aube et faisant fondre les dernières neiges.
Un rayon de soleil tombe sur elle et, dans un cri de douleur, elle prie Lel de jouer un dernier air de flûte. Il s'exécute tandis que le corps de la jeune fille s'enfonce dans le sol, ne laissant qu'une couronne de lys et une petite flaque d'eau.
Une vie passe, une autre arrive. Le soleil éveille la terre glacée d'un baiser et donne naissance aux fleurs et aux plantes. Mais Lel attend que les neiges hivernales lui ramènent sa bien-aimée.
Ce conte a aussi inspiré Alexandre N. Ostrovski
Snegurotchka
Snegurotchka saute au dessus du feu

Il neige sur le petit village de Tobolska. Les enfants jouent à se jeter des boules de neige, et un flocon prend vie. C’est une jeune fille pâle et frêle, qui s’anime doucement. Pendant ce temps, deux vieillards se lamentent de ne pas avoir d’enfants. Voilà qu’ils aperçoivent celle que l’on nomme désormais Snégourotchka, fille de la glace et du froid. Aussitôt ils décident de l’adopter. Snégourotchka confie bientôt sa peine à la rivière : “comment faire battre mon cœur ?”, se lamente-t-elle. Un jour qu’elle observe une fête au village par la fenêtre de son isba, Ivan (Lel), jeune homme de fière allure, l’aperçoit ; Il la séduit et lui déclare sa flamme. C’est le Printemps. Snégourotchka retrouve Ivan dans la forêt de bouleaux. Instants d’amour partagés. Nouvelle fête au village : Snégourotchka est invitée par tous à passer l’épreuve du feu : “Saute ! Saute par-dessus les flammes !” l’engagent les voix des villageois et des enfants. Devant ses hésitations, ils se moquent d’elle. La jeune fille saute alors et disparait dans un nuage de vapeur. Ivan reste stupéfait et va confier son chagrin à la rivière. “Snegourotchka est toujours là, lui murmure celle-ci. Bien vivante. L’hiver prochain, le froid reviendra et la belle Snegourotchka aujourd’hui changée en eau redeviendra de glace. Et vous vous retrouverez, et vous aimerez à nouveau !"
http://mythologica.fr/slave/snegourot.htm#sthash.xuBoCKKn.dpuf


Je n'oublie pas les questions du thème de la pureté, à cause de la culture de l'excuse, mais l'excuse relève justement de l'écrasement devant l'instinct, par l'abolition du sens critique devant la séduction de la force, la tentation d'être du côté du pouvoir, soit précisément la part de nous devant être bornée par des aspirations un peu plus hautes, que symbolisent et représentent les figures d'Anne et Marie, avant celle de leur (petit) fils, qui lui, n'abusera jamais sur quiconque de son pouvoir ...
http://elisseievnatome2.blogspot.fr/2014/12/anne-et-marie-retablissent-la-dignite.html

Matthieu 26  51Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille. 52Alors Jésus lui dit: Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée. 53Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges?…




Ирина Архипова  и  Елизавета Шумская


Elizaveta Shumskaya sings The Snow-Maiden (act 1) Елизавета Шумская "Колокола" S.Rachmaninoff "The Bells"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire