" Indignation", colère, devant autant d'irresponsabilité ...
et encore, le jugement est indulgent : irresponsabilité seulement ou clientélisme cynique envers son électorat local ? bêtise politique profonde (à un niveau qu'en médecine on appelait crétinerie - par exemple par manque d'iode) ou compromission délibérée par intérêt personnel, autrement dit trahison/prostitution intellectuelle ?
Un rappel des principes élémentaires de la responsabilité politique : quand on n'a pas lu le coran on ne se permet pas d'affirmer que l'islam serait compatible avec la démocratie !
Alain Juppé le répète :Oui, l'islam est compatible avec la République. Le
candidat à la primaire de la droite en 2016 le redit ce mercredi 25 mars sur le
plateau duGrand Journalde
Canal+.
Dénonçant
l'"obscurantisme", le "fanatisme" et une
"interprétation littérale de cette religion du Coran", le maire de
Bordeaux affirme :
Aujourd'hui, on est
confronté à un problème majeur qui est considérable :est-ce qu'on fait oui ou non
l'hypothèse que l'islam est compatible avec la République ? Moi je ne peux pas
répondre 'non' à cette question. Je dis 'oui'. Parce que si on
répond 'non', ça veut dire qu'il y a 5 millions de Français qui doivent aller
ailleurs. Ça n'a pas de sens.
Et Alain Juppé de joindre le geste à la parole en dégainant un
document de la Fondapol, l'association du politologue Dominique Reynié.
"C'est un livre sur les femmes et le Coran. Ils expliquent -moi je ne l'ai pas lu le Coran,
je ne sais pas s'ils disent vrai ou pas- et bien, ils expliquent que
rien dans le texte du Coran ne justifie l'inégalité entre les hommes et les
femmes. Voilà, c'est ça qu'il faut essayer", ajoute l'ancien Premier
ministre.
De cette démonstration, Michel Onfray retient l'aveu d'Alain
Juppé : le maire de Bordeaux n'a jamais lu le Coran. Également invité duGrand Journal, le
philosophe, qui d'habitudese prend plutôt la tête avec Manuel Valls, tance son
voisin de table :
-
Michel Onfray : Si vous permettez,je trouve grave que vous n'ayez pas lu le Coran.
- Alain Juppé : Oui c'est
vrai.
- Michel Onfray : Très
grave.
- Alain Juppé : J'en ai
lu des extraits mais c'est vrai.
- Michel Onfray : Vous
faites partie des gens qui pourraient être président de la République. C'est
extrêmement important.
- Alain Juppé : Il y a
encore deux ans.
- Michel Onfray : […] Je
trouve qu'aujourd'hui,se permettre d'avoir des avis sur l'islam sans avoir lu le Coran,
d'avoir des avis sur l'islam sans avoir lu les hadiths du Prophète, d'avoir des
avis sur l'islam sans avoir lu une biographie du Prophète,c'est comme parler d'un film
qu'on n'a pas vu…
Et Michel
Onfray de demander comment peut-on dire que l'islam est compatible avec la
République si on n'a pas lu le Coran. Du coup, Alain Juppé s'engage à lire le
texte saint de l'islam. Il dit :
Je vais le lire
intégralement. Je vais vous dire,j'ai essayé et je n'y suis pas arrivé, parce qu'en réalité, c'est
illisible...
Un instant isolé parle Labet
à revoir en vidéo ci-dessous :
On voit dans ce film, qui défend le droit à l'avortement, une femme qui a avorté et qui veut aujourd'hui prévenir l'avortement, on la voit projeter le film "le cri silencieux" à des adolescents. En France, Philippe Isnard avait également projeté un film contre l'avortement à des élèves, tout en leur donnant également des documents favorables au droit à l'avortement : il fut exclu de l'éducation nationale pour cela. http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2011/04/de-quoi-philippe-isnard-est-il-coupable.html
En Allemagne on peut réagir à la projection de films à des adolescents autrement qu'en demandant la tête des enseignants en cause ... :
La réalisatrice Renate Günther Greene a avorté à l’âge de 25 ans. Après plusieurs décennies de refoulement, son retour sur les lieux de l’intervention l’a submergée de douleur. Elle a alors cherché à entrer en contact avec des femmes au parcours similaire, mais s’est heurtée à un mur de silence. Pourquoi, alors qu’elles avaient revendiqué haut et fort le droit à disposer de leur corps dans les années 1970, les femmes éprouvent-elles tant de difficultés à assumer le recours à l’avortement ? La réalisatrice a rencontré la rescapée d’une IVG qui, adolescente, a sombré dans l’anorexie avant de découvrir que son sentiment d’être jumelle ne relevait pas de la démence mais venait de l’intervention subie par sa mère quand elle la portait. Trois femmes qui ont avorté quand elles étaient plus jeunes racontent par ailleurs leur expérience et ses conséquences, entre relative sérénité et culpabilité suffocante.
Séquelles persistantes
"À les entendre, c’était aussi anodin que de se faire opérer de l’appendicite", confie l’une d’entre elles. Entre les sentences du type "Tu vas gâcher ton avenir !" et le vocabulaire pourtant réconfortant des médecins, qui parlent d’"amas de cellules embryonnaires" pour désigner le fœtus, certaines femmes regrettent d’avoir manqué d’informations sur la portée de leur décision. Sur dix patientes ayant subi une IVG, deux à quatre d’entre elles, en état de stress posttraumatique, développent ainsi une réelle pathologie et ont besoin d’un suivi psychologique pour faire leur deuil et apaiser leur culpabilité. "J’ai tué un enfant", explique l’une des femmes interrogées, qui s’est reconstruite en fondant une famille et en faisant de la prévention en milieu scolaire. Un documentaire salutaire sur les séquelles occultées de l’avortement.
Droit à l’avortement : ne nous
laissons pas duper par les discours anti-choix !
Le Planning Familial s’étonne de la diffusion d’un documentaire
culpabilisant sur l’avortement. Il rappelle qu'il n'y a pas de vécu unique et
met en garde contre de tels discours.
19/03/2015
Mardi 17 mars, la chaîne Arte a consacré sa soirée Thema à
l’avortement. Un sujet hautement symbolique, quelques jours après la Journée
internationale des droits des femmes. Intitulé « Droit à l’avortement : le
combat continue », le premier documentaire de la soirée propose une enquête
critique sur la situation du droit à l’avortement dans trois pays européens :
la France, l’Allemagne et la Pologne.
Tout en soulignant les avancées de la France dans le domaine, il
met en lumière les nombreux obstacles persistants (fermetures d’hôpitaux,
culpabilisation des femmes, objection de conscience…), qualifiant à juste titre
l’accès à l’avortement de « parcours du combattant ». Plusieurs témoignages de
terrain du Planning Familial et de l’IPPF Europe (Fédération européenne du
Planning Familial) alertent sur les menaces de régressions réelles sur le
continent européen, dans un contexte de crise économique favorable à la poussé
des droites conservatrices.
Un discours utilisé à dessein pour
délégitimer le droit à l'avortement
L’intention de la chaîne Arte est louable : il est crucial de
rappeler que l’accès à l’avortement n’est jamais acquis. Elle est
malheureusement décrédibilisée par le deuxième documentaire de la soirée, qui
tranche radicalement avec la ligne habituelle de la chaîne, jusque dans son
titre « Avortement : la loi du silence ». Ce dernier prône en effet tout ce
contre quoi les mobilisations féministes se sont battues : la culpabilisation
des femmes ayant avorté et la stigmatisation de l’acte de l’IVG. On y retrouve
tous les codes de la propagande anti-choix : dramatisation sans nuance de
l’avortement (présenté comme un acte systématiquement traumatisant),
désinformation (prétendues menaces d’infertilité), manipulation (interviews du
Dr. Pokropp, activiste anti-choix), images d’embryons avortés.
Le Planning Familial, qui défend le libre choix des femmes,
refuse ce type de discours manipulatoire. Imposer aux femmes un vécu et une
vision traumatiques de l’avortement, ce n’est pas leur rendre service ni briser
le prétendu « silence » autour de l’IVG. Au contraire, c’est précisément ce
type de jugement qui est le plus difficile à surmonter pour les femmes qui
avortent (comme
en témoignent les premières concernées), ce que le deuxième
documentaire ignore soigneusement.Cette soirée Thema aurait gagné à être
suivie d’un débat digne de ce nom plutôt que d’ouvrir un boulevard aux
anti-choix, dont les véritables motivations ne doivent duper personne.
" Il y avait de la violence avec ce garçon ... je me suis dis "je ne vais pas mettre au monde un enfant qui va revivre les horreurs que j'ai vécues, c'est pas possible, c'est juste pas possible ..." minute 6
"Quelle est la grosse difficulté ? ..." demande l'assistante sociale ... comme si les violences vécues pouvaient se raconter comme de simples éventualités, comme si les lois facilitant la violence des "géniteurs" sur les mères n'existaient pas, comme si en plus de risquer des violences une femme avait envie de s'exposer à passer pour parano ... comme si une assistance sociale habilitée à recevoir des femmes enceintes ne pouvait pas être formée pour (se) poser la question de la violence ... c'était il y a vingt ans
Documentaire sur Débaltsévo 25 02 2015
L'Ukraine se révolte: Zaporozhié contre la mobilisation [sous-titres français]
On se demande vraiment à qui profite l'assassinat de Nemstov (!)
Cela ressemble presque à une blague, horrible, tellement c'est énorme. Les ukrainiens ne marchent pas assez dans la fable, on ne leur fait plus gober qu'ils sont en guerre contre un affreux nazi que serait Poutine : voilà pourquoi il est utile d'avoir cet "incendie du Reichstag" maintenant : il faut que la Russie apparaissent comme l'Etat totalitaire qu'elle n'est plus ...
" Un
projet de loi sur la pénalisation des clients de la prostitution sera voté ces
jours-ci à l’Assemblée Nationale et dans quelques semaines au Sénat. Il est
important et juste de le soutenir. Voici pourquoi."