Il y a même des journalistes qui font des enquêtes ... ! pas croyable ... Pour découvrir ce dont on se doutait déjà en voyant leur action : les FEMEN sont aux ordres d'un "macho". On admirera la perspicacité et la clairvoyance "politique" féministes des "journalistes" qui les ont portées aux nues ...
Un macho était à
la tête des Femen
Nicolas Crousse, envoyé spécial à Venise
Mis en ligne il y a 3 heures| mis à jour à 15:57
Mis en ligne il y a 3 heures| mis à jour à 15:57
Le documentaire « L’Ukraine n’est pas
un bordel » présenté ce matin à la Mostra de Venise révèle qu’un homme a
créé et dirigé les Femen. Il faisait peu de cas de « ses filles »,
qu’il considérait comme des esprits faibles. Il ne ferait désormais plus partie
du mouvement.
Un patriarche
abusif a créé et dirigé les Femen, selon le documentaire « L’Ukraine n’est
pas un bordel » de l’Australienne Kitty Green. Il s’appelle Victor
Svyatski et organisait dans le plus grand secret les happenings contestataires
du groupe féministe en lutte contre le patriarcat et les violences faites aux
femmes (prostitution, tourisme sexuel, femmes battues…).
Attiré sexuellement par les Femen
Dans le documentaire diffusé à la Mostra de Venise, on le découvre donnant
de façon autoritaire des instructions très précises sur le déroulement des
opérations à quelques activistes du mouvement, en n’hésitant pas à payer
certaines pour leur contribution politico-artistique, notamment pour un
happening mené dans le cadre de l’Euro 2012 de football, organisé par l’Ukraine
et la Pologne.
Victor Svyatski se comportait avec ses
filles (dont il confesse qu’elles lui plaisent sexuellement, on n’en saura pas
plus) au mieux comme un metteur en scène, au pire comme un mac en charge d’un
juteux plan marketing.« C’est vrai, reconnaît-il
face caméra, je suis le patriarche d’une organisation qui
lutte contre le patriarcat. Mais les paradoxes font partie de l’Histoire, et
après tout Marx et Lénine étaient des bourgeois. »
« Ces filles sont faibles »
Il était l’éminence grise du
mouvement : on le respectait, on le redoutait, on en avait peur. « Il pouvait être horrible avec les Femen, explique Kitty
Green, qui a vécu avec les activistes ukrainiennes pendant une année. Il leur criait dessus et les traitait de salopes. »
L’homme a peu de considération pour les
femmes. On l’entend dire de « ses » Femen : « Ces filles sont faibles. Elles n’ont pas un caractère fort. Elles
n’ont même pas le désir d’être fortes. Elles se montrent soumises, molles, pas
ponctuelles, et des tas d’autres facteurs les empêchent de devenir des
activistes politiques. Ce sont des qualités qu’il est essentiel de leur
apprendre. »
Le mouvement décrédibilisé ?
Quelques-unes des figures féminines
marquantes de Femen confessent leur désarroi. « La première fois que
j’ai rencontré Victor, témoigne l’une d’entre elles, je lui ai demandé qui il était. Il m’a répondu : ‘ Je
suis le père du nouveau féminisme ‘. » Une autre est
plus directe : « Victor, c’est un homme
qui veut contrôler des femmes. Un brillant exemple, en somme, d’une nouvelle
forme de patriarcat. »
Nous demandons mercredi midi à Inna et
Sasha Shevchenko, activistes de Femen présentes sur la Mostra, si cette
révélation paradoxale sur les origines masculines du mouvement féministe ne
risque pas de fragiliser, voire de décrédibiliser en profondeur le message du
mouvement. « Peut-être, réagit Sasha. Nous verrons bien. C’est un féminisme patriarcal, d’accord, mais
ma conviction c’est que nous n’aurions jamais pu créer une idéologie aussi
forte si nous n’avions pas vu de près cet exemple fou de patriarcat. Je suis
reconnaissante d’avoir connu ce type d’hommes, que je déteste et qui ruinent la
vie de la femme. Il y a des millions d’hommes de ce genre dans mon pays, en
France en Italie ou chez vous. Alors il faut garder cette image de Victor dans
nos esprits pour devenir plus forte et plus agressive contre le système
patriarcal. »
Il ne ferait plus partie des Femen
Victor Svyatski ne ferait aujourd’hui
plus partie de Femen, assurent les deux activistes. « Quand on a compris qu’on ne pouvait plus être sous son pouvoir
fou, nous avons dû lutter contre lui. Aujourd’hui, nous sommes finalement
prêtes à travailler ensemble. Et on se l’est promis : il n’y aura plus
jamais d’hommes entre nous. »
The man who made
Femen: New film outs Victor Svyatski as the mastermind behind the protest group
and its breast-baring stunts
TUESDAY 03 SEPTEMBER 2013
It’s the Ukranian feminist group that
embarrassed President Putin. Its activists have staged many protests against
sexual and political repression by stripping to their waists in carefully
choreographed media stunts.
“Our mission is protest, our weapons are bare
breasts,” runs their slogan. Now, a new documentary screening at the Venice
Film Festival has revealed that Femen was founded and is controlled by a man.
Ukraine is not a Brothel, directed by
28-year-old Australian film-maker Kitty Green, has “outed” Victor Svyatski as
the mastermind behind the group. Mr Syvatski is known as a “consultant” to the
movement. According to the Femen website, he was badly beaten up by the secret
services in Ukraine earlier this summer because of his activities on behalf of
the group.
However, Ms Green reveals that Svyatski is not simply a supporter of
Femen but its founder and éminence grise. “It’s his movement and he hand-picked
the girls. He hand-picked the prettiest girls because the prettiest girls sell
more papers. The prettiest girls get on the front page... that became their
image, that became the way they sold the brand,” she says.
Today, several of the original members of Femen – among them its best
known campaigner Inna Shevchenko – are due in Venice for the launch of Ms
Green’s documentary. In recent days some of its original members have moved
abroad to escape persecution in their home country, claiming that they have
been “systematically harassed, severely beaten, kidnapped, and repeatedly
received threats” from the authorities, while in June two French and one German
member were jailed following a topless protest in Tunisia.
Until now, the full extent of Mr Svyatski’s influence over Femen has not
been realised. The film claims it was he who sent Femen activists on one of
their most terrifying missions to Belarus where (according to testimony in the
film) they were arrested by secret service agents, stripped, humiliated and
abandoned in a forest close to the Ukranian border.
Ms Green accompanied them on this trip. She told The
Independent that her footage
was stolen by the KGB and that she was abducted, “kept in confinement for about
eight hours,” and then deported to Lithuania.
In the documentary, Ms Green pays tribute to Mr Svyatski’s
organisational abilities and charisma but questions his influence over the
group.
“He can be really horrible but he is fiercely intelligent,” she said of
Mr Svyatski, who is interviewed on camera in her film. Ms Green spent a year
living in a tiny apartment in Kiev with four of the Femen members and filming
their stunts. “I would shoot their protests and they would take them and put
them on their website,” she said.
Only gradually did she become aware that Mr Svyatski was pulling the
strings behind the scenes. “Once I was in the inner circle, you can’t not know
him. He is Femen.”
Initially, Mr Svyatski refused to allow Ms Green to film him but
she was determined that he should feature. “It was a big moral thing for me
because I realised how this organisation was run. He was quite horrible with
the girls. He would scream at them and call them bitches.”
When the Femen founder finally spoke to Ms Green, he sought to justify
his role within the organisation and acknowledged the paradox of being a
“patriarch” running a feminist protest group. “These girls are weak,” he says
in the film.
“They don’t have the strength of character. They don’t even have the
desire to be strong. Instead, they show submissiveness, spinelessness, lack of
punctuality, and many other factors which prevent them from becoming political
activists. These are qualities which it was essential to teach them.”
Mr Svyatski insists to Ms Green that his influence on the group is
positive. However, when he is asked directly whether he started Femen “to get
girls”, he replies: “Perhaps yes, somewhere in my deep subconscious.”
One of the Femen campaigners talks of the relationship between the women
and the movement’s founder as being akin to “Stockholm syndrome”, in which
hostages feel sympathy for their captors.
“We are psychologically dependent on him and even if we know and
understand that we could do this by ourselves without his help, it’s
psychological dependence,” she says.
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