8. Conséquences sur l’Islam du XXIème siècle : les musulmans dans
l’impossibilité d’abroger l’incitation à la violence et à la haine
dans le Coran.
On peut maintenant revenir au point de départ de cette contribution et essayer d’analyser la dérobade de l’imam Chalgoumy à
la lumière de ce qui a été rappelé ci-dessus, dans les paragraphes précédents.
En fait, la question des nombreux versets coraniques qui appellent à la violence, à la guerre et à la haine de l’autre, s’est posée
d’une manière récurrente tout au long de l’histoire de l’Islam. Mais toute forme de remise en cause de ces versets « violents »
a toujours été rejetée par les Ulémas et les autorités musulmanes.
. Le texte coranique se place au-dessus de la raison humaine..
En premier lieu, on comprend à travers les rappels faits dans les paragraphes précédents, qu’il est impossible d’enlever un
corpus des versets prônant la violence, la guerre ou la haine de l’autre, sans remettre en cause l’ensemble de l’édifice Islam.
Comment abroger ces versets, tout en faisant l’apologie de la vie de Mahomet, ce « modèle parfait » et sans remettre en
cause tout ce qui sert de soubassement à ces versets. La définition que fait Allah lui-même de l’Islam est basée sur l’appel à la
guerre contre les infidèles.
Ensuite, on notera que toute modification du texte coranique revient à une remise en cause de cet élément fondamental du
Dogme musulman : « le Coran est la parole incréée, éternelle et inaltérable de Dieu ». Le Coran est un attribut divin, qui ne
peut être dissocié de Dieu. Il est donc indépendant de l’espace et du temps, puisqu’il a toujours existé comme attribut de
Dieu, même avant la création du monde. Toute remise en cause de ce Dogme est considérée comme un acte d’une extrême
gravité, puisqu’il s’agit d’une remise en cause d’Allah lui-même.
Le simple fait d’en discuter en utilisant la raison humaine, a toujours été violement rejeté par les autorités de l’Islam.
On se rappellera que dès les premiers siècles, sous la dynastie Abbaside, les Mu’tazilites ont proposé de considéré le Coran
comme une copie « humaine » du véritable texte coranique qui est inscrit dans le ciel, auprès d’Allah. En introduisant cette
notion de « copie humaine » d‘un texte parfait inaccessible à l’homme, les Mu’tazilites voulaient soumettre le Coran à
l’analyse humaine. Ils proposaient l’utilisation de la Raison pour comprendre et analyser le texte coranique. En agissant ainsi,
ils plaçaient la Raison au-dessus de la Révélation coranique.
Pour se rendre compte à quelle point cette exigence de soumettre la raison humaine au texte coranique, qui est Parole de
Dieu, on prendra cette mise au point de Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî ( http://www.islamophile.org/spip/Sheikh-
Muhammad-Al-Ghazali,375.html ), un des plus éminents penseurs de l’Islam moderne.
Ce savant musulman, diplômé de la prestigieuse Université Al Azhar, publie sa : « Défense du dogme et de la loi de l’Islam
contre les atteintes des orientalistes -Section : Développement dogmatique. Quand les Mu`tazilites s’écartent de la ligne
islamique sur le site :
http://www.islamophile.org/spip/Quand-les-Mu-tazilites-s-ecartent.html
« Mais il faut clarifier la réalité de ce fait : L’Islam se fonde sur la raison, … Il n’est toutefois pas raisonnable de pousser la raison
dans des recherches dépassant ses capacités et son pouvoir d’exploration…
La raison pourrait étudier un tas de sable ou un nuage, mais comment un individu pourrait-il étudier l’âme qui est en lui ? Et de
manière évidente, s’il est impuissant pour poursuivre une telle étude, il le sera davantage s’il décide d’étudier l’Être Suprême !
De quel droit l’homme voudra-t-il alors connaître les secrets de la divinité ? De quel droit soulève-t-on une polémique sur
l’Essence de Dieu et sur Ses Attributs ? De quel droit pose-t-on la question : Les Attributs sont-ils l’Essence ou d’étudier et
d’approfondir la théologie...
Mais il est nécessaire d’épurer la culture islamique et d’en éliminer ce qui s’est répandu dans la théologie en termes de
questionnements philosophiques, d’immixtions de la raison, de théories nouvelles créées par l’oisiveté et de sont-ils Autres,
ou bien ne sont-ils ni Essence ni Autres ?
L’abord présomptueux de ces questions par la raison est d’une prétention… ô quelle prétention !
La vérité est que seuls les Prophètes peuvent nous apporter les réponses décisives à ces questions. ..Dans notre religion, il est
permis spéculations fondées sur de pures conjectures.
Nos anciens Imâms avaient mené une campagne impitoyable contre cette science, car elle se préoccupait souvent de telles
questions et se perdait dans l’exposé des problématiques et l’établissement des solutions.
Quant à nous, nous prenons également part à cette campagne et nous soutenons sincèrement et fermement ses leaders. »
. L’impossibilité d’abroger le moindre verset coranique.
Si maintenant, on se met à la place de l’imam « modéré » Chalgoumy, on peut comprendre aisément sa volte-face et son
renoncement de travailler avec Madame Tassin. En tant que musulman, Chalgoumy sait très bien que l’élaboration d’un
corpus de textes coraniques qu’il faut éliminer des mosquées, revient à commettre un acte extrêmement grave, pour plusieurs
raisons :
• Il remet en cause le Coran en tant que Parole incréée, inaltérable et éternelle d’Allah. Cela revient tout simplement à
se placer au-dessus d’Allah en modifiant un attribut éternel de Dieu.
• En amputant le texte sacré d’une partie importante de ses versets, il falsifie le Coran : ce qui constitue une atteinte
grave au divin.
• Il s’exclue de l’Oumma de Mahomet, en utilisant un Coran falsifié.
• Il revient sur sa profession de foi : « Il n’y a d’autre Dieu que Allah, et Mahomet est son Envoyé », en remettant en
cause son engagement à obéir à Allah et à son Prophète.
• Il remet en cause la légitimité des violences et des guerres menées par Mahomet, et qui ne sont que la mise en
applications de ces versets de violences et de haine. Or Mahomet dans l’Islam, représente le « modèle parfait que
chaque musulman devrait imiter ».
Pour tout autre musulman, Chalgoumy aurait agi avec les ennemis de l’Islam en se rendant complice d’une grave atteinte au
sacré. En conséquence, il serait tout simplement considéré comme un apostat, qui a trahi Allah et son Prophète.
http://a402.idata.over-blog.com/4/02/83/51/debut-de-l-islam/La-bataille-du-Yarmouk.jpg
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2f/Mohammad_adeel-day-1.PNG
Fig. 20 : L’expansion de l’Islam s’est faite par des grandes batailles : La
bataille du Yarmouk opposa en 636 100 000 Byzantins à 40 000 hommes
aux musulmans sous le commandement de Khalid Ibn Al Walid, un
compagnon de Mahomet.
Fig. 19 : « Au commencement était la guerre » : cette carte montre comment Mahomet a lancé de son vivant les conquêtes
musulmanes. Le mythe d’une « expansion pacifique de l’Islam », constitue une falsification de la vérité historique.
En Occident, on a beaucoup de mal à réaliser
cette logique implacable de l’Islam. Dans les
pays musulman, la pression idéologique
qu’exerce l’Islam à travers tous les actes de la
vie, crée un climat étouffant qu’on a de la
peine à imaginer. Cette situation est d’autant
plus inquiétante qu’en Occident,
l’intelligentsia et la pensée dominante fait
tout pour occulter cette réalité. Pour
détourner le regard de cette réalité
inacceptable, nos penseurs et nos spécialistes
de l’Islam, de Gilles Kepel ou Mathieu Guidère
à Caroline Fourest, n’ont rien trouvé de
mieux que d’inventer des « éléments de
langage », ou des formules creuses qui
puissent rassurer l’opinion en Occident. Ainsi,
on a rendu courante cette
« vérité absolue » : l’Islam authentique ne
peut être qu’un « Islam modéré », sous-
entendu qu’à l’image du Christ dans le
Christianisme, Mahomet a prêché un Islam
d’Amour, de tolérance et de paix. Et l’Islam
tel qu’on le voit aujourd’hui, n’est qu’un Islam
dévoyé par des imams et Ulémas extrémistes,
comme l’Eglise a dévoyé le Christianisme au
Moyen Age. Les horreurs commises
aujourd’hui au nom d’Allah et de Mahomet,
sont à mettre en parallèle avec l’Inquisition,
les Guerres de religions, l’extermination des
hérétiques et autres horreurs commises au nom du Christ par l’Eglise. On a réussi ainsi, par un matraquage médiatique, à
falsifier l’Histoire et à imposer cette falsification comme vérité absolue.
Face à cet aveuglement de l’Occident, l’Islam est ravi de disposer d’idiots utiles pour promouvoir cette vision idyllique d’un
Islam modéré. Mais leur immense problème, réside dans l’enfermement dogmatique que leur impose la logique du Coran.
Comment transmettre l’image d’un Islam modéré, tout en refusant d’abroger le moindre verset coranique, puisque chaque
verset reste la « Parole incréée, éternelle et inaltérable de Dieu ».
Devant le nombre très élevés des versets où l’incitation à la violence, à la haine et aux discriminations sont parfaitement
explicites et ne laissent aucune liberté d’interprétation, ils se retrouvent pris dans un piège effroyable : ils ne peuvent prendre
le moindre recul par rapports aux commandements prescrits par ces versets, puisque Mahomet lui-même, les a appliqués dans
leur seule interprétation possible : celle de la violence, de la haine, des conquêtes, de la domination et des discriminations. En
effet, il a institué dans son vivant ces violences, ces guerres et ces discriminations dans l’Etat théocratique qu’il a créé et le
pouvoir absolu dont il disposait à la tête de cet Etat. Et l’Histoire musulmane, ne laisse planer aucun doute : l’Etat théocratique
islamique a perduré en tant qu’impérialisme théocratique connu sous le terme de Califat ou « Successorat de Mahomet »
pendant quatorze siècles.
Les autorités de l’Islam sont à la fois prisonnier de cette Histoire et du Dogme musulman, qui a mis la « Raison humaine » sous
l’autorité de la Parole divine : le Coran.
Pour donner une image parlante, c’est comme si quelqu’un s’enfermait lui à l’intérieur d’une sphère à la paroi infiniment
rigide. Il n’a plus la possibilité de regarder ou d’observer cette sphère de l’extérieur. Quel que soit la direction qu’il choisit pour
se libérer, est systématiquement arrêté par les limites infranchissable de cette sphère. En décrétant le Coran comme un
attribut divin, contenant tout ce qui existe pour comprendre et agir dans l’univers, le Dogme musulman a enfermé la Raison
humaine dans cette prison de la pensée que constitue la parole coranique. Et dans le monde musulman, en dehors des trois
premiers siècles de l’Hégire, quand le Dogme n’était pas encore fixé dans sa totalité et laissait une petite marge de liberté à la
pensée humaine, la Raison humaine a capitulé devant le dictat des imams et des ulémas.
Cette défaite de la Raison, caractérise l’Islam d’aujourd’hui : le monde musulman dans son ensemble a capitulé en acceptant
de mettre la Parole coranique au-dessus de la logique déductive et du raisonnement humain, qui seuls, ont permis le
développement scientifique.
Aujourd’hui encore, l’enseignement dans le monde musulman, explique les bienfaits matériels qui résultent de la pensée
scientifique, mais rejette la philosophie qui a été à la base de cette pensée scientifique. Ce monde musulman, comme ses plus
hautes autorité illustrent cette capitulation en renonçant à la Raison humaine pour faire et défaire les lois qui constituent leurs
législations officielles: ils ont imposé à ces législations de se soumettre au Coran et à ses préceptes.
. L’attitude du monde occidentale face à la violence et la haine dans le
Coran. Faut-il capituler devant les exigences des pays musulmans.
Le problème qui se pose aujourd’hui au reste du monde, en particulier au monde occidental, consiste à refuser cette
capitulation de la Raison devant la toute-puissance du texte coranique.
c) L’O.C.I et l’arme de l’ « islamophobie » contre la liberté d’expression.
Mais, dans la réalité, on assiste à une offensive et à un véritable travail de sape mené par les 56 pays musulmans regroupés
au sein de ce lobby planétaire : l’Organisation de la Conférence Islamique. Cette organisation agit non seulement dans les
instances internationales comme l’ONU et le Conseil des Droits de l’Homme. Mais elle agit au niveau de chaque pays non
musulman, en particulier aux Etats Unis et en Europe. Pour cela, elle utilise les minorités musulmanes de ces pays, et trouvent
des relais innombrables à travers le réseau de mosquées et d’associations cultuelles, culturelles ou de lutte contre
l’ « islamophobie ». Et alors qu’aux Etats Unis, les médias et les associations qui luttent contre ce travail de sape, peuvent le
faire dans un cadre légal et sans être stigmatisés, en Europe, ceux qui osent s’opposer à l’O.C.I et ses relais, se font
systématiquement traiter d’extrémistes de droite et de fasciste. Les médias français « dominats » comme Le Monde ou Le
Nouvel Observateur, ont même créé le terme de « fachosphère » pour désigner les sites comme Riposte Laïque.
Et ce qui est dramatique, c’est le nombre d’idiots utiles qui soutiennent ce travail de sape des instances comme l’O.C.I et ses
multiples relais.
d) Les idiots utiles de l’idéologie islamique et l’apologie de l’Islam.
En effet, on constate chaque jour que les islamistes trouvent de plus en plus des idiots utiles qui les défendent non seulement
parmi ceux qui se présentant comme des « spécialistes de l’Islam », mais également dans les hauts responsables politiques.
Ces idiots utiles ne se contentaient pas de l’ »islamisme modéré » d’En Nahda en Tunisie et des Frères musulmans en Egypte.
Ils sont allés encore plus loin en parlant de « salafistes quiétistes » et de « Sharia light » !!!!
A titre d’exemple, on peut citer l’émission « C dans l’air » : « Tunisie, la parole voilée des femmes » sur France5 (
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/videos/36886 ). Les idiots utiles de l’islamisme, comme le « professeur
islamologue» Mathieu Guidère jurait à Madame Souhayr Balhassène, militante tunisienne des Droits de l’Homme, que les
Salfistes ne représentaient aucun danger et qu’on pouvait aller en Tunisie sans courir aucun risque.
Et il précisait à Madame Souhayr Balhassène que de toute façon, les lois que préparent En Nahda, avec ses alliés Salafiste, sur
la « femme qui est le complément de l’homme » n’intéressaient en rien les Tunisiens.
Il affirmait, toute honte bue, que la grande majorité des Tunisiennes et des Tunisiens ne s’intéressaient qu’à leur situation
économique et pas aux Droits de l’Homme ou à l’égalité homme-femme, en dehors d’une minorité occidentalisée qui habitent
à Tunis. Et pour ce même « spécialiste de l’Islam », les islamistes d’EnNahda et leurs alliés Salafistes, agissaient dans un cadre
démocratique. Et par conséquent, les reproches qui leurs sont adressés n’ont aucune légitimité.
De même, on se rappellera des paroles de Manuel Valls lors de l’inauguration, la grande mosquée de Cergy (Val d'Oise). Ce
vendredi 6 juillet, Manuel Valls affirmait : « Je sais les liens qui existent entre de nombreux musulmans, souvent étrangers ou
récemment naturalisés avec leur pays d'origine ».
http://religion.blog.lemonde.fr/2012/07/07/islam-m-valls-denonce-les-divisions-et-les-egoismes-
des-representants-officiels/
Mais il ignore ou fait semblant d’ignorer, le double langage de l’Islam : profiter des avantages que lui offre la laïcité dans les
pays démocratiques, où les musulmans sont minoritaire, mais interdire strictement cette même laïcité dans les pays
musulmans, dont sont originaires les fidèles auxquels s’adressait Manuel Valls.
Ce qui n’empêche pas Manuel Valls d’expliquer : « la laïcité est le produit d'un compromis qui a consisté à tirer un trait
catégorique entre ce qui relève de la sphère publique et ce qui relève de l'intimité spirituelle de chacun …La religion n'a pas
d'emprise sur la société, sur l'Etat. »
Comme l’ont montré les Tunisiens de France qui ont voté en majorité pour les islamistes d’En Nahda et les alliés salafistes, le
gouvernement tunisien interdit strictement toute référence à la laïcité en Tunisie, comme dans tous les autres pays
musulman. On nous rétorque souvent l’exception de la Turquie comme exemple de pays musulman laïque. Mais on oublie de
préciser que Kamal Atatürk, en 1924, a rejeté entièrement toute référence à l’Islam ou la Sharia, abolit le Califat, remplacé les
lois turques par celles du Code civil suisse et décrété la Turquie comme république laïque. Pour Atatürk, il fallait une rupture
totale parce qu’il était persuadé que l’Islam n’est pas réformable. Donc, quand on parle de la Turquie comme un exemple
d’Etat musulman laïque, on laisse sous-entendre que l’Islam a été réformé par Attaturk, alors qu’il s’agit d’une rupture et non
d’une réforme de l’Islam.
Dans cette nouvelle apologie du passé glorieux de la civilisation islamique, Manuel Valls va jusqu’à faire référence au « côté
positifs » de la colonisation musulmane de l’Espagne : "l'islam d'aujourd'hui est l'héritier de celui qui, pendant plusieurs siècles
à Cordoue, fut un accélérateur de connaissance, de culture et d'acceptation mutuelle".
Ce vendredi 6 juillet, pris dans son élan de l’inauguration de la grande mosquée de Cergy, Manuel Valls affirmait : « toute at-
taque contre une religion serait considérée comme une attaque contre la République ». C’est un soutien tacite pour la loi
interdisant « toute atteinte au sacré », comme l’a instauré le gouvernement tunisien. Ce gouvernement est formé d’une
majorité d’islamistes. Et les Tunisiens de France ont voté en majorité pour ces islamistes.
Pendant que Manuel Valls encensé l’Islam et la colonisation musulmane de l’Espagne, Laurent Fabius est allé rompre le jeûne
du ramadan avec 57 ministres de l’OCI ( http://www.prechi-precha.fr/2012/07/28/a-son-tour-fabius-rompt-le-
jeune-du-ramadan-avec-57-ministres-de-loci/ ) Il semble oublier que l’Organisation de la Conférence Islamique, est
les plus puissant lobby international regroupant les 56 pays musulmans. Ce lobby international, avec ses nombreux relais en
Occident et en France comme l’Observatoire contre l’ « islamophobie », mène un travail de sape pour instaurer le « délit de
blasphème contre l’Islam ». Et ce lobby ne parle que de blasphème contre l’Islam, parce que la réciproque n’est pas à l’ordre
du jour, puisque le Coran a le droit de maudire, vouer au meurtre et à la haine, les fidèles des autres religions.
e) L’obligation de résistance.
Face à cette situation qui devient chaque jour plus dramatique, nous n’avons d’autre possibilité que la résistance. Il en va de la
liberté de chacun, de notre mode de vie et notre propre civilisation. Ces mots peuvent paraitre exagérés dans un but de
dramatisation, mais ils représentent exactement la manière dont l’Islam voit actuellement ses nouvelles potentialités
d’expansion. Il considère que les opportunités offertes par l’Occident, à travers les libertés démocratiques, les Droits de
l’Homme, la liberté de culte et de religion, sont une chance extraordinaire à saisir. Naturellement, l’Islam ignore la notion de
réciprocité, et refuse d’appliquer les mêmes principes dans les pays musulmans.
Ce déséquilibre en sa faveur, l’Islam compte l’ajouter à ses autres atouts : l’immigration de peuplement dans les pays
occidentaux et la guerre asymétrique que procure le terrorisme.
En effet, l’Islam compte utiliser l’immigration de peuplement en Europe, comme une arme politique pour peser sur les
élections. Pour cela, il faut maintenir soudée et solidaire la « Communauté musulmane » en Occident, par le culte (Pratique
des prières collectives, du Ramadan, du Pèlerinage à la Mecque), associées à des modes vestimentaires (voile, burqa) et
alimentaires (nourriture hallal). A cela, s’ajoute l’enseignement des écoles coraniques, le contrôle des mariages, le maintien du
lien avec le pays d’origine et le respect des lois musulmane qui font l’identité de ce pays d’origine.
Ces pratiques sont destinées à empêcher cette « catastrophe pour l’Islam » que constituerait la dissolution de cette
Communauté dans le mode de vie occidental. La crainte que les citoyens européens et les immigrés d’origine musulmane
adoptent l’assimilation et se dissolvent dans le monde occidental, constitue l’un des plus grands cauchemars des « Instances
représentative de l’Islam ».
Pour ces instances, il faut à tout prix garder soudée et solidaire cette extension de la Oumma de Mahomet en Occident. C’est
le Cheval de Troie, de l’Islam conquérant au XXIème siècle.
A cette force, il faut ajouter les moyens financiers énormes que consacrent l’Arabie et les pays du Golfe, pour la diffusion de
l’Islam en Occident. Et comme pour tout le reste, la notion de réciprocité ne sera jamais respectée par les pays musulmans.
Alors que la Da’wa ou prosélytisme islamique est un devoir pour chaque musulman vivant en Occident, il est strictement
interdit à un Chrétien d’agir de la même manière dans un pays musulmans.
Et face à la crise économique en Europe, nos dirigeants sont prêts à toutes les compromissions pour bénéficier des fonds du
Qatar, des Emirats Arabes ou de l’Arabie.
a) Les reculades de l’Occident face à la menace islamique.
Mais avec tous ces moyens, l’Islam ne néglige pas pour autant la force armé. Et il considéré que la nouvelle donne de la guerre
asymétrique, lui offre une opportunité inespérée de reprendre le Djihad. Alors l’Islam, à travers les pays du Golfe, du Maghreb
et du Moyen Orient, tient d’une main les dollars et les euros pour attirer nos responsables politiques en ces temps de disette,
et de l’autre, il finance le terrorisme. Cette arme secrété, l’Islam ne l’abandonnera jamais. Tout en se disant partenaire de
l’Occident dans la lutte contre le terrorisme, il joue un double jeu selon le fameux précepte de Mahomet : « la guerre est faite
de ruse. » Même le monstre Mohamed Merah connaissait ce précepte.
L’Islam garde l’arme du terrorisme, parce qu’à ces yeux, le principe de guerre asymétrique, offre à l’Islam un sérieux avantage.
Alors que ses « Moudjahidines » peuvent frapper, torture, massacrer et exécuter sans s’encombrer de lois ou de principes,
leur adversaire occidental doit agir dans le cadre de l’Etat de Droit, avec toutes les lourdeurs qu’imposent la recherche de
preuve et le processus judiciaire.
Ainsi, et toujours selon le point de vue de ceux qui finance en sous-main le terrorisme, l’Islam, sur un plan militaire, est assuré
d’un double avantage : l’Occident ne pourra pas réagir en utilisant les mêmes armes que les terroristes. De plus, il lui est
interdit de réagir d’une « manière disproportionnée ». Et le troisième handicap pour l’Occident mécréant, consiste dans
l’utilisation cynique des otages. Alors que la vie humaine n’a aucune valeur pour les terroristes, les pays occidentaux doivent
répondre devant leur opinion de toute opération qui aboutit à un échec ou à la mort des otages.
De cette façon, qu’ils l’avouent ou pas, nos responsables politiques savent que l’Islam dispose d’une arme de dissuasion
massive. Cette dissuasion les empêche de toute action pour limiter le prosélytisme islamique et les exigences cultuelles et
culturels de la communauté musulmane, pour vivre selon son identité profondément musulmane.
Cette dissuasion concerne également et surtout l’encadrement et la restriction de la liberté d’expression. Et une grande partie
du politiquement correct en Occident, a déjà capitulé et accepté cette restriction de la liberté d’expression. L’immense
majorité des médias dominants et des responsables politiques appliquent systématiquement cette forme d’autocensure et de
« mensonge pieu » ou taqya, sur essentiellement ces trois points :
1. Interdire tout débat ouvert et sans complaisance sur les incitations à la haine, à la violence et à la discrimination
contenues dans le Coran.
2. Accepter le refus de laïcité ainsi que la référence au Coran et à la Sharia comme principales sources de lois, comme
faisant partie de l’ « identité profonde » des pays arabo-musulmans.
3. Refuser de qualifier le terrorisme d’islamiste, et laisser entendre qu’il existerait un Islam authentique, d’amour, de
paix et de tolérance qui n’aurait rien de commun avec ce que l’opinion mondiale voit quotidiennement. Les faiseurs
d’opinion font porter cette réalité de l’Islam, sur des extrémistes, des djihadistes, des salafistes, ou des intégristes
islamistes, qui auraient trahi et falsifié le message noble de l’Islam.
Cette manipulation est destinée à cacher tout simplement la réalité et le vrai visage de l’Islam, qui contient en soit tous les
djihadistes, extrémistes et salafistes qui ne sont que la concrétisation dans les faits du le vrai visage de l’Islam. Si l’Islam
voulait vraiment se différentier de ces extrémismes, il commencerait par abroger les versets innombrables qui incitent à la
haine, à la violence sous forme de guerre, de meurtre ou d’assassinats, et aux discriminations qui touchent les femmes, les
minorités sexuels ou religieuses et les enfants orphelins ou abandonnés.
Mais on revient ainsi sur ce problème fondamental : l’Islam est dans l’impossibilité ces versets. Il est confronté à cette logique
implacable qu’il a instaurée depuis sa fondation par Mahomet : abroger ces versets coraniques reviendrait à renier Allah et
Mahomet.
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