https://www.youtube.com/watch?v=9Gut5EVSe8g
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On l'a oublié, et pourtant il fut de ceux qui comptèrent dans la Résistance. Joseph Epstein en était l'un des plus brillants cerveaux et meneurs, tacticien accompli de la guerre insurrectionnelle et "subversive". C'était aussi un homme, plein de vie et d'humour, mais dont le destin fut scellé par les dérives du 20e siècle -- et pour cause : il avait le malheur d'être juif. Pascal Convert a entrepris de nous retracer la vie méconnue de ce résistant permanent, fusillé le 11 avril 1944, la biographie prenant la forme d'une lettre directement adressée au fils d'Epstein. Un film scientifiquement rigoureux et émotionnellement impliqué, une enquête sur un homme, sa pensée, son action, et son univers, celui de l'Internationale communiste, du Front populaire, de la guerre d'Espagne, de la Résistance, où l'on croisera la route de Jean Moulin, Raymond et Lucie Aubrac, Joseph Minc, Lise London, Maurice Kriegel-Valrimont, Esther Gorintin...
Joseph Epstein, bon pour la légende
Réalisation : Pascal Convert
Auteur : Pascal Convert
Image : Jean-Pierre Caussidery, Pascal Convert, Charlie Perez
Son : Pascal Convert, Pierre Schoeller
Montage : Fabien Beziat
Commentaire dit par Bruno Putzulu
Production : Sodaperaga, 2007.
Joseph Epstein, ce père mort à 33 ans, qui ne parla pas sous la torture, et qui malgré un rôle politique de premier plan sous l'Occupation, a été complètement oublié la paix revenue. Ou presque. Né en Pologne, ce fils d'une famille aisée refuse très tôt refuse le fascisme et la misère. Comme la police polonaise, en cheville avec les nazis, persécute les anti-fascistes, le père de Joseph Epstein l'envoie en France. De Tours à Bordeaux en passant par Paris ou Lyon, il rencontre Lucie et Raymond Aubrac, Lise London,Maurice Kriegel-Valrimont. Engagé très tôt auprès des Républicains espagnols, il se lève dès le début de l'Occupation contre les nazis. Instigateur de la guérilla urbaine, chef des Francs tireurs et partisans en Ile-de-France,Joseph Epstein a passé toute sa vie clandestine à se cacher sous de fausses identités. Ce qui explique son oubli à la Libération. Très documenté, ce film serre la gorge et rend (enfin) hommage à un très grand homme. Joseph Epstein appartient à une famille aisée de culture yiddish. Dès son plus jeune âge, il participe, dans les rangs du Parti communiste polonais, à la lutte contre le gouvernement de Józef Pilsudski (1867-1935). En 1931, il doit s'exiler et choisit la France pour terminer ses études. Guerre d'Espagne En 1936, il combat aux côtés des républicains espagnols dans les brigades internationales et il est grièvement blessé. Pendant sa guérison il participe à l'action de la compagnie maritime " France Navigation ". Celle-ci était chargée du transport de l'aide à l'Espagne républicaine. Il retourne en Espagne et est affecté à la compagnie d'artillerie " Anna Pauker ". Il participe à la Bataille de l'Èbre et est cité à l'ordre de l'Armée. À son retour en France en 1939, il est emprisonné au camp de Gurs. Il est libéré en juillet 1939. Seconde Guerre mondiale Il s'engage dans la Légion étrangère et est fait prisonnier pendant la campagne de 1940. Il est envoyé dans un Stalag en Allemagne près de Leipzig d'où il s'évade en décembre1940 et rejoint la lutte clandestine en France auprès des Francs-tireurs et partisans (FTP). Tout d'abord principal responsable, en 1942, des groupes de sabotage et de destruction (GSD) créés par les syndicats CGT dans les entreprises travaillant pour l'occupant, il prend la direction de l'ensemble des FTP de la région parisienne, en mai 1943, sous le nom de " colonel Gilles "Il a l'idée d'engager des commandos de quinze combattants à Paris permettant de réaliser un certain nombre d'actions spectaculaires, qui n'auraient pas été possibles avec les groupes de trois qui étaient la règle dans l'organisation clandestine depuis 1942 Il instaure, donc, une tactique de guérilla urbaine que mettent en œuvre les Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée(FTP-MOI). Il est arrêté, en gare d'Évry Petit-Bourg, avec Missak Manouchian le 16 novembre 1943, dénoncé par un traître. Il est torturé des mois puis fusillé au fort du Mont-Valérien avec 28 autres résistants, le 11 avril 1944. Le jour de son exécution, il aide un camarade à s'évader du camion qui les amène au peloton d'exécution. Sources Wikipédia, l'Humanité |
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